Where are they now? Dormeshia Sumbry-Edwards

[Eddith]

Dormeshia Sumbry-Edwards est un nom que beaucoup de fans de Michael Jackson ne connaissent peut-être pas. Mais si vous êtes un pur fanatique, vous pourriez trouver des similitudes avec Dormitia Sumdrie créditée dans le court métrage « You Rock My World » en tant que chorégraphe.

Eh bien, c'est la même personne ! Juste quelqu'un en post-production ne savait clairement pas comment épeler son nom !

À la fin des années 90, Michael Jackson voulait apprendre les claquettes. Il a ensuite demandé à Debbie Allen de l'aider à trouver un bon professeur de claquettes. « Lorsqu'ils m'ont demandé de trouver le meilleur professeur de claquettes, j'ai choisi Paul Kennedy. Je savais que Paul serait discret. Michael et Paul sont venus chez moi où j'avais un studio », se souvient Allen.

«J'avais la plus haute estime que Michael s'entraînerait et travaillerait en dehors de son propre cadre, mais rien n'était en dehors de son cadre. Ce fut un grand voyage créatif de le voir évoluer. Michael était bon. Il venait du même monde que Sammy Davis et pouvait tout comprendre. Mon sol a encore ses empreintes. Je prenais soin du petit Prince [du fils aîné de Jackson] pendant les cours et nous allions souvent dans la cuisine et mangions du pain de maïs. Michael était un fan de Fred Astaire et Astaire un fan de Michael. C'était une admiration mutuelle. Ce n’était pas une surprise qu’il ait autant de succès », dit Allen.

Les cours avaient lieu le soir, généralement une ou deux fois par semaine pendant un certain temps, jusqu'à ce que l'emploi du temps de Michael devienne trop compliqué. Selon Allen, la mère de Jackson, Katherine, l'a amené à Broadway pour voir ses spectacles, "Sweet Charity" et "West Side Story", et elle se souvient que Janet y était également présente. Katherine a soutenu Broadway et a veillé à ce que ses enfants voient de nombreux spectacles.

Lorsque Paul Kennedy est tombé malade et ne pouvait plus assister aux cours avec Michael, Kennedy a téléphoné à Dormeshia Sumbry-Edwards pour lui dire que Michael Jackson cherchait un professeur de claquettes/chorégraphe et l'a encouragée à passer un entretien.

Sumbry-Edwards est une danseuse de claquettes accomplie qui s'est formée dans le studio des Kennedy et a été la seule danseuse de claquettes dans "Bring In" Da Noise, Bring in "Da Funk" de Savion Glover. Elle est considérée comme l’une des meilleures danseuses de claquettes au monde et beaucoup la classent au sommet.

Michael Jackson a emmené Sumbry-Edwards à Paris pour une interview en 1997. Michael avait beaucoup de questions : « Pouvez-vous danser comme les Nicholas Brothers ou Fred Astaire ? À quelle vitesse pouvez-vous bouger vos pieds ? Michael s'est allongé sur le ventre, la tête très près de ses pieds et a dit : « Comment faites-vous pour extraire tous ces sons ? Répétez l'opération aussi vite que possible. Pouvez-vous m'apprendre comment faire ça ? Sumbry-Edwards se souvient.

Sumbry-Edwards n’a su si elle avait obtenu le poste que deux ans plus tard. Pouvez-vous imaginer la surprise lorsqu'elle a décroché le téléphone chez elle et que Michael était en ligne. "Que se passe-t-il?" » a-t-il demandé avant de l'inviter à travailler avec lui. Elle a expliqué qu'elle terminait "Noise/Funk" (1999) et qu'elle était enceinte. Il lui a demandé de reprendre contact après son accouchement, lorsqu'elle serait prête.

En quelques mois, elle l’était. «Nous avons travaillé n'importe quand et n'importe où», «à Los Angeles plusieurs fois, mais surtout à Las Vegas chaque week-end», explique Sumbry-Edwards. Elle prenait l'avion le vendredi soir, travaillait le samedi et le dimanche, puis rentrait à New York le dimanche soir. Cela a duré environ deux mois. Ils ont également travaillé ici et là entre Vegas, Los Angeles et West Palm Beach, en Floride. «Pendant que nous étions en studio, nous étions seuls et j'ai appris à le connaître en tant que personne», explique Sumbry-Edwards. « Il était parfaitement conscient de tout : des problèmes du monde, de la religion, de la famille et de tout ce qui concernait la vie en dehors du divertissement. C’était un homme et un père avec d’excellentes relations avec ses enfants.

Après le 11 septembre, Jackson a appelé Sumbry-Edwards et lui a proposé d'amener toute sa famille en Californie pendant deux semaines pendant qu'ils travaillaient. Ils avaient un emploi du temps varié, mais sa famille appréciait le temps passé en Californie, à West Palm Beach, en Floride et à la maison du Ranch.

"Michael nous invitait à dîner et pendant que cela se préparait, nos enfants passaient du temps avec ses enfants avant nos séances." Michael était occupé à faire beaucoup de choses et quand ils travaillaient, ils travaillaient généralement environ quatre heures par jour. "Michael sait exactement ce qu'il veut", déclare Sumbry-Edwards. « La plupart du temps, c'était sans musique, mais une fois, il a joué une chanson que Janet avait enregistrée et a dit que c'était sa préférée. Il a dit qu'il aimait ce sentiment et qu'il voulait faire quelque chose avec ce sentiment », se souvient Sumbry-Edwards. « Que voyez-vous ici ? » Sumbry-Edwards se souvient que Michael lui avait demandé quand il avait besoin de son aide chorégraphique. «Il reculait et me laissait créer», dit-elle. « Il faisait quelques changements et ensuite je le décomposais avec les changements. C'était un perfectionniste et en quatre heures, nous pouvions travailler quatre bars. Il ne continuerait pas tant qu'il ne serait pas complètement à l'aise avec un seul mouvement. De cette façon, il a intégré le matériau et en a fait une partie de lui-même. Il l'a peaufiné avant de continuer. J’ai vu la passion dans son travail, très intense. « Parfois, [Michael’s youngest son] Blanket se rendait au studio. Au cours des deux dernières années, ils ont travaillé à Las Vegas dans un studio chez lui. Une fois, nous avons tous les deux fait une erreur et Blanket se tenait à la porte en train de rire. Nous avons tous les deux vécu un moment spécial. C'était doux de l'avoir là. Michael adorait les claquettes. Il aimait les frères Nicholas et Fred Astaire. Il était clair sur ce qu’il voulait. Il aimait le rythme. Il s'asseyait et regardait.

Michael a également dédié ses propres chaussures de claquettes à Dormeshia : « Dorrmeshia : "Dormeshia, tu es excellente honnêtement !"
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Michael Jackson a travaillé pour apprendre à taper. Il a eu deux ans de technique avant de faire autre chose. Il a appris l'ABC des claquettes : exercices de mélange, pagaie et roulis, roulis de crampes, retraits, retraits, pas de temps propres. » Ils ont tous les deux fait toutes les bases. La plupart du temps, Sumbry-Edwards arrivait tôt au studio, enfilait ses chaussures et s'échauffait en l'attendant. Lorsque Michael entrait, il ne l'arrêtait pas mais s'asseyait et observait. Quand elle avait fini, il disait : « Wow ! Ces rythmes sont géniaux » et voudrait parfois incorporer ses improvisations dans ce qu’elle faisait. Sumbry-Edwards considère Jackson comme l'un des plus grands artistes du monde. «Michael a inspiré les danseurs au fil des décennies», déclare Sumbry-Edwards. "En 2009, il y a encore des artistes en herbe qui étudient Michael."

La dernière fois que Sumbry-Edwards a travaillé avec lui, c'était en septembre 2008 et elle devait participer à un segment de claquettes pour la tournée « This is It ».

Elle a souvent rendu hommage à Michael comme ici avec une chorégraphie de claquettes « Smooth Criminal » en 2017 :
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Aujourd'hui, Dormeshia continue de faire des claquettes et de chorégraphier. Elle présente actuellement un spectacle au Joyce Theatre de New York intitulé « Unsung Sheroes of the 20th Century » qui met en lumière les danseuses de claquettes noires qui ont surmonté les barrières d'un domaine dominé par les blancs et les hommes. L’œuvre rend hommage aux légendaires saboteurs Cora LaRedd, Mable Lee, Harriet « Quicksand » Browne, Juanita Pitts et bien d’autres dans une démonstration pleine d’entrain de rythme et de son. Vous pouvez trouver plus d'informations ici.

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