Le Dr Friedberg commente l'attitude de Conrad Murray

par Aurélie Mer 18 Aoû 2010 - 16:36

LE DR BARRY FRIEDBERG, ANESTHÉSISTE, COMMENTE L'ATTITUDE DE CONRAD MURRAY

Le Dr Barry Friedberg, anesthésiste américain ayant plus de trente années d'expérience, a accepté de faire quelques déclarations aux médias concernant le rôle joué par le Dr Conrad Murray dans le décès de Michael Jackson. Il considère que la tragédie aurait pu être évitée et l'exprime en ces termes : "Dire que la mort de Michael Jackson était évitable revient à dire que la meilleure manière d'éviter de se blesser, c'est de ne pas sauter d'une falaise. Même s'il y a peu de différences en termes de logistique entre l'administration de Propofol dans un hôpital et l'administration dans un cadre privé - comme c'était le cas avec Jackson, ce n'est pas destiné à être utilisé comme somnifère intraveineux. Le Propofol est un médicament puissant qui est étonnamment efficace et bien toléré quand il est utilisé de manière appropriée lors de procédures chirurgicales. Le Dr Murray permettait essentiellement à Jackson de l'utiliser comme si c'était un analgésique en vente libre".

Comme dans toute bataille juridique d'envergure, les experts délivrent souvent des avis divergents. Contrairement à l'avocat Tom Mesereau, le Dr Friedberg pense que l'ex-médecin de Michael Jackson devra probablement purger une peine de prison. Mesereau avait expliqué le 6 juillet 2010 que les tribunaux en arrivaient rarement à condamner des médecins : "Souvenez-vous, il y a de nombreuses années, le médecin qui prescrivait à Elvis Presley des quantités déraisonnables de médicaments avait été accusé d'homicide involontaire et avait été acquitté. De mon point de vue, les jurys n'aiment pas condamner les médecins à moins qu'il y ait une quantité énorme de cas d'abus et de conduite criminelle. Si le médecin a commis une faute professionnelle, peut-être que cela relève d'un procès civil, peut-être que cela relève d'une audience administrative concernant son droit d'exercer. Mais je pense que beaucoup de gens sont peu disposés à assimiler ça à un crime", avait avoué l'avocat.

Friedberg, pour sa part, déclare : "La seule manière dont [Conrad Murray] se sortira de ça, c'est avec des chaînes et une combinaison orange. Même s'il n'a peut-être pas voulu tuer Jackson, Murray a clairement causé son décès involontairement. Qu'est-ce qui aurait empêché la mort de Jackson ? Un médecin instruit, qui, au minimum, aurait à la fois surveillé Jackson et contrôlé son oxygène, n'aurait pas mis son patient en danger de mort. S'il avait voulu être plus responsable, il aurait pu contrôler son métabolisme cérébral pour mesurer les effets du Propofol ce qui lui aurait évité d'administrer la dose qui a stoppé la respiration de Jackson".

Après avoir consulté les documents judiciaires actuellement accessibles au public, l'anesthésiste considère que trois éléments du dossier ne peuvent être contestés :
Le Propofol est le dernier d'une série de médicaments que le Dr Murray a admis avoir donnés à Michael Jackson.
Le médecin a reconnu avoir quitté la chambre peu après avoir administré le Propofol à l'artiste.
Le Propofol a été identifié par le médecin-légiste comme étant la cause du décès.
Le Dr Friedberg explique : "Laissez-moi insister énergiquement sur le fait que depuis son introduction en 1989 sur le marché nord-américain, des dizaines, si ce n'est des centaines de millions de patients ont reçu du Propofol en toute sécurité. C'était sûr parce que quelqu'un surveillait et contrôlait ces patients, deux activités apparemment absentes de la chambre de Michael Jackson le jour où il est mort. Jusqu'à récemment, le Propofol n'était donné que par des spécialistes de l'anesthésie expérimentés, comme les anesthésistes, les infirmières-anesthésistes ou même les assistants en anesthésie sous contrôle d'un superviseur. Quand il est utilisé en chirurgie, le Propofol est toujours contrôlé grâce à un électrocardiogramme, une mesure de la pression sanguine et du pouls. Aucun de ces dispositifs n'était apparemment utilisé quand le Dr Murray a administré la dose fatale. A ce stade, je ne pense pas que la question soit 'Le Dr Murray sera-t-il condamné ?' C'est plutôt 'Quand et combien de temps passera-t-il derrière les barreaux pour sa conduite irresponsable et inconsciente qui déshonore la vaste majorité des praticiens en exercice qui restent fidèles à leur serment de ne pas nuire'" ?

Source : ElusiveShadow.com / HMG

par Cathy Mer 18 Aoû 2010 - 19:47

Merci Aurelie. :)
C'est sur, s'il n'y a pas hoax il doit aller en prison. Quelle négligence.

par linda13 Mer 18 Aoû 2010 - 19:50

Merci Aurelie
Il ne mâche pas ses mots et il a raison
Mais bon pour nous il est préférable que Muray ne soit pas condamné

par **Rosaimée** Mer 18 Aoû 2010 - 20:23

Merci Aurélie!
Oui, si jamais il s'avère que tout çà s'est vraiment passé, cet homme méritera amplement d'aller en prison.
Sinon, le hoax me semble plus crédible que cette histoire de propofol pour ce qui le concerne, trop de bêtise dans le même homme, médecin en plus, trop étrange... :ange:
En même temps, on a les informations qu'on a bien voulu nous donner, mais la vérité quelle est-elle?