Critique du Michael Jackson Book Club : "Michael Jackson : La magie, la folie, toute l'histoire, 1958-2009"

[Eddith]

"Michael Jackson : La magie, la folie, toute l'histoire, 1958-2009" Par J. Randy Taraborrelli

Révisé par Elizabeth Amisu, MA, PGCE, rédactrice en chef du Journal of Michael Jackson Academic Studies et auteur de The Dangerous Philosophies of Michael Jackson: His Music, His Persona, and His Artistic Afterlife.

"Je ne peux pas imaginer un monde sans Michael Jackson." (p. 702, La magie et la folie, 2009)

Michael Jackson: The Magic, the Madness, the Whole Story, 1958-2009 (ci-après appelé simplement The Magic and the Madness avec diverses citations entre parenthèses) pourrait être appelé le bon, le mauvais ou le truand, selon à qui vous demandez . D'où j'ai lu, il s'empile dans le monde universitaire et a été largement cité comme une source crédible, qui a été largement utilisée dans Making Michael 2016 de Mike Smallcombe : Inside the Career of Michael Jackson avec 23 instances dans les notes sources. Il a également été inclus dans Man in the Music: The Creative Life and Work of Michael Jackson 2011 du Dr Joseph Vogel; Michael Jackson and the Quandary of a Black Identity de Sherrow O. Pinder en 2021, et dans Otherness and Power: Michael Jackson and His Media Critics de Susan Woodward en 2014.

The Magic and the Madness est comme un mastodonte, du point de vue de la biographie et pourquoi ne le serait-il pas?
Postérieurement à l'autobiographie Moonwalk de Michael Jackson de trois ans, c'était vers 1993 que les allégations de Chandler ont éclaté, peut-être la plus grande histoire à écraser les ondes de la vie de Jackson; c'était là quand l'affaire Arvizo a été portée devant les tribunaux et que le New York Post voulait que Michael Jackson le fasse, et je cite leur titre plutôt sinistre, "Sweat, Freak".

Taraborrelli est là depuis longtemps, a été décrit comme "objectif" et "révélateur" par un homme qui prétend avoir connu Jackson depuis qu'ils étaient tous les deux adolescents et il y a des photos pour le prouver.
De plus, le Daily Mail le décrit comme "le livre le plus faisant autorité jamais écrit sur Michael Jackson".

Malgré les nobles éloges du Daily Mail, d'autres détestent vraiment le livre, convaincus qu'il s'agit d'une diatribe stupide qui ne rend pas justice à Jackson.
Cependant, il est difficile de trouver une thèse, un essai ou un article rédigé de manière académique qui n'ait pas une certaine influence de La magie et la folie.
Alors, qu'est-ce que c'est exactement ?
Eh bien, ce n'est pas la biographie la plus réussie de J. Randy Taraborrelli, cette réalisation revient à La vie secrète de Marilyn Monroe et Elizabeth: La biographie d'Elizabeth Taylor.

Ce qui est fascinant à propos de Taraborrelli, c'est la façon dont The Magic and the Madness imprègne à la fois la communauté des fans de Michael Jackson et la divise.

Michael Jackson s'exprime à fond dans sa propre autobiographie, Moonwalk, qui ne va que jusqu'en 1988, pas assez loin pour beaucoup. Bien que Jackson se soit peut-être senti plus à l'aise pour s'exprimer dans la chanson, le désir de ses fans et de nombreux non-fans de voir sa vie exprimée par écrit ne peut et ne sera pas nié.

La magie et la folie est aussi lourde que son sujet éponyme, on peut pardonner à de nombreux fans de s'y opposer. Cependant, c'est un tournant qui ne sera pas nié. Ce qui me vient à l'esprit en termes de provenance, c'est sa taille. Il pourrait être décrit comme un tome, plutôt que simplement comme un livre. Par expérience, il est malsain et dangereux d'écrire un petit livre sur Michael Jackson ; on manquera tellement et on omettra trop d'événements et de phases précieux dans la vie de Jackson.

Taraborrelli semble avoir attrapé la foudre dans une bouteille avec son tome de 823 pages. L'une des choses que j'aime particulièrement à propos de The Magic and the Madness est son index complet, recensant tout, de la dépendance à la scène au SIDA. Taraborrelli prétend avoir utilisé "littéralement des milliers d'articles de journaux et de magazines sur Michael Jackson" - sa bibliographie contient des sources allant du New York Times à Rolling Stone et de nombreux livres et articles entre les deux, y compris la propre autobiographie de Jackson, Moonwalk. Taraborrelli se cite même pour plus d'une douzaine de publications.

Taraborrelli comprend également des notes de source, qui sur plus de vingt pages (dans la première édition) servent à justifier et à corroborer sa version des événements et comprend une gamme de documents accessibles au public, tels que des certificats de mariage et de naissance, des documents judiciaires et des dépôts de litige que Taraborrelli coopte pour confirmer son « manuscrit de mille pages ». Sur le plan narratif, Taraborrelli divise la vie de Jackson en segments faciles à digérer, choisissant de s'inspirer des titres et des sous-titres de Moonwalk, par exemple. ‘Just Kids with a Dream’ (p. 4 Moonwalk) avec son édition 2003-2004 avec des titres de chapitre sensationnels tels que ‘Booze, Naked Women… and Michael Jackson?’ (p. xiv/646 The Magic and the Madness 2004).

"C'est triste, voire tragique. C'est une personne tellement privilégiée, un homme comblé de toutes les bénédictions de la gloire, de la fortune et de la famille. On se demande pourquoi il semble impossible alors, aucun moyen du tout, pour Michael Jackson de mener une vie bonne et digne – et heureuse. (p. 665 La magie et la folie 2009).

Le texte de présentation de l'édition 2009 décrit la biographie comme « faisant autorité, vivante et souvent émouvante », ce qui laisse présager la question, qu'attendons-nous d'une bonne biographie ? Celui qui est une simple liste de faits et d'événements ou celui qui donne vie à ces événements d'une manière captivante et passionnante. Alors, quels sont, le cas échéant, les défauts de The Magic and the Madness ? Eh bien, l'art joue le second rôle dans la vie personnelle, par opposition à Man in the Music: The Creative Life and Work of Michael Jackson où l'art vient au premier plan et où les événements de la vie personnelle sont drapés autour de réalisations artistiques.

Quant à la biographie du berceau à la tombe, The Magic and the Madness reste la meilleure que nous ayons, incorporant toutes ces choses que les fans et les non-fans vénèrent chez l'artiste. Il n'y a pas moyen de s'en éloigner tout comme il n'y a pas de réinventer la roue. La vérité est que Magic and the Madness était le premier du genre et a été mis à jour si nécessaire. Alors que le livre a atteint son trentième anniversaire, il reste encore beaucoup à discuter lors de l'engagement avec lui.

Elizabeth Amisu - Membre du Michael Jackson Book Club




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