Another Part Of Him
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Livre Anglais de Damien Shields ..............

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Message par Eddith Jeu 19 Mar 2015 - 10:05

Le journaliste australien Damien Shields sortira le 24 mars prochain un tout nouveau livre de 146 pages intitulé

"Xscape Origins, The Songs & Stories Michael Jackson Left Behind"

dans lequel il aborde l'histoire des chansons de l'album Xscape via des interviews de nombreux collaborateurs du Roi de la Pop.

Qu'ils soient auteurs, producteurs, musiciens, techniciens ou ingénieurs du son, ils ont vécu l'histoire dans l'intimité de Michael Jackson et Damien Shields rassemble les pièces du puzzle afin de savoir comment le Roi de la Pop et ses collaborateurs travaillèrent ensemble sur les versions originales des titres figurant sur l'album Xscape.

Vous pourrez découvrir dans ce livre en anglais des interviews de personnes bien connues comme Matt Forger, John Barnes, Cory Rooney, Fred Jerkins III, Brian Vibberts, CJ Devillar, Michael Prince etc etc.


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Liens utiles: xscapeorigins.com / damienshields.com.

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Message par Eddith Sam 4 Avr 2015 - 20:07

Damien Shields announces new book Xscape Origins




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Des infos devraient arriver prochainement à ce sujet.

( avis des lecteurs)

"Damien Shields, dans son avant-propos, explique que l'Estate aurait du miser sur les versions originales pour mettre cet album en avant.
Shields raconte donc l'histoire des chansons, suite à ses rencontres avec les collaborateurs de Michael, une façon de démontrer que l'essentiel est là, et non dans les versions de 2014.
Le choix d'un sujet lié à l'album Xscape peut surprendre d'un premier abord, mais se justifie totalement sous cet aspect.

La préface et le soutien affiché par Matt Forger offre également beaucoup de légitimité à ce travail. "

"Nous avons eu beaucoup de livres sur Michael récemment, il y a eu du bons et du mauvais, je mettrais ce livre dans la catégorie des bons livres.

J'ai trouvé ce livre très bien écrit, je pense qu'il n'est pas destiné seulement pour les fans de Michael Jackson , mais pour les amateurs de musique en général . Il nous donne un aperçu fantastique dans le processus créatif de Michael , racontée par les gens qui étaient là . Michael cherchait la perfection dans tout ce qu'il a fait, et ces histoires sont encore une autre preuve de son génie créatif . Voila mon ressentit sur ce livre, dont je ne regrette pas l'achat."

"ce livre mériterait d'avoir sa version française. "


Source MJFrance


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Message par Eddith Lun 6 Avr 2015 - 10:27

Le 19 mars dernier, nous vous parlions du tout nouveau livre de Damien Shields intitulé "Xscape Origins, The Songs & Stories Michael Jackson Left Behind" dans lequel il aborde l'histoire des chansons de l'album Xscape via des interviews de nombreux collaborateurs du Roi de la Pop. Voici pour vous une interview exclusive de Damien Shields.


MJFrance: Bonjour Damien. Tout d'abord, sache qu'MJFrance est honoré de pouvoir t'interviewer et ainsi faire découvrir ton nouveau livre Xscape Origins. Si de notre coté nous te suivons maintenant depuis longtemps via ton blog et tes interventions sur internet, pourrais-tu te présenter auprès de nos lecteurs et préciser également comment as-tu découvert Michael Jackson pour en être aussi fan aujourd'hui ?

Damien Shields: Salut François. Merci d'avoir cette discussion avec moi. C'est un honneur d'être interviewé par MJFrance ! Je suis un fan de Michael Jackson depuis de nombreuses années - depuis que je suis tout jeune. Je me souviens avoir vu le court métrage de Michael Jackson "The Way You Make Me Feel" à la télévision quand j'avais 3 ans, en 1991. Je me souviens avoir vu la tounée mondiale HIStory à la télévision en 1996. Mais ce qui m'a vraiment captivé était les concerts de célébration du 30e anniversaire à New York en 2001. J'avais 13 ans quand j'ai vu ce spectacle et je suis devenu complètement obsédé par celui-ci. A partir de là, je voulais absolument tout savoir au sujet de ce mystérieux et homme talentueux nommé Michael Jackson.

MJFrance: De notre expérience, nous constatons qu'il y a plus de livres qui ont été écrit depuis la mort de Michael Jackson que de son vivant. Comment expliques tu ce phénomène ?

Damien Shields: Vous avez raison - il y a certainement plus de livres sur lui depuis son décès qu'il n'y en avait eu au cours de sa vie. Il pourrait y avoir un certain nombre de raisons à cela, mais je pense que la raison principale est la dépendance du public aux tabloïds qui fournissaient des informations au cours de la vie de Michael. Et à cause de cela, il n' y avait pas vraiment un lectorat pour une véritable information sur Michael - en particulier sur son art. C'est une honte qu'il n'y avait pas des choses plus positives pour Michael à lire sur lui-même au cours de sa vie. J'aurais aimé qu'il ait été possible de faire une autobiographie couvrant sa carrière. Hélas, c'est maintenant à nous de faire en sorte que le vrai Michael Jackson soit documenté pour les générations à venir afin de l'étudier.

MJFrance: La plupart des livres sur Michael Jackson sont des biographies parfois intéressantes mais souvent pleines d'erreurs voir parfois de mensonges. La tendance aujourd'hui semble se diriger vers des livres de passionnés qui comme toi vont interviewer et prendre leurs renseignements auprès des personnes qui ont travaillé avec Michael Jackson. Va-t-on ainsi pouvoir avoir enfin la vérité sur l'HIStoire ? Est-ce que l'art du Roi de la Pop va enfin être mise en avant et servir ainsi son héritage artistique ?

Damien Shields: J'ai bon espoir que les livres auront tendance à se concentrer sur l'héritage artistique de Michael. Michael disait qu'il voulait être immortalisé par son art. Les œuvres de Joe Vogel, Chris Cadman, Susan Fast, Syl Mortilla, et beaucoup d'autres sont quelques-uns des meilleurs livres disponibles sur Michael Jackson - et ils sont axés sur l'art de Michael. Je pense que la conscience du public évolue et que nous faisons attention à ce que nous disons. Comme Michael le disait: "Les mensonges courrent des sprints, mais la vérité court des marathons." Plus le temps passe et plus nous verrons de plus en plus de livres sur son héritage artistique. Dans 100 ans, les seuls livres qui seront étudiés et référencés seront ceux qui seront sur son art.

MJFrance: Xscape Origins promet de découvrir des interviews et le récit même des personnes ayant collaboré avec Michael Jackson sur les titres inachevés figurant sur l'album Xscape. Avant-tout, que penses-tu de cet album ? Est-ce que tu apprécies les versions démo, les titres remixés ? Acceptes-tu la démarche qui a été mise en oeuvre afin de mettre au gout du jour ces titres non finalisés ?

Damien Shields: Je pense personnellement que les chansons inédites de Michael ne devraient pas sortir - pas si tôt après sa mort. Mais les chansons sont sorties, donc je pense qu'il est important pour le public de savoir d'où ces chansons viennent et comment elles ont été créés par Michael. La seule façon pour nous de pouvoir vraiment comprendre l'histoire de ces chansons est de parler avec les gens qui ont aidé Michael Jackson à les créer. Le livre Xscape Origins se concentre uniquement sur les versions démo originales. Ce sont, après tout, les seules versions qui sont les versions de MICHAEL. Les remixes ne sont pas les versions de Michael. L'Estate et Sony ont le droit de sortir ces choses, mais je ne pense pas que cela soit bénéfique à l'héritage de Michael et ce en aucune façon.

MJFrance: Les fans passionnés comme nous préfèrent les versions démos aux versions remixées. Nous avons malheureusement découvert sur le DVD accompagnant cet album des vidéos de tout ce qui concerne les remixs. Ne penses-tu pas que justement, un travail aurait été du être présenté, comme tu le fais dans ton livre, afin de découvrir d'ou viennent ces chansons avec l'apport du récit des personnes ayant collaborés avec Michael ?

Damien Shields: Comme je le disais, l'Estate et Sony sont habilités à agir à leur guise. Je pense vraiment que SI ils doivent sortir sa musique inédite, l'accent devrait être mis sur le fait d'expliquer d'où viennent ces chansons. En tant que fan de Michael Jackson je veux connaître le processus créatif. Je ne suis pas intéressé par des remixes, ou le processus de remixage - comme sur le documentaire Xscape. Je souhaite que l'Estate et Sony aient plus foi dans l'authentique travail d'origine de Michael Jackson plutôt que d'éditer, remixer, et tout changer pour un public «contemporain».

MJFrance: Quelles sont justement ces personnes avec qui tu as pu t'entretenir afin de parler des chansons de l'album Xscape ? Comment as tu pu entrer en contact avec elle et comme on peut peut-être s'en douter, étaient elles ravies de discuter de ce que fut cette expérience extraordinaire que de pouvoir travailler et voir évoluer les chansons de Michael Jackson ? Ont-elles racontés des choses auquelles tu ne t'attendais pas ou est-ce que cela confirme l'idée que tu te faisais de la manière dont travaillait Michael ?

Damien Shields: J'ai parlé avec environ 20 des collaborateurs de MJ pour ce projet et j'ai cité beaucoup d'entre eux, y compris Matt Forger, Michael Durham Prince, Brad Buxer, John Barnes, Cory Rooney, Brad Sundberg, Rodney et Fred Jerkins, Brian Vibberts, CJ deVillar et bien d'autres . Tout le monde était très enthousiaste à propos de soutenir ce projet, car il se concentre sur Michael Jackson l'artiste. Personnellement, j'ai appris BEAUCOUP de nouvelles choses lors des interviews de ces personnes. J'ai appris les mêmes choses que les fans apprennent maintenant en lisant le livre. Je suis si heureux de pouvoir enfin partager toutes ces merveilleux informations avec tout le monde.

MJFrance: On sent dans la démarche de ton livre mais également dans la plupart de tes interventions sur le net que tu es toujours à la recherche de la génèse des choses et c'est certainement le propre du journalisme. Pourquoi avoir voulu écrire un tel livre ? Penses-tu que le fan ou la personne qui apprécie tout simplement Michael Jackson dans tout l'art qu'il représente a envie de savoir comment les choses se sont réalisées ?

Damien Shields: Je suis juste un fan. Lors de l'écriture du livre, j'ai essayé d'écrire sur les choses qui m'intéressent, parce que si elles m'intéressent, je suis sûr qu'elles vont intéresser d'autres fans. Il est très important d'écrire sur la genèse de la musique. Je voulais écrire le livre pour révéler tous les détails des chansons, mais également pour raconter une histoire - de fournir un récit captivant pour chaque chanson, et de fournir également des informations sur certaines époques et périodes de la carrière de Michael. Beaucoup de collaborateurs de MJ m'ont expliqué qu'il était un conteur. Il aimait à raconter une histoire. Donc, je voulais le faire. Michael aimait à étudier les plus grands. Il a étudié ses idoles en permanence, à partir du moment ou il était jeune enfant jusqu'à ce qu'il était une superstar adulte. Je parle de cela dans le livre. Il n'a jamais cessé d'étudier les plus grands. Il est important qu'il y ait maintenant une littérature crédible et disponible pour les personnes qui aiment et idolâtrent Michael et qui veulent l'étudier. Michael était le plus grand de tous !

MJFrance: En espérant ne pas aborder un sujet trop sensible, nous avions suivi de près ton intention de sortir un livre sur le scandale de la chanson Breaking News et des titres Cascio de l'album "MICHAEL". Dans ce livre, peut-être un peu à l'image de Xscape Origins, tu promettais de dire toute la vérité sur ce scandale. Tu n'as malheureusement pas pu le sortir faute de financememt mais peux-tu nous en dire plus sur ce livre et si tu comptes le sortir un jour ?

Damien Shields: Le livre sur l'album "Michael" et les chansons controversées Porte-Cascio sortira certainement un jour. J'ai travaillé sur ce projet avec une équipe de personnes depuis 4 ans maintenant. Nous n'avons pas cessé de travailler sur ce projet. Nous avons fait une enquête approfondie et nous avons trouvé beaucoup de nouvelles informations révolutionnaires. Ce livre va certainement dire la vérité sur le scandale. Il ya tellement de choses à dire sur ce que les fans n'ont pas encore appris. Des trucs très intéressant. Ce livre pourra également fournir de nouveaux détails sur la musique authentique sur laquelle Michael travaillait durant ses dernières années. C'est un GROS projet et il prend beaucoup de temps à réaliser, mais quand nous le terminerons, il sera utile à lire. Nous voulons qu'il soit aussi détaillé, précis et complèt que possible. La vérité est la chose la plus importante.

MJFrance: Comme tu le sais certainement, les fans de Michael Jackson sont très nombreux en France. Avons-nous une chance de voir ton livre Xscape Origins sortir en français pour la plus grande joie des fans qui ne comprennent pas la langue anglaise ?

Damien Shields : Nous recherchons la possibilité de traduire le livre dans d'autres langues. Nous ne manquerons pas de vous le faire savoir si une version française sera disponible. Michael Jackson était une superstar mondiale qui a franchi toutes les barrières - y compris la barrière de la langue. Nous ne voulons pas laisser la barrière de la langue arrêter les fans qui voudraient en apprendre d'avantage sur Michael. Nous ferons tout notre possible pour partager ces informations avec le plus de fans possible.

MJFrance: Merci beaucoup de nous avoir accordé cette interview. As-tu un petit mot à rajouter aux fans qui lisent ces quelques lignes ?

Damien Shields : Je tiens à te remercier ainsi qu'MJFrance d'avoir discuter avec moi. J'aimerais aussi remercier les fans pour leur soutien avec le livre Xscape Origins. J'ai travaillé très dur sur ce projet et c'est un véritable plaisir que de pouvoir enfin partager cela avec vous tous. J'espère que tout le monde aimera.


Pour obtenir votre copie de Xscape Origins (version anglaise uniquement), il suffit de visiter www.xscapeorigins.com. Le livre est également disponible sur Kindle, iBooks, et Google Play.

En France, la version kindle en anglais est disponible chez amazon.fr


Source: MJFrance


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Message par Eddith Ven 10 Avr 2015 - 10:24



Damien est donc parti à la rencontre de ces artistes pour découvrir l’histoire de ces huit titres. Matt Forger (le célèbre ingénieur du son de Michael qui signe la préface du livre), Michael Prince, John Barnes, Corey Rooney, Fred Jerkins III, Brian Vibberts, CJ deVillar, Rodney Jerkins, Brad Buxer, Dr Freeze, Brad Sundberg, Kathy Wakefield, tous ont accepté de participer à ce projet où l’on découvre l’artiste Michael Jackson au travail, auprès de qui, même les meilleurs musiciens continuaient d’apprendre, l’icône musicale, mais également l’être humain, humble et sensible, et l’humanitaire

.voici un résumé avec quelques passages et citations.

1- Love Never Felt So Good
Ecrite en 1980, en collaboration avec Paul Anka, lors d’une session d’enregistrement de deux semaines dans son studio de Carmel où d’autres titres ont vu le jour (notamment 'I Never Heard', sorti sous le titre 'This Is It' et un inédit 'It Don’t Matter To Me'), 'Love Never Felt So Good' est toujours restée à l’état de démo et n’a jamais été retravaillée depuis 1980.

"Michael et moi avons commencé à s’occuper des titres sur lesquels nous travaillions. J’étais très impressionné par son processus de composition. Il savait comment créer une chanson, non seulement parce qu’il avait une qualité vocale incroyable mais parce qu’il avait une capacité à chanter une note jouée au piano pour lui". (p. 15)

"Michael a apporté beaucoup au titre de base avec tout ce qu’il a fait, ce sentiment de passion, de chaleur et de crédibilité qu’il a donné. Je suis là depuis longtemps, j’ai travaillé avec Tom Jones, Frank Sinatra, Elvis Presley et sur bien d’autres chansons, mais 'Love Never Felt So Good' a une place très très spéciale à cause de son histoire et parce que c’est Michael". (p. 20)

2- She was Loving Me a.k.a. Chicago
En 1999, alors qu’il est occupé à travailler sur son future album Invincible, au Marvin’s Room (anciennement les Marvin Gaye Studios) à Los Angeles, Michael invite les dirigeants de Sony Music à découvrir un des titres, 'Break of Dawn'. Cory Rooney, à cette époque Vice President Senior de Sony, est présent. Tommy Mottola propose à Cory d’écrire un titre pour l’album de Michael. Sur les conseils de Carol Bayer Sager (“Michael adore raconter des histories”), Cory écrit l’histoire de Michael rencontrant une femme qu’il pense lui être dévouée avant de s’aperçevoir qu’elle mène une double vie, avec un mari et des enfants.

Michael entend la démo du titre un vendredi et l’aime tellement qu’il est aux studios Hit Factory de New York le lundi suivant pour commencer l’enregistrement, sans rien changer : "J’étais sidéré" se souvient Rooney. "C’était génial. Qu’un mec comme lui accepte et adore ma chanson sans rien changer, c’était presque irréel. J’étais très ému". (p. 27)

Michael arrive en studios avec Seth Riggs, son coach vocal et demande la permission d’enregistrer les différentes parties sur deux jours: “Il était très poli. Il me demandait : si tu es d’accord j’aimerais chanter les couplets aujourd’hui car j’ai chauffé ma voix pour cette partie basse. J’aimerais chanter les parties hautes, le refrain, demain (…) j’échaufferai ma voix pour cela plus particulièrement. Je me disait que c’était étonnant qu’il me demande si c’était ok, et qu’il me demande la permission de faire ça, c’est quand même Michael Jackson". (p. 27, 28)

Rooney explique qu’ils "ont même utilisé certains des échauffements vocaux avec Seth Riggs qu’il [Rooney] avait enregistrés. Nous les avons utilisés comme add-libs au milieu de la chanson parce qu’ils étaient vraiment étonnants. Il [Michael] en était ravi" (p 31)

Alors que l’enregistrement n’a duré que peu de temps, Michael et Cory Rooney passent près d’un mois en studio, à travailler, à plaisanter, à rire et à parler : "Je sentais qu’il avait besoin de s’amuser et d’avoir un ami plutôt que quelqu’un qui le poussait à faire des chansons" (p. 33)

Michael rentre à Los Angeles et travaille sur 'Speechless' et Rooney sent bien que 'She Was Loving Me' n’était pas tout à fait le titre que Michael attendait.

Sa collaboration avec Rodney Jerkins va lui apporter ce qu’il espère, une relation que Rooney aidera à finaliser. Les relations entre Michael et Tommy Mottola sont ensuite devenues très sensibles, Mottola éloignant même Rooney de Michael.

Bien que les deux hommes se soient parlé environ huit mois avant la disparition de Michael, ce dernier n’a jamais entendu la version finalisée de 'She Was Loving Me', qui sera retravaillée pour l’album avec Taryll Jackson, le neveu de Michael.

Rooney se souvient que Michael se demandait pourquoi il avait choisi la ville de Chicago pour situer l’histoire de la chanson :

"Pourquoi as-tu choisi Chicago", lui a-t-il demandé lors d’une des sessions durant le mois d’avril 1999.
"Parce que cela sonne mieux que n’importe qu’elle autre ville", a répondu Rooney. "Je vais te le prouver. Essaye de la chanter en mettant une autre ville que Chicago. Ca n’ira pas".
Et Michael a essayé de chanter “I met her on the way to Chicago” en remplaçant Chicago par une autre ville. “I met her on the way to San Francisco… I met her on the way to New York… I met her on the way to Los Angeles”
“Tu vois, je te l’avais dit” lui a dit Rooney en rigolant, “Chicago est la seule ville qui marche".
"Mais la chanson ne s’est jamais appelée Chicago. Jamais. Elle s’est toujours appelée ‘She Was Loving Me’" (p.39)

3- Loving You
Michael écrit la démo de cette ballade au milieu des années 80 et l’enregistre au Red Wing Studio, un petit studio intimiste de la Vallée de San Fernando où il lui arrivait parfois de "développer des idées avant de les soumettre à Quincy Jones" déclare Matt Forger qui a travaillé sur le titre. Michael a également demandé l’aide de John Barnes qui a joué des instruments et créé des sons.

"Il était toujours à la recherche de nouveaux sons, et c’était un processus sans fin pour Michael, non seulement pour l’écriture et la création non stop de la musique mais également dans la manière unique, différente et spéciale de la créer" explique Matt Forger (p. 43)

A propos de 'Loving You', Forger se souvient que "c’était une bonne chanson mais qui n’a jamais été sérieusement considérée durant les sessions d’enregistrement de Bad. Comme ‘Free’, ‘I’m So Blue’, ‘What You Do To Me’, elle a été enregistrée mise de côté mais jamais retravaillée" (p. 46)

"C’est une belle chanson de Michael Jackson", explique Barnes, "elle ressemble en fait à une chanson que Michael aurait pu écrire pour Disney, une belle petite mélodie, mais elle n’a pas un niveau de grandeur que Michael donnait à sa musique. Ce n’était pas excellent. Il y a tant de chanson comme celle-ci dans les coffres" (p. 46)

4- A Place with No Name
Après son HIStory Tour, Michael Jackson rencontre par l’intermédiaire de son manager John McClain, le compositeur et producteur Dr Freeze qui lui propose trois titres : ‘Break of Dawn’, ‘A Place With No Name’ et ‘Blue Gangsta’. Michael les adore et les chansons deviennent sa priorité. Bien qu’artiste confirmé, Dr Freeze raconte comment il a été intimidé par Michael :

"C’était assez effrayant pour moi. C’est comme si je me retrouvais à l’école primaire, et que je ne savais plus rien à propos de la production. Avec Michael, j’ai tout réappris. Les autres producteurs et moi-même étions comme des étudiants face à un professeur. Avec Michael, c’est comme si nous ne connaissions plus rien du business. On devait tout recommencer, tout réapprendre. Il nous a appris à donner le meilleur. Michael était un perfectionniste… J’étais très nerveux, très nerveux, mais très honoré. Il connaissait tout de l’industrie de la musique, tout sur tout. Rien ne lui était inconnu, et il m’a beaucoup appris" (p. 49, 50)

"La chanson est inspiré de ‘A Horse With No Name’ du groupe America. Les paroles sont très profondes, j’ai voulu les rafraîchir et en faire une version pour les années 2000 »

" ‘A Place With No Name’ est une sorte de fuite. Une chanson où vous pouvez fermer les yeux et vous retrouver instantanément transporté dans un monde merveilleux (….) où les gens sont différents mais heureux. Cette chanson c’est comme une fuite de la vie de tous les jours".

Le titre est travaillé pour la première fois au Record Plant Recording Studios de Los Angeles en août 1998. CJ deVillar, qui assistait Dr Freeze, et bassiste accompli, est présent.

DeVillar souhaitait ajouter une partie live à la basse sur le morceau, qu’il jouerait lui-même, mais sans que Michael le sache. Il avait le rôle ingénieur du son sur ce morceau pas de bassiste. Il a donc attendu un jour où il pensait que Michael était parti du studio. Malheureusement Michael est revenu et alors même qu’il pensait se faire renvoyer, il s’est aperçu que Michael aimait ce qu’il entendait et l’a même encouragé à continuer.

"J’avais Michael en face de moi et il a poussé les enceintes jusqu’à "fort ". J’entendais sa voix, il dansait. J’étais en total immersion Michael Jackson. C’était comme si on m’avait changé, cela ressemblait à une bénédiction musicale, son aura et sa puissance ont envahit mon espace. Et la ligne de basse a été créée. Cela ne serait jamais arrivé s’il n’avait pas été là, parce qu’il était juste en face de moi. Il dansait, il faisait des grimaces, il m’encourageait, il faisait semblant de jouer de la guitare. Il me donnait des assertions pendant que je jouais et je les absorbais comme s’il était un fan dans le public. C’était comme un concert et il me produisait en live sur scène. (…) Son enthousiasme m’inspirait, c’était hypnotique et Freeze voulait que le morceau soit hypnotique" (p. 54)

Michael enregistre les sessions vocales en septembre 1998. "Quand il arrivait en studio pour enregistrer, il se mettait devant le micro et mettait le feu à la chanson. Quand il partait, le studio était en cendres et nos mâchoires par terre. C’était vraiment impressionnant à voir" , se souvient Dr Freeze. "Il chantait si bien", accorde deVillar. "Quand il était dans la cabine, de la magie en sortait. Je devais retenir mes émotions parce que je suis plus un musicien qu’un ingénieur du son. Quand Michael chantait, il atteignait de telles notes que j’aurais pu grimper sur mon siège (…)".  (p. 56)

Jusqu’en 2004, la chanson est améliorée : "Il l’a améliorée graduellement", explique Freeze, "c’était un travail incrémental. Il écoutait les différents mixes et changeait un détail ça et là. Il en avait le contrôle total. Il voulait que la chanson soit parfaite (…) C’est le genre de processus utilisé pour ce titre et pour tout l’album Invincible. Tout ce qui l’intéressait c’était d’avoir des titres qui seraient numéro un".

Le titre est revu en 2008, environ un an avant la disparition de Michael et c’est cette version, travaillée dans sa maison de Palomino Lane à Las Vegas, avec quelques différences avec celle 2004, qui se trouve sur le CD Xscape. Mais Michael n’a jamais touché à la ligne de basse enregistrée par CJ deVillar.

5- Slave To The Rhythym
Michael rencontre pour la première fois L.A. Reid et Babyface en 1990 lorsque Michael se voit remettre le BMI Award. Il les invite à Neverland et parlent des goûts musicaux de Michael qui leur avoue être un grand fan de la musique de sa sœur, Janet et d’autres titres produits par Jimmy Jam et Terry Lewis.

"Je suis un esclave de la musique" explique Michael. "Je suis une palette, je fais avec le moment. Vous devez faire ainsi parce que si vous pensez, vous êtes mort. Se produire ce n’est pas penser, c’est sentir la chose".

Suite à leur rencontre, Reid et Babyface sélectionnent du matériel pour Michael qui repère une démo faite uniquement de batterie et de basse. "Finissez-là" leur demande-t-il.

La session vocale a été enregistrée aux studios Larrabee, avec Bruce Swedien. "Il a enregistré la chanson vingt-quatre fois", se souvient Reid (….) "Il a chanté la chanson entière, du début à la fin, vingt-quatre fois, sans faire une pause (…) A chaque prise, il s’améliorait".

Le titre ne sera finalement pas sur l’album Dangerous. Michael la reprend au tout début des sessions d’enregistrement d’HIStory et d’Invincible mais sans jamais la considérer sérieusement.

Babyface continuera à travailler avec Michael. En 1996, il lui écrit ‘On The Line’ et participe également à l’écriture de ‘You Are My Life’.

6- Do You Know Where Your Children Are
Comme à son habitude lorsqu’il enregistre un album, Michael enregistre de nombreuses chansons. Cette démo est un des titres enregistrés durant les sessions de l’album Bad, et travaillé avec John Barnes, Bill Bottrell et Matt Forger.

Selon les personnes qui travaillaient avec Michael à la fin des années 70/début des années 80, celui-ci avait comme projet de réaliser un album évoquant des problèmes mondiaux allant de la famine et les questions politiques aux abus sexuels des enfants. Un certains nombres de titres ont été produits à cette époque là, dont 'Little Susie' (qui paraîtra sur l’album HIStory) ou 'Be Not Always' (sorti sur l’album Victory des Jacksons) et 'Do You Know Where Your Children Are' aurait certainement eu sa place sur un tel projet.

La chanson, dont le titre est inspiré d’une publicité télévisée ("Il est vingt-deux heures, Savez-vous où sont vos enfants"), est selon une note laissée par Michael, l’histoire "d’enfants qui grandissent dans une famille détruite où le père rentre soûl le soir, la mère se prostitue et où les enfants s’enfuient de la maison. (….) C’est un problème récurrent en Amérique. Ils deviennent les victimes de la prostitution, vendent leur corps" (p 73, 74).

Michael a, depuis toujours, été très sensible aux souffrances des autres et il a, à cette époque là, écrit beaucoup de chansons traitant de ce genre de sujet (‘Abortion Papers’, ‘Throwing Your Life Away, ‘Crack Kills’). Matt Forger explique que ces "sujets étaient évoqués dans les médias tout le temps mais Michael essayait de d’apporter à ces problèmes une conscience sociale sous une forme différente, avec la musique, faisant ainsi passer un message avec une mélodie et une accroche. Parfois quand vous approchez les gens de cette façon, le message est plus percutant, un peu comme Michael l’avait fait avec ‘We Are The World’. Il y a eu une énorme prise de conscience sur ce sujet qui avait besoin d’être adressée à l’échelle mondiale, et c’est quelque chose que Michael évoquait tout le temps. Au fond de son cœur, il sentait qu’il devait faire quelque chose". (p. 75)

Michael est témoin de scènes de rues, au retour de séances tardives en studios, qui l’affectent particulièrement. Il retransmet toute son émotion dans ses chansons : "Michael était tellement efficace quand il s’agissait de communiquer une émotion. Parfois, nous étions tellement pris par l’émotion lorsqu’on entendait une performance vocale de Michael. Il y a tant de fois où lorsqu’il chantait, cela vous prenait aux tripes et que les larmes montaient". (p 81)

Matt Forger et Bill Bottrell, avec sa "sensibilité rock", travaillent en tant qu’ingénieurs du son sur le titre et sont chargés de décrypter ce que Michael souhaite. "C’était mon objectif de comprendre ce qui était dans la tête de Michael, comment il créait les chansons et essayer d’extraire cette créativité en restant fidèle à ce qu’il pensait, en capturant son essence" explique Forger (p 77).

La clé était, selon Michael, de laisser la musique s’écrire tout seule : "Une chanson se créé seule. J’en suis juste la source à travers laquelle elle jaillit. Quand une chanson arrive à moi, j’entends les cordes, j’entends la basse, j’entends la batterie, tout arrive comme un package. C’est comme attraper une feuille qui tombe d’un arbre. C’est une des plus belles choses et une des plus spirituelles qui puisse arriver". (p. 78)

Finalement, ‘Do You Know Where Your Children Are’ ne sera pas utilisée pour l’album Bad, ni pour Dangerous, pour lequel il l’avait tout de même ressortie, ni pour HIStory où il a été demandé à Brian Vibberts d’apporter quelques changements mineurs sur la batterie.

7- Blue Gangsta
Ecrite par Dr Freeze et enregistrée durant les premières sessions d’Invincible à Los Angeles en 1998, ‘Blue Gansta’ fait partie des titres proposés à cette époque par le producteur. Freeze connaît l’intérêt de Michael pour les chansons évoquant des gangster (‘Al Capone’ qui est ensuite devenu ‘Smooth Criminal’, ‘Chicago 1945’, écrite sous l’ère Victory) et lorsqu’il lui présente ‘Blue Gangsta’, il a l’objectif de produire un nouveau ‘Smooth Criminal’, mais avec "quelque chose de plus moderne et plus ancré dans les années 2000".

Freeze produit la démo originale en composant le titre entier, avec les chœurs, ses propres synthés et cuivres avant de l’envoyer à Michael. Lorsqu’il a eu approuvé la démo, Michael a demandé à certains des musiciens et techniciens qui avaient travaillé sur ses précédents albums ou titres de l’accompagner : Greg Phillinganes, Jerry Hey, Eric Anest et Brad Buxer, Humberto Gatico, CJ deVillar.

"Apparemment Michael adorait ‘Blue Gangsta’ parce que y faire participer de tels noms est très cher" déclare Michael Prince qui a longtemps travaillé en studio avec Michael, Brad Buxer et Dr Freeze.

"Michael était le plus grand perfectionniste au monde" indique Buxer, "non seulement avec la musique, mais aussi concernant le son, son volume, comment il vous atteint, le résultat à l’oreille, la fréquence, et des tas d’autres choses. On ne parle plus seulement de chansons ou de mixages, on parle d’arrangement, d’amplitude et d’instruments sélectionnés pour la production". (p. 93)

Selon deVillar, Michael était, durant ces sessions d’enregistrement, à son apogée vocale : "Michael avait 40 ans lorsqu’il a enregistré ‘Blue Gangsta’. Son attitude mentale combinée à sa physicalité était au plus haut selon moi. Il y avait en lui une telle rythmique, les graves et les aigus, la force et le calme, et la manière dont il travaillait avec le micro, j’ai tellement appris de Michael (…) quand j’étais dans ce siège, j’avais l’impression qu’on m’enseignait. J’apprenais en l’enregistrant. La responsabilité était énorme pour moi. (…) A l’époque où il enregistrait ‘Blue Gangsta’, on voyait un génie ayant passé trente ans à modeler sa voix pour s’adapter à l’enregistrement. Il y a de la jeunesse et de la puissance dans sa voix mais aussi de l’élégance (…) et elles étaient au plus haut point lorsque nous enregistrions. L’élégance, l’expérience et la puissance se mariaient tellement bien, c’était incroyable. Je n’en revenais pas". (p 94- 95).

Comme souvent Michael a pris une copie du titre chez lui, à Neverland, pour essayer de l’améliorer, changer quelques détails. "Quand il revenait en studio, il écoutait attentivement [les propositions] mais au final, la décision lui revenait toujours. Il était le boss. Il était ouvert à toutes critiques ou suggestions qui pouvaient être bénéfiques à la chanson" (p 97).

Le titre est retravaillé en mars 1997 puis fuite en 2006 dans deux titres du rapper Tempamental, intitulés ‘Gangsta’ et ‘No Friend of Mine’. Une autre version fuite également en 2010, la dernière travaillée par Michael de son vivant. Ce sera finalement une des premières versions, une version sans les changements souhaités par Michael, qui sera présente sur l’album Xscape en 2014.

"Il était simplement la personne la plus merveilleuse avec qui on peut rêver de travailler" déclare Freeze. "Il était très humble et créatif. Du lever au coucher du soleil, il créait des sons, des mélodies, des harmonies. Il pouvait tout faire par lui-même. Michael était vraiment un instrument vivant" (p 101)

8- Xscape a.k.a. Escape
L’histoire du titre Xscape tient pour beaucoup dans la relation entre Michael Jackson et Rodney Jerkins, Fred Jerkins III et LaShawn Daniels, les co-auteurs du titre, qui commence au début de l’année 1999. Rodney Jerkins rencontre Michael par l’intermédiaire de Carol Bayer Sager et la relation est appuyée par Cory Rooney, alors même que Michael ne semble pas prêt à travailler avec lui. Michael propose cependant à Jerkins de créer de nouveaux sons, quel qu’ils soient.

"Il a changé toute ma perception de ce qu’est la créativité dans une chanson" explique Jerkins. "Je pensais que faire une chanson c’était juste s’assoir à un piano et écrire un texte et des mélodies. Je n’oublierai jamais cette histoire dingue. Michael m’a appelé et m’a dit : Pourquoi ne pas créer de nouveaux sons ? Je lui ai répondu : Que veux-tu dire ? Il m’a dit : Quelqu’un a bien créé la batterie non ? Quelqu’un a bien créé le piano ? Pourquoi n’inventerions-nous pas le prochain instrument ? C’était un mec de quarante ans, qui avait pratiquement tout fait mais qui avait toujours l’envie et qui disait "je veux créer un instrument". C’était fou. (…) Michael m’a dit : "Sors, va sur le terrain et créé des sons, ne fais pas comme tout le monde (…). Et je suis sorti, je suis allé sur le terrain et j’ai inventé des sons". (p. 107)

Jerkins et son équipe commencent à travailler au Record One Studios (Ocean Way), et suivent le conseil donné par Rooney, qu’il avait lui-même reçu de Carol Bayer Sager : "Michael aime raconter une histoire dans sa musique". 'You Rock My World' voit le jour. Et Michael remet l’équipe, qui travaille désormais dans le New Jersey pendant qu’il est à Los Angeles, au challenge et leur demande de ne travailler qu’avec lui.

Une des chansons produites durant ces sessions de 1999 est donc 'Xscape', à l’origine écrite 'Escape'. La première démo est présentée à Michael lors d’un coup de téléphone entre lui et Rodney Jerkins. Quand Michael l’entend, il devient fou et comme il l’avait fait quelques mois plus tôt avec ‘She Was Loving Me’, il veut l’enregistrer tout de suite. Mais au lieu de traverser le pays, Michael la chante au téléphone grâce à un nouvel appareil qui permet aux ingénieurs du son de capturer un audio en grande qualité. Michael e t Rodney se reverront quelque temps plus tard à Los Angeles pour enregistrer le lead vocal.

Durant deux ans, les deux hommes continuent de travailler le titre, ajoutant de nouveaux sons, échangeant des idées par téléphone mais finalement Michael n’a pas été autant présent en studio qu’il a pu l’être pour d’autres sessions, comme celle d’HIStory, selon Brian Vibberts.

"Quand nous travaillions sur Xscape, Michael disait : "Approfondis ! Il nous faut le son qui fait qu’on voudra l’entendre encore et encore".

Michael a voulu ajouter à Xscape une célèbre référence au film Little Caesar de 1931 (un film de gangster, comme il les aimait) en écourtant une des répliques, qu’il avait déjà samplée dans une version inédite d' 'Al Capone’ ("You want me ? You’re going to have to come and get me" à 2:38, dans cet extrait du film) qui est devenue "Want me ? Come and get me!” (à 5:02 dans la chanson)

Durant la deuxième phase de travail sur l’album Invincible, entre 2000 et 2001, Michael et Jerkins continuent de travailler sur Xscape. Jerkins se souvient que Michael lui a dit : "Attends que le monde entende Xscape".

"Michael adorait tout de cette chanson. L’énergie, les paroles. C’est comme une chanson prophétique. Ecoutez le bridge, MJ dit : "Quand je m’en irai, ce problème mondial ne tracassera plus". C’est puissant" explique Jerkins.

"Le truc à propos de Michael est qu’il pouvait travailler sur une chanson pendant des années. Il n’a jamais arrêté de travailler sur Xscape". (p. 121)

Les deux hommes ont continué à travailler sur le titre même après la sortie de l’album Invincible sur lequel, à la surprise de ceux qui avaient participé au projet, il n’a finalement pas été inclus.

"Quand nous avons fait Xscape, Mike sentait que c’était une de ses meilleurs nouvelles musiques" se souvient Jerkins. "Alors quand je lui ai demandé pourquoi Xscape n’ était pas sur Invincible, il m’a dit : "Non je ne la veux pas sur ce projet, je la veux pour mon prochain projet". Michael était très clair en me disant qu’un jour la chanson devait sortir" (p. 123).

Finalement le titre fuitera en 2002, à la grande déception de Michael.

Ce que Rodney Jerkins retient de son expérience avec Michael, c’est son désir d’être le meilleur. "Michael incarnait la grandeur dans tout ce qu’il faisait. Non seulement en tant qu’artiste, mais en tant qu’humanitaire, que personne. C’était ainsi. Il voulait être le meilleur et il le prônait tout le temps". (p. 124)

"Michael ne voyait rien d’autre qu’être le plus grand", déclare aussi LaShawn Daniels. "Dans tout ce que tu fais, tu dois être le meilleur ; c’est une des leçons les plus importantes qu’il nous a apprise…et c’est une leçon d’humilité que de faire partie de cet héritage".


Merci Damien Shields pour ces anecdotes et les nombreuses autres présentes dans ce livre, témoignages, comme on en voudrait plus souvent, de l’immense talent et la belle personnalité de Michael Jackson.

merci aussi à  Rachelmj pour la traduction http://www.onmjfootsteps.com/


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