Traduction de la suite d’une ancienne interview de Katherine Jackson…
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Traduction de la suite d’une ancienne interview de Katherine Jackson…
Voici la suite des extraits de l’interview de Katherine Jackson dont nous vous parlions les 24 et 28 janvier ainsi que les 12, 16, 24 février et 1er mars dernier. Elle a été publiée sur la page You Tube « Celebrity Classified » dont vous pouvez voir la vidéo ici. Il s’agit de la dernière partie de cette interview. Cependant, une autre interview de Katherine devrait être diffusée prochainement.
Selon vous, quelle est la plus grosse erreur que Michael a faite dans sa vie ?
Sa plus grosse erreur ? Selon moi, sa plus grosse erreur a été celle qu’il n’a pas faite lui-même, mais que ses avocats ont faite lors de la première accusation. Ce sont ses avocats qui l’ont faite. Il était tellement occupé à faire sa tournée que je ne pense pas qu’il ait vraiment su ce qu’il se passait, à quel point c’était grave. Je n’arrêtais pas d’appeler là-bas et de dire à son agent de sécurité Bill Bray, qui était à ses côtés depuis très longtemps, qu’il ferait mieux de revenir et de voir ce qu’il se passait. Ces gens faisaient en sorte que cette chose paraisse tellement vraie. Je pense que c’est la plus grosse erreur, il n’a pas lutté, ils lui ont dit qu’il ne devrait pas se battre, alors qu’il m’a dit qu’il voulait se battre parce qu’ils mentaient sur son compte, donc il voulait se battre. Mais ils ont dit non.
Avez-vous quelque chose à dire aux autres mères qui voudraient que leur enfant accède au monde du show business à un très jeune âge ?
Je ne regrette pas que Michael ait intégré le monde du show business à un très jeune âge, donc je ne peux pas dire que je suis contre. Mais c’est ce que les mères veulent que leurs enfants fassent. Mais je dirais qu’il faut veiller à ne pas brûler les étapes, et il faut s’assurer que l’enfant ait beaucoup de temps pour grandir et pour… profiter de la vie, sans consacrer tout son temps au travail, et ne penser que travail, travail, travail, tout le temps.
C’est un bon conseil.
Ils doivent s’assurer que leurs enfants prennent leur temps et profitent de leur enfance parce que… le monde est cupide, je veux dire par là que quand ces gens voient que votre enfant a du talent, ils le pressent comme un citron, parce qu’ils savent qu’ils peuvent en tirer beaucoup d’argent. Ils ne lui laissent pas le temps de profiter de son enfance. Et le rôle des parents est de s’assurer que leur enfant ait de jeunes années saines, et qu’il puisse regarder en arrière quand il sera adulte en se disant qu’il a passé du bon temps. Qu’il y a eu du travail, mais aussi… il y a eu beaucoup d’exigences vis-à-vis de Michael, pour qu’il fasse les choses qu’il faisait quand il était enfant. Il n’a pas manqué son enfance, il en a profité aussi, mais pas autant qu’il l’aurait souhaité.
Auriez-vous souhaité le protéger davantage en grandissant, et dire: « Ça suffit, il doit rentrer à la maison, il a besoin de dormir, il a besoin de jouer ». Auriez-vous souhaité faire ça ?
A l’époque les enfants ne l’auraient pas fait.
Auriez-vous souhaité le faire ?
Pardon ?
En tant que mère.
En tant que mère, quoi ?
Auriez-vous aimé vous imposer plus en disant: « Hey, maintenant ça suffit. Michael a besoin de rentrer à la maison. Il a besoin de se reposer. Il travaille trop dur. Il est jeune » ?
Vous savez, à cette époque-là, Michael aimait ce qu’il faisait. Est-ce que j’aurais aimé dire: « Ça suffit »… oui, j’aurais pu le dire. Mais c’est son père qui était avec lui tout le temps. Et je ne réalisais pas qu’il travaillait si dur.
Vous conseillez que les enfants aient plus de temps pour profiter de leur enfance. Auriez-vous souhaité faire ça pour Michael ? Si vous pouviez revenir en arrière, diriez-vous: « Joe, ça suffit. Laisse-lui plus de temps » ?
Oui, je le ferais… Mais je ne l’ai pas fait parce que je ne réalisais pas qu’ils faisaient travailler Michael comme ça… je ne dirais pas qu’ils le faisaient travailler trop dur. Mais je ne réalisais pas… je n’y pensais pas puisque son père était avec lui tout le temps. Mais la façon dont Michael a grandi et la façon dont il en parlait… j’ai réalisé qu’il avait raté beaucoup de choses, plus que ce qu’il aurait souhaité, et j’aurais dû intervenir. Mais à l’époque je ne l’ai pas fait, parce que je pensais que tout allait bien.
Pensez-vous que les choses auraient été différentes pour lui si vous étiez intervenue ?
Oh oui, elles auraient été différentes.
Comment ?
Parce que j’en aurais parlé avec son père, et aussi si Michael m’en avait parlé. Mais à l’époque il disait qu’il aimait ce qu’il faisait, et même si ensuite il a dit qu’il avait loupé son enfance, il disait qu’il adorait ce qu’il faisait.
Il a payé un lourd tribut… pour sa célébrité.
Oui.
Pensez-vous que ça en valait la peine ?
A l’époque… Considérer les choses par rapport à un prix qu’il a payé, c’est quelque chose qu’il ne voyait pas sous cet angle. Il avait le sentiment de s’être amusé. Ce n’est qu’après, j’imagine, qu’il a pensé qu’il avait loupé son enfance, parce que je sais qu’à certains moments il a probablement… voulu… comme quand nous étions dans l’Indiana, les enfants étaient à la maison en train de répéter, et tous les autres enfants… il n’étaient pas vraiment en train de jouer dehors, mais il disait qu’ils jouaient dehors. Ils étaient tous derrière la porte ou derrière la fenêtre en train de les écouter chanter et jouer de la musique, vous voyez, quand le groupe jouait. Et Michael chantait. Mais je suis sûre que parfois les enfants auraient préféré jouer dehors.
Il a partagé son talent avec le monde entier. C’était un don, un don qu’il a fait pour le monde entier. Quel est le plus grand cadeau qu’il a fait au monde entier ?
Le plus grand cadeau que Michael a fait au monde entier ? Montrer son talent, et j’imagine, ses chansons, c’est le plus grand don que Michael a fait au monde entier. Michael était une personne affectueuse. Et c’est ce que je veux que les gens retiennent de lui, parce qu’ils ne le comprenaient pas. Ils ne savaient pas qu’il était comme ça, vous le savez ? Et le monde a découvert Michael quand il était enfant… mais je pense que la majorité des gens le connaissaient mieux.
Vous saviez que Michael était talentueux, mais saviez-vous qu’il deviendrait le plus grand artiste de tous les temps ?
Non. Vous savez, quand les enfants étaient petits, et qu’ils enchaînaient les concours de jeunes talents, je savais qu’ils étaient suffisamment talentueux pour être repérés et acceptés. Donc je pense que puisque le monde entier a constaté que Michael était talentueux, ils l’ont accepté, parce qu’il avait le talent qu’il avait.
Merci de rester si longtemps et d’être aussi patiente avec nous.
Merci à vous. Ça fait beaucoup pour aujourd’hui. Je ne sais pas ce qui ne va pas chez moi.
Non, tout va bien. Nous avons eu tellement d’interruptions, tellement de sujets difficiles à aborder. Je le sais, et j’apprécie.
Vous regardez ça ?
Intervention inaudible d’un technicien.
Oh, le vent est vraiment si fort ?
Oui !
Nous ferions mieux de rentrer à la maison.
Nous tournons donc si tout le monde veut bien s’installer. D’accord, dernière question. On tourne toujours !
Oh oh ! [Rires]
Ma chère, vous êtes absolument magnifique. Plan sur la magnifique femme maintenant. Je pense que tout le monde est en place.
Que ressentez-vous à l’idée que Michael ne sera jamais oublié, dans toute l’histoire ?
Qu’est-ce que je ressens à l’idée que mon fils ne sera jamais oublié ? J’en suis heureuse, mais je veux que l’on se souvienne de lui comme quelqu’un de bien, et non pas comme ce que beaucoup ont dépeint de lui. Parce que ce n’était pas lui. Je veux que l’on se souvienne de lui comme d’un homme bon, affectueux et gentil, qui ne ferait pas de mal à une mouche. Comme quelqu’un qui donnerait sa chemise, qui était gentil avec tout le monde. Et spécialement avec les enfants, parce qu’il n’aurait jamais fait ce qu’ils pensaient qu’il avait fait, et ils ne l’auraient jamais pensé s’ils l’avaient mieux connu. Ils ne pensaient qu’à être méchants et ils voulaient le voir en prison. C’est tout. Et je ne sais pas pourquoi, et il ne sait pas pourquoi, mais il me l’a souvent dit, et certaines personnes l’ont dit à d’autres, il avait l’impression qu’ils voulaient sa peau, qu’ils voulaient le tuer. Et il a toujours pensé qu’ils le tueraient pour ce qu’il avait, parce que beaucoup de gens ne voulaient pas qu’il ait le catalogue et d’autres choses. Il ne l’a pas volé, il l’a acheté. Et d’autres personnes auraient eu la chance de faire la même chose si elles l’avaient voulu. Je ne sais pas pourquoi…
Ils ont essayé de le faire tomber tout au long de sa vie, mais il a continué.
Je sais. Ils l’ont fait. Ils ont essayé de le faire tomber, et c’est pour cette raison qu’ils l’ont fait. C’était comme… comme quelqu’un qui lâche un chien sur vous. Et il ne vous lâche plus.
Où a-t-il trouvé la force de se relever, de persévérer ?
Je ne sais pas vraiment. Mais je pense que c’est parce qu’il savait qu’il était innocent de toutes ces choses. La plupart des gens, quand ils sont coupables, ne peuvent pas continuer. Mais il savait. Je pense que c’était pour ça.
Traduction: PYC. MJFrance
Eddith- Bloody
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Traduction de la suite d’une ancienne interview de Katherine Jackson…
Voici la suite des extraits de l’interview de Katherine Jackson dont nous vous parlions les 24 et 28 janvier ainsi que les 12, 16 et 24 février dernier. Elle a été publiée sur la page You Tube « Celebrity Classified » dont vous pouvez voir la vidéo ici.
Pour ceux qui ne connaissent pas Michael, qui n’ont jamais eu la chance de le rencontrer, qui est-il ?
Mon fils ?
Oui.
Mon fils est l’une des personnes les plus gentilles. Je ne dis pas ça parce que je suis sa mère. La personne que tout le monde voudrait rencontrer, la plus affectueuse, la plus généreuse personne qu’on puisse rencontrer. Mais il était incompris. Il a fait beaucoup. Il a donné beaucoup. Si vous descendez Las Vegas Boulevard à Las Vegas, les montagnes russes juste au-dessus des hôtels : Michael Jackson. Le spectacle aquatique qu’on peut voir au Mirage : Michael Jackson.
Je crois que c’était au Bellagio.
Le Bellagio, oh oui. Michael Jackson. Je crois que c’était la scène du bateau.
Treasure Island.
Oui, Treasure Island… Merci pour votre aide je n’arrive plus à réfléchir… Michael Jackson. Michael a fait certaines choses pour lesquelles les gens n’ont jamais réalisé que c’était lui qui les avait faites. Il a été appelé à aller à Vegas par Steve Wynn. Michael m’a appelée ensuite pour me dire pourquoi il avait été sollicité et… il a beaucoup fait pour Vegas. Quand vous voyez les montagnes russes au-dessus des hôtels : Michael Jackson. Il ne les possédait pas, mais c’était ses idées. A l’époque, Vegas ne se portait pas très bien. Donc ils voulaient savoir quoi faire pour se relancer. Donc il leur a dit : « La seule chose dont vous avez besoin, c’est de faire venir les familles », parce qu’à l’époque, les enfants n’allaient pas à Vegas. Il n’y avait que des parents. Parfois ils emmenaient leurs enfants mais c’était seulement… je crois qu’ils ne pouvaient aller qu’au Caesar’s Palace. C’était le seul endroit, le seul hôtel où les enfants pouvaient entrer. Parfois ils proposaient des spectacles, des numéros de cirque là-bas. Il leur a conseillé de s’orienter vers les familles. Les parents pourraient donc venir et emmener leurs enfants, parce que la plupart du temps, ils n’ont personne pour les garder. Et ils auraient la possibilité de venir en vacances, et de passer leurs vacances ensemble en famille. Donc il leur a dit… comment ça s’appelle ? Le volcan et tous ces trucs ?
Treasure Island, le Bellagio.
Oui, Treasure Island, le Bellagio. Il a beaucoup fait. Il est même allé en Europe. Je crois que c’était en France, parce que je l’ai rejoint là-bas, et il les aidait avec… ils voulaient qu’il vienne les aider avec Disneyland… Eurodisney, et il était là-bas. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé par la suite, mais il les a aidés, je ne sais pas ce qu’il s’est passé après.
Il y a donc beaucoup de choses que le monde ignore sur votre fils.
C’est vrai.
Pensez-vous que vous connaissiez très bien Michael ?
Qui ?
Vous. En tant que mère.
Oui, je le connais bien. Je connais chacun de mes enfants. J’ai l’impression que oui. Parfois. Michael était une personne affectueuse, gentille, et généreuse. Même quand il était petit… lui et Marlon n’ont qu’un an d’écart, il est le plus jeune. Quand Marlon tombait malade, il s’asseyait à son chevet sur son lit et il pleurait, parce qu’il savait que son frère ne se sentait pas bien. Voilà à quel point il était gentil.
La façon dont il était incompris…
C’est ce qui me blessait le plus. La façon dont le monde ne comprenait pas Michael, c’est ce qui me blessait plus que quoi que ce soit d’autre, parce que je savais quel genre de personne il était. Ses amis proches savaient quel genre de personne il était. Mais parfois on se fait de l’argent en salissant le nom de quelqu’un. De nos jours personne ne veut rien savoir de vos bonnes actions. On préfère faire des gros titres avec de mauvaises choses. Et c’est ce qu’ils ont fait, je pense, parce que… la Bible parle de tout ça, des âmes sombres qui salissent le nom des gens, vous voyez, qui calomnient. Ils n’en avaient rien à faire. Et ça me blesse plus que tout, parce que d’une certaine façon, il est incompris. La plupart des gens croient ce qu’ils voient, ce qu’ils lisent, et ce n’était que des mensonges.
Pensez-vous qu’à un moment les gens vont arrêter de dire de mauvaises choses sur votre fils ?
Je l’espère. Je ne sais pas comment les choses vont évoluer. Ce que les gens voudront faire. Mais aussi longtemps que Satan fera son œuvre par l’intermédiaire des gens, je ne sais pas ce qu’ils seront capables de faire.
Michael était-il spirituel ? Pieux ?
Oui, il était spirituel.
Pensez-vous que ça l’ait aidé ?
Oui. Je l’ai élevé… j’étais Témoin de Jehovah, et il venait avec moi à la Salle du Royaume la plupart du temps. Il était baptisé en tant que Témoin de Jehovah. Et Michael était très spirituel. Mais au fil du temps il a fini par s’en détourner. Son but était d’être une bonne personne, de faire ce qu’il faisait, et de s’inquiéter des gens autour de lui. Je pense qu’il l’était… je sais qu’il était spirituel, il croyait en Dieu, et il essayait de faire ce qui était bien.
Pensez-vous qu’il avait fini par pardonner à Joe ?
Vous voulez dire Joseph, son père ?
Oui son père.
Bien sûr. Il était juste… Michael a parlé de son père qui le battait. Mais le fait est qu’aujourd’hui, les gens n’abordent plus les choses comme ils le faisaient à l’époque. Tout le monde, quand les enfants se comportaient mal… tout le monde donnait des coups de ceinture. Aujourd’hui, on ne peut pas le faire. Et je pense que Michael, en prenant du recul, en y pensant… parce que tous ses frères l’ont vécu aussi quand ils faisaient quelque chose de mal, et… il a offert beaucoup de cadeaux à son père, il a aidé son père quand il en avait besoin, et je suis sûre qu’il a donné… personne ne lui a demandé de le faire, il s’est contenté de le faire. Je sais que Michael a pardonné à son père. C’était juste quelque chose dont il voulait parler. Ils étaient toujours… il va toujours le voir, vous savez, son père lui rendait toujours visite.
Avez-vous été blessés quand Michael a dit ça à propos de Joseph ?
Non, ça ne m’a pas blessée. Je pensais juste: « Mon Dieu… les gens faisaient ça à l’époque, pourquoi est-ce qu’il en parle ? ».
Pensez-vous que Michael faisait trop facilement confiance ?
Oui je pense que c’était le cas. Est-ce qu’il faisait trop confiance ? Bien sûr. Avant son décès, et juste après le procès de 2005, il est venu me voir et il m’a dit: « Maman, je n’ai confiance en personne. La seule personne en qui j’ai confiance, c’est toi ». Parce que ceux qui l’approchaient mentaient sur son compte, vous voyez, et ensuite ils s’éloignaient. Et beaucoup de gens ont témoigné contre lui, parce qu’ils ont reçu de l’argent pour le faire. Et il m’a dit: « Je n’arrive pas à croire que les gens soient comme ça ».
La plus grosse erreur qu’il ait faite… ce n’est pas lui qui a fait cette erreur mais ses avocats… au moment de la première accusation, c’est son avocat qui l’a faite. Il était tellement occupé sur sa tournée, jusqu’à… je ne pense pas qu’il ait vraiment su ce qu’il se passait, à quel point les choses étaient graves. Et je n’arrêtais pas de l’appeler et de dire à son garde du corps Bill Bray, qui est resté à ses côtés pendant longtemps, qu’il fallait qu’il revienne pour voir ce qu’il se passait. Ces gens étaient en train de faire paraitre ces choses si réelles, vous voyez. Et je pense que la plus grosse erreur a été de ne pas se battre contre ça, et ils lui ont dit qu’il ferait mieux de ne pas lutter, parce qu’il m’a dit qu’il voulait se battre. Parce qu’ils mentaient à son sujet, et il voulait se battre. Mais ils lui ont dit non.
Traduction: PYC. MJFrance
Eddith- Bloody
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Re: Traduction de la suite d’une ancienne interview de Katherine Jackson…
SUITE
Après le départ de Michael à Bahreïn, il est revenu pour faire ces concerts. Racontez-moi brièvement.
Un concert à Bahrein ?
Quand il a fait This Is It.
Quand Michael est allé en Angleterre pour annoncer ce qu’il a qualifié de dernier concert, baptisé This Is It, il n’y avait que 10 concerts prévus, c’est ce qu’il avait dit qu’il ferait. Et alors qu’ils ont mis les billets en vente, ils ont augmenté à 40, puis à 50. Mais Michael ne voulait pas faire 50 dates. Il me l’a dit. Il m’a dit: « Maman, je ne veux pas faire 50 concerts ». Mais il était fier de voir que tout s’était vendu aussi vite. Il en était fier, mais il ne voulait pas le faire. J’ai ensuite découvert comment ils avaient structuré les spectacles, et je n’ai pas cessé de les appeler pour leur dire: « Mon fils ne peut pas travailler comme ça ». Vous savez, même quand il était plus jeune, quand il travaillait, il ne faisait qu’un ou deux concerts par semaine, pas tous les deux jours, à faire le spectacle encore et encore, c’est beaucoup trop. Et il a dit… ce qui est drôle c’est qu’il savait que je ne parlais jamais de rien, mais j’était juste inquiète de les voir le surmener. Il n’avait pas fait ça depuis dix ans, voire plus, et je sais qu’il ne pouvait pas juste se jeter à l’eau et faire de tels concerts. J’étais fière qu’ils aient vendu autant de tickets sur autant de dates, mais je n’étais pas contente de la façon dont ils avaient prévu ce qu’il devait faire, et je n’étais pas contente du nombre de concerts qu’ils voulaient qu’il fasse.
Que ressentait Michael à l’idée que même après dix ans sans faire de scène, il était toujours capable de vendre ? Pas un concert, pas 10, mais 50.
Il se sentait bien à ce sujet. Il m’a appelée et il m’a dit: « Devine quoi ? », je lui ai répondu: « Quoi ? », et il a dit: « On en est maintenant à 50 dates maman ». Et j’ai dit: « Quoi ?! Tu vas faire tout ça ? ». Et il m’a dit: « Je ne peux pas faire 50 concerts, je ne me suis engagé que pour 10 ». Mais ils ont continué à le poursuivre jusqu’à ce que je… j’ignore s’il a signé pour 50 dates, mais je sais qu’ils ont essayé de l’amener à les faire. Et ils avaient vendu les places. Je pense qu’ils avaient la pression d’avoir vendu toutes ces dates.
Pensez-vous qu’il avait l’impression d’être revenu au sommet ?
Je ne sais pas. J’imagine que oui.
Parce qu’il était encore capable de vendre des places pour 50 concerts ?
Oui. Après avoir été absent pendant des années.
Et après avoir regardé This Is It… je ne sais pas si vous l’avez vu, mais le spectacle promettait d’être génial.
Je ne l’ai pas vu. Je ne peux pas me résoudre à le regarder. Ses enfants… nous les avons préparés à trois reprises, à trois moments différents, nous les avons habillés pour qu’ils aillent le voir, parce que c’était une projection privée étant donné qu’ils n’étaient pas allés le voir. Ils ont dit d’accord, nous allons le regarder. Mais au dernier moment ils ont dit: « Grand-mère, nous ne pouvons pas regarder ». Parce qu’ils n’étaient pas encore remis de la mort de leur père. Ils sentaient qu’ils n’y arriveraient pas. Et à ce jour ils ne l’ont pas encore vu, et je ne l’ai pas vu. Mais je pense que je suis prête à le regarder maintenant. Je ne suis pas très sûre. C’est juste quelque chose de très difficile à faire. La pire chose au monde est de perdre un enfant, c’est lui qui aurait dû m’enterrer. Je n’aurais jamais dû être obligée d’enterrer mon enfant. Mais c’est comme ça… parfois.
Vous vous inquiétiez pour lui, vous pensiez qu’il ne pouvait pas faire 50 concerts. Donc quand vous avez reçu un appel ce jour-là pour vous rendre à l’hôpital, saviez-vous au fond de votre cœur que quelque chose n’allait pas ?
Non. Mon mari m’avait appelée ce matin-là, mais je n’étais pas là, quelqu’un d’autre a répondu au téléphone, j’assistais à l’office, tout le monde sait que je suis Témoin de Jehovah. Et quand je suis rentrée à la maison, j’ai reçu un appel me demandant de me rendre à l’hôpital, parce que mon mari a appelé et m’a dit que l’un des fans autour de la maison a dit… ils m’ont appelé et ils m’ont dit que quelqu’un était sorti de la maison de Michael et avait été emmené sur un brancard et était parti en ambulance, et j’ai demandé pourquoi on m’appelait. J’ai dit que ça pouvait être n’importe qui, que ça ne pouvait pas être Michael. Vous êtes à la fois inquiète et contrariée contre eux qu’ils vous disent ça. Donc quand ils m’ont rappelée plus tard, ils m’ont dit de venir à l’hôpital, et j’y suis allée, et j’ai juste pensé qu’il était sans doute malade, ou quelque chose comme ça, mais quand je suis entrée personne ne parlait. Personne ne voulait parler de ce qu’il se passait. Finalement ils m’ont emmenée dans une pièce, moi et mon neveu, ils m’ont raconté toute l’histoire, et j’ai dit: « Que s’est-il passé ? Que s’est-il passé ? Vous voulez dire qu’il ne s’en est pas sorti ? ». Et personne n’a rien répondu. Puis ils ont fini par dire: « Non, il ne s’en est pas sorti ». Je ne sais pas… je crois que juste après j’ai commencé à hurler, et je me suis évanouie… je ne me suis pas évanouie mais j’étais comme dans un autre monde. Vous savez, c’est la chose la plus douloureuse au monde, d’entendre que l’un de vos enfants est mort.
Quand vous vous retournez sur sa vie aujourd’hui, auriez-vous souhaité qu’il ne devienne jamais une star ?
Pardon ?
Auriez-vous préféré qu’il ait une vie différente ? Après l’avoir perdu ? Est-ce que le jeu en valait la chandelle ?
Non, je n’ai jamais… vous savez, tout ça… je n’ai jamais souhaité qu’il ait vécu une vie différente. Il adorait la vie qu’il menait. Il disait toujours qu’il avait loupé son enfance, mais il n’aurait jamais rien échangé contre ce qu’il était…
Je n’ai aucun regret sur la vie que Michael a vécue, il adorait sa vie, et il adorait chanter. Je sais qu’il disait qu’il n’avait pas eu d’enfance. Il a eu une enfance, mais pas autant qu’il l’aurait souhaité, parce qu’il a commencé à chanter à l’âge de 5 ans. Je me souviens être allée au spectacle de fin d’année, il était seulement en maternelle, et il a chanté Climb Every Mountain, et… oh mon Dieu… Et son grand-père m’avait accompagnée. Je l’ai regardé, papa pleurait comme un bébé, ce petit garçon qui était là en train de chanter de tout son cœur. Mais de toute façon… oh, je suis désolée. Vous pouvez couper ça ? [en pleurs].
Non, c’est magnifique. Quand vous pensez à Michael aujourd’hui, de quoi vous souvenez-vous ?
Pardon ?
Quand vous pensez à Michael aujourd’hui, quel souvenirs… vous viennent à l’esprit ?
Vous savez quoi ? Pas plus tard que ce matin, et chaque matin quand je me réveille, mon bébé est dans mon esprit [en pleurs]. Oh mon Dieu, je suis désolée. Je suis vraiment désolée, je n’avais pas l’intention de réagir comme ça.
Ce n’est pas grave, vous allez bien ?
Je vais bien.
Vous n’avez pas besoin de vous excuser.
[Pause]
Maintenant que Michael n’est plus là, comment voulez-vous que l’on se rappelle de lui ?
J’aimerais que les gens se souviennent que Michael était une personne gentille et généreuse. Et je ne peux pas… je ne vois pas ce que je pourrais dire d’autre, parce qu’il y a eu tellement de mensonges sur lui, et je ne veux même pas en parler, je veux juste que l’on se souvienne que Michael Jackson était une personne affectueuse et gentille. Tellement de gens ont menti à son sujet, il était juste incompris. Il n’était que générosité, entraide, gentillesse. Tout le reste… contentez-vous de l’oublier.
Qu’essayez-vous de dire ?
J’essaie juste de dire… je parlais de… je n’aime pas parler de ça, laissez les gens savoir ce qu’il a fait.
Je voudrais que vous aidiez les gens à avoir une meilleure compréhension de ce qu’il était. On le surnommait « Wacko Jacko »…
C’était, vous savez, il n’est pas possible que Michael ait pu être fou. Peu importe qu’ils essaient de le surnommer « Wacko Jacko ». Il ne serait pas arrivé si loin en étant stupide ou fou. Donc ils peuvent arrêter ça. Tout ce qu’ils voulaient, c’était vendre des journaux, c’est tout. Les tabloïds sont la raison pour laquelle toutes ces choses ont été publiées sur lui.
Quand je pense à Michael, quand je me retourne sur sa vie, il n’y a pas un jour de ma vie où je ne pense pas à lui. C’est comme… comme quand les gens disent qu’ils voient leur vie défiler sous leurs yeux, quand quelque chose est sur le point d’arriver, c’est comme ça que je regarde Michael. Je me souviens de son tout premier cri, quand le médecin lui a donné une claque sur les fesses [en pleurs], jusqu’à sa mort, et presque tous les jours… je devrais dire tous les jours, même ce matin, c’est la première chose à laquelle je pense. Je sais que je surmonterai grâce à la prière, mais pour le moment, c’est tout simplement trop dur. Parce que je pense que chaque enfant signifie beaucoup pour une mère, et mon enfant signifiait beaucoup pour moi. Et le fait que je sois encore là, alors qu’il est parti… c’est lui qui aurait dû assister à mes funérailles, pas l’inverse, en train de les écouter… en train de lire des histoires sur lui. Il ne reviendra plus jamais jusqu’à… je crois en la résurrection, et je pense sincèrement que je reverrai mon fils. Et je prie pour que ce jour arrive.
Traduction: PYC.MJFrance
Après le départ de Michael à Bahreïn, il est revenu pour faire ces concerts. Racontez-moi brièvement.
Un concert à Bahrein ?
Quand il a fait This Is It.
Quand Michael est allé en Angleterre pour annoncer ce qu’il a qualifié de dernier concert, baptisé This Is It, il n’y avait que 10 concerts prévus, c’est ce qu’il avait dit qu’il ferait. Et alors qu’ils ont mis les billets en vente, ils ont augmenté à 40, puis à 50. Mais Michael ne voulait pas faire 50 dates. Il me l’a dit. Il m’a dit: « Maman, je ne veux pas faire 50 concerts ». Mais il était fier de voir que tout s’était vendu aussi vite. Il en était fier, mais il ne voulait pas le faire. J’ai ensuite découvert comment ils avaient structuré les spectacles, et je n’ai pas cessé de les appeler pour leur dire: « Mon fils ne peut pas travailler comme ça ». Vous savez, même quand il était plus jeune, quand il travaillait, il ne faisait qu’un ou deux concerts par semaine, pas tous les deux jours, à faire le spectacle encore et encore, c’est beaucoup trop. Et il a dit… ce qui est drôle c’est qu’il savait que je ne parlais jamais de rien, mais j’était juste inquiète de les voir le surmener. Il n’avait pas fait ça depuis dix ans, voire plus, et je sais qu’il ne pouvait pas juste se jeter à l’eau et faire de tels concerts. J’étais fière qu’ils aient vendu autant de tickets sur autant de dates, mais je n’étais pas contente de la façon dont ils avaient prévu ce qu’il devait faire, et je n’étais pas contente du nombre de concerts qu’ils voulaient qu’il fasse.
Que ressentait Michael à l’idée que même après dix ans sans faire de scène, il était toujours capable de vendre ? Pas un concert, pas 10, mais 50.
Il se sentait bien à ce sujet. Il m’a appelée et il m’a dit: « Devine quoi ? », je lui ai répondu: « Quoi ? », et il a dit: « On en est maintenant à 50 dates maman ». Et j’ai dit: « Quoi ?! Tu vas faire tout ça ? ». Et il m’a dit: « Je ne peux pas faire 50 concerts, je ne me suis engagé que pour 10 ». Mais ils ont continué à le poursuivre jusqu’à ce que je… j’ignore s’il a signé pour 50 dates, mais je sais qu’ils ont essayé de l’amener à les faire. Et ils avaient vendu les places. Je pense qu’ils avaient la pression d’avoir vendu toutes ces dates.
Pensez-vous qu’il avait l’impression d’être revenu au sommet ?
Je ne sais pas. J’imagine que oui.
Parce qu’il était encore capable de vendre des places pour 50 concerts ?
Oui. Après avoir été absent pendant des années.
Et après avoir regardé This Is It… je ne sais pas si vous l’avez vu, mais le spectacle promettait d’être génial.
Je ne l’ai pas vu. Je ne peux pas me résoudre à le regarder. Ses enfants… nous les avons préparés à trois reprises, à trois moments différents, nous les avons habillés pour qu’ils aillent le voir, parce que c’était une projection privée étant donné qu’ils n’étaient pas allés le voir. Ils ont dit d’accord, nous allons le regarder. Mais au dernier moment ils ont dit: « Grand-mère, nous ne pouvons pas regarder ». Parce qu’ils n’étaient pas encore remis de la mort de leur père. Ils sentaient qu’ils n’y arriveraient pas. Et à ce jour ils ne l’ont pas encore vu, et je ne l’ai pas vu. Mais je pense que je suis prête à le regarder maintenant. Je ne suis pas très sûre. C’est juste quelque chose de très difficile à faire. La pire chose au monde est de perdre un enfant, c’est lui qui aurait dû m’enterrer. Je n’aurais jamais dû être obligée d’enterrer mon enfant. Mais c’est comme ça… parfois.
Vous vous inquiétiez pour lui, vous pensiez qu’il ne pouvait pas faire 50 concerts. Donc quand vous avez reçu un appel ce jour-là pour vous rendre à l’hôpital, saviez-vous au fond de votre cœur que quelque chose n’allait pas ?
Non. Mon mari m’avait appelée ce matin-là, mais je n’étais pas là, quelqu’un d’autre a répondu au téléphone, j’assistais à l’office, tout le monde sait que je suis Témoin de Jehovah. Et quand je suis rentrée à la maison, j’ai reçu un appel me demandant de me rendre à l’hôpital, parce que mon mari a appelé et m’a dit que l’un des fans autour de la maison a dit… ils m’ont appelé et ils m’ont dit que quelqu’un était sorti de la maison de Michael et avait été emmené sur un brancard et était parti en ambulance, et j’ai demandé pourquoi on m’appelait. J’ai dit que ça pouvait être n’importe qui, que ça ne pouvait pas être Michael. Vous êtes à la fois inquiète et contrariée contre eux qu’ils vous disent ça. Donc quand ils m’ont rappelée plus tard, ils m’ont dit de venir à l’hôpital, et j’y suis allée, et j’ai juste pensé qu’il était sans doute malade, ou quelque chose comme ça, mais quand je suis entrée personne ne parlait. Personne ne voulait parler de ce qu’il se passait. Finalement ils m’ont emmenée dans une pièce, moi et mon neveu, ils m’ont raconté toute l’histoire, et j’ai dit: « Que s’est-il passé ? Que s’est-il passé ? Vous voulez dire qu’il ne s’en est pas sorti ? ». Et personne n’a rien répondu. Puis ils ont fini par dire: « Non, il ne s’en est pas sorti ». Je ne sais pas… je crois que juste après j’ai commencé à hurler, et je me suis évanouie… je ne me suis pas évanouie mais j’étais comme dans un autre monde. Vous savez, c’est la chose la plus douloureuse au monde, d’entendre que l’un de vos enfants est mort.
Quand vous vous retournez sur sa vie aujourd’hui, auriez-vous souhaité qu’il ne devienne jamais une star ?
Pardon ?
Auriez-vous préféré qu’il ait une vie différente ? Après l’avoir perdu ? Est-ce que le jeu en valait la chandelle ?
Non, je n’ai jamais… vous savez, tout ça… je n’ai jamais souhaité qu’il ait vécu une vie différente. Il adorait la vie qu’il menait. Il disait toujours qu’il avait loupé son enfance, mais il n’aurait jamais rien échangé contre ce qu’il était…
Je n’ai aucun regret sur la vie que Michael a vécue, il adorait sa vie, et il adorait chanter. Je sais qu’il disait qu’il n’avait pas eu d’enfance. Il a eu une enfance, mais pas autant qu’il l’aurait souhaité, parce qu’il a commencé à chanter à l’âge de 5 ans. Je me souviens être allée au spectacle de fin d’année, il était seulement en maternelle, et il a chanté Climb Every Mountain, et… oh mon Dieu… Et son grand-père m’avait accompagnée. Je l’ai regardé, papa pleurait comme un bébé, ce petit garçon qui était là en train de chanter de tout son cœur. Mais de toute façon… oh, je suis désolée. Vous pouvez couper ça ? [en pleurs].
Non, c’est magnifique. Quand vous pensez à Michael aujourd’hui, de quoi vous souvenez-vous ?
Pardon ?
Quand vous pensez à Michael aujourd’hui, quel souvenirs… vous viennent à l’esprit ?
Vous savez quoi ? Pas plus tard que ce matin, et chaque matin quand je me réveille, mon bébé est dans mon esprit [en pleurs]. Oh mon Dieu, je suis désolée. Je suis vraiment désolée, je n’avais pas l’intention de réagir comme ça.
Ce n’est pas grave, vous allez bien ?
Je vais bien.
Vous n’avez pas besoin de vous excuser.
[Pause]
Maintenant que Michael n’est plus là, comment voulez-vous que l’on se rappelle de lui ?
J’aimerais que les gens se souviennent que Michael était une personne gentille et généreuse. Et je ne peux pas… je ne vois pas ce que je pourrais dire d’autre, parce qu’il y a eu tellement de mensonges sur lui, et je ne veux même pas en parler, je veux juste que l’on se souvienne que Michael Jackson était une personne affectueuse et gentille. Tellement de gens ont menti à son sujet, il était juste incompris. Il n’était que générosité, entraide, gentillesse. Tout le reste… contentez-vous de l’oublier.
Qu’essayez-vous de dire ?
J’essaie juste de dire… je parlais de… je n’aime pas parler de ça, laissez les gens savoir ce qu’il a fait.
Je voudrais que vous aidiez les gens à avoir une meilleure compréhension de ce qu’il était. On le surnommait « Wacko Jacko »…
C’était, vous savez, il n’est pas possible que Michael ait pu être fou. Peu importe qu’ils essaient de le surnommer « Wacko Jacko ». Il ne serait pas arrivé si loin en étant stupide ou fou. Donc ils peuvent arrêter ça. Tout ce qu’ils voulaient, c’était vendre des journaux, c’est tout. Les tabloïds sont la raison pour laquelle toutes ces choses ont été publiées sur lui.
Quand je pense à Michael, quand je me retourne sur sa vie, il n’y a pas un jour de ma vie où je ne pense pas à lui. C’est comme… comme quand les gens disent qu’ils voient leur vie défiler sous leurs yeux, quand quelque chose est sur le point d’arriver, c’est comme ça que je regarde Michael. Je me souviens de son tout premier cri, quand le médecin lui a donné une claque sur les fesses [en pleurs], jusqu’à sa mort, et presque tous les jours… je devrais dire tous les jours, même ce matin, c’est la première chose à laquelle je pense. Je sais que je surmonterai grâce à la prière, mais pour le moment, c’est tout simplement trop dur. Parce que je pense que chaque enfant signifie beaucoup pour une mère, et mon enfant signifiait beaucoup pour moi. Et le fait que je sois encore là, alors qu’il est parti… c’est lui qui aurait dû assister à mes funérailles, pas l’inverse, en train de les écouter… en train de lire des histoires sur lui. Il ne reviendra plus jamais jusqu’à… je crois en la résurrection, et je pense sincèrement que je reverrai mon fils. Et je prie pour que ce jour arrive.
Traduction: PYC.MJFrance
Eddith- Bloody
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Re: Traduction de la suite d’une ancienne interview de Katherine Jackson…
SUITE
Quand vous accompagniez Michael au tribunal, vous étiez à ses côtés tous les jours. Qu’aviez-vous à l’esprit ?
Quand j’accompagnais Michael au tribunal pour cette affaire en 2005, quand ce garçon l’a accusé, j’ai prié tous les jours pour que mon fils sorte de ce tribunal, parce que je savais… je ne priais pas pour qu’il soit libéré, je priais pour la vérité, je priais tous les jours: « Mon Dieu, s’il-te-plaît, fais en sorte que la vérité éclate », parce que je savais que si la vérité éclatait, mon fils sortirait de ce tribunal. Parce que je savais qu’il n’avait agressé personne. Il n’aurait jamais fait ça. Il aimait trop les enfants. Il me disait souvent: « Maman, ce dont ils m’accusent, c’est tellement faux, je préfèrerais me taillader les poignets plutôt que de faire du mal à un enfant ».
Le jour où ils ont lu le verdict, aviez-vous quelque chose à dire à Michael avant de vous rendre au tribunal ?
Nous… non, je lui ai juste dit qu’ils étaient prêts, qu’il fallait y aller, pour qu’ils lisent… vous savez… bref, je n’arrive même plus à y penser. Je pense à ce jour-là. Nous nous sommes dépêchés d’y aller et ils ont commencé… ma famille, moi, nous tous, nous avons commencé à nous donner la main. Et quand ils ont lu le verdict, et qu’à chaque fois on entendait: « Non coupable ». Je ne…
Comment vous sentiez-vous ?
Je me sentais bien parce que c’était ce pour quoi j’avais prié. J’avais prié pour la vérité. Parce que dans mon esprit je me disais aussi: « Si mon fils a réellement fait cette chose terrible, alors il devrait être puni ». Mais je savais qu’il ne l’avait pas fait. Je savais qu’il ne l’avait pas fait. Mais… Je crois qu’il y en avait dix, n’est-ce pas ? Dix ou douze ? J’ai été tellement heureuse que le jury ait écouté et ils peuvent, vous savez…
Ils lui ont fait passer des moments très difficile.
Oui c’est vrai. Quand vous dites « ils », de qui parlez-vous ?
Le comté de Santa Barbara.
Oh mon Dieu. Santa Barbara, c’était le pire pendant ce procès. Sneddon… mon Dieu. Je ne… je ne veux pas parler de lui. Je préfère ne rien dire parce que ce ne serait pas très gentil, parce que je sais comment il s’est comporté. Je sais comment il a agi. Il savait que Michael n’avait rien fait. Il y avait d’autres personnes, à qui il avait essayé de faire faire de mauvaises choses. L’un d’eux était un avocat. Il a fait beaucoup de choses malhonnêtes, et il le savait mieux que quiconque. Mais il l’a fait de toute façon. Puis j’ai su que l’un de ses fils était condamné à la prison pour avoir fait quelque chose.
Racontez-moi, comment était-ce à Neverland quand ils ont envoyé toutes ces voitures et qu’ils ont perquisitionné. Et Michael n’avait rien fait.
Je pense que c’est la pire chose au monde, ce qu’ils ont fait. On a dit qu’il y avait à peu près 75 voitures de police, ou quelque chose comme ça, qui ont débarqué sur la route de Neverland, mais ils se sont vantés en disant: « Non, nous avons 79 voitures ». Vous voyez… Ensuite, le soir qui a suivi, je crois que c’était le soir-même, ou le lendemain soir, Sneddon se vantait en disant: « Enfin, on l’a eu ! », il était presque en train de danser en disant ça. Il savait mieux que quiconque.
Les médias ont écrit toutes ces histoires qui ont fait penser que Michael allait perdre.
Perdre ?
La façon dont ils ont couvert le procès. Ils ne traitaient que les mauvais côtés de l’affaire.
Diane Dimond était là quand les procureurs venaient dire des choses horribles. Et Diane Dimond se précipitait hors du tribunal et parlait aux médias. Et une fois que vous sortez, ils ne vous laissent plus rentrer. Quand nous… quand la défense a prouvé que ces gens auraient mieux fait de se taire parce qu’ils mentaient, personne n’a écrit ça, ils n’écrivaient que les mauvaises choses. Et c’est ce que les gens ont eu, uniquement de mauvaises choses. Et c’est ce que le monde… non, rien.
Quand Michael a été acquitté de toutes les charges, a-t-il eu une conversation avec vous ? Comment était-il ce jour-là ?
Ce jour-là, nous sommes rentrés à la maison. Nous étions tous si heureux. Personne n’a pratiquement rien dit. Certains ont pleuré. Certains souriaient, était heureux qu’il soit libre, et… bref…
Désolée, je sais à quel point il est difficile pour vous de vous remémorer ces moments-là.
Oui, vraiment.
La fin est heureuse, mais il a payé un lourd tribut.
Oui c’est le cas.
Pensez-vous que ça l’ait changé ?
Oui j’en suis sûre. Il a quitté l’Amérique pour Bahreïn après ça et il y est resté un moment, et ils restaient en contact. Et je demandais toujours à Grace: « Comment va-t-il ? », et elle répondait: « Oh maman, nous nous amusons tellement ». Je crois qu’il essayait d’oublier.
Il était libéré des médias.
Oui.
Si cette histoire avec Chandler était vraiment arrivée… Michael est un petit gars, Chandler aurait pu le réduire en bouillie. Si ça avait été vrai, il lui aurait cassé la figure. Puis il aurait appelé les flics. Il savait que Michael n’avait rien fait, il voulait de l’argent. Et Jordan a écrit dans le journal: « Mon père voulait savoir ce que ça faisait d’être un homme riche ». Quel culot.
Jordan Chandler a presque 30 ans maintenant. Il est adulte. Si vous pouviez lui dire quelque chose, que lui diriez-vous ?
Je lui demanderais pourquoi son père a fait ça. Vous savez, il y avait un enregistrement, diffusé à la télé, où il y avait la mère de Jordan Chandler, qui était mariée à un autre homme, mais le père était toujours ami avec cette femme, la mère, et son mari. Et ils discutaient de ça. Et il disait au mari de la mère qu’il allait se faire beaucoup d’argent grâce à Michael Jackson. Il disait ce qu’il allait faire. C’est sorti une fois à la télé, ils ont fait écouter cette conversation. Mais on n’en a plus entendu parler. Les avocats… quand ils ont été appelés à témoigner pour le procureurs… les avocats ont dit: « Pauvre Jordy, il a dû quitter le pays », et tout ce bazar. Jordan a quitté le pays, parce que Jordan essayait de nous dire qu’il voulait venir témoigner que Michael n’avait rien fait. Et je le savais parce que Michael m’avait dit que Jordan le lui avait dit. Savez-vous que Jordan a rompu avec ses parents ? Vous le saviez ?
Oui.
A cause de ce qu’ils ont fait à Michael. Parce qu’ils étaient tous amis avec Michael, ses parents et lui, Jordan.
Mais aujourd’hui ce n’est plus un enfant. Il est la seule personne sur cette planète qui pourrait laver le nom de Michael de cette accusation.
Il l’a écrit dans le journal. Nous l’avons encore. Mais c’était écrit en tout petit. Et je crois que deux mois plus tard, son père s’est suicidé.
Pensez-vous que Jordan doive s’excuser auprès de votre famille ?
Oh… oui, il devrait. Mais… je ne voudrais même pas. Je prendrais contact avec lui, mais je ne l’écrirais pas dans les journaux, je ne voudrais pas qu’il ait l’air mal.
Même après ce qu’il a fait ?
Même après ce qu’il a fait parce que c’est son père qui lui a fait faire ça. Il ne l’a pas fait de lui-même, c’était un gamin. Mais comme il l’a dit à Michael, il avait peur de son père. Il lui a dit: « Mon père me tuerait si je faisais ça ». Et vous savez quoi ? Michael n’en voulait pas à Jordan. Il lui a pardonné. C’est le genre de personne qu’était Michael. Il a coupé les ponts avec ses parents, comment peut-on couper les ponts avec ses parents ?
Avez-vous pardonné à Jordan Chandler ?
Oui, je lui ai pardonné, mais je n’ai pas pardonné à son père. Je ne pardonnerai jamais à son père. Et vous ?
Je pense… je ne sais pas. Je ne suis pas dans votre situation, mais je pense que Jordan est assez vieux maintenant.
Oui, il est assez vieux maintenant. Mais il l’a admis. Il aurait pu en faire un peu plus. Mais ce n’était pas lui, c’était les médias. Je vais vous dire quelque chose. On a interviewé l’ex-mari de Janet, ils ont interviewé certains de nos amis, et vous savez ce qu’ils leur ont dit ? L’ex-mari de Janet, James DeBarge, est venu me voir, et il m’a dit: « Ma, devine quoi ? », et je lui ai dit: « Quoi ? ». Et il m’a dit: « Un tabloïd voulait m’interviewer ». Ils lui ont demandé ce qu’il savait de la famille Jackson, et il a répondu: « Que des choses positives ». Et ils ont eu le culot de lui demander s’il avait quelques ragots à raconter. Il leur a dit non, et ils lui ont dit d’inventer quelque chose. Et vous savez pourquoi ils ont dit ça ? Parce qu’on ne pouvait pas les poursuivre. C’est ce que j’ai compris. Nous ne pouvions pas le poursuivre parce qu’il n’avait rien. Ils peuvent dire que c’est ce qu’il a dit, et même s’ils l’écrivent dans leur journal on ne peut pas les poursuivre. C’est pour cette raison qu’ils agissent de la sorte. Certaines personnes, pour empocher de l’argent, inventent des choses. Mais il ne l’a pas fait. Il leur a juste dit qu’il n’avait aucun ragot à raconter sur nous. Et les gens aiment les ragots.
Votre famille est passée par beaucoup de négativité, bien plus que quiconque.
Oh oui. Les médias veulent juste… mais pourquoi Michael, c’est ça le problème, pourquoi Michael ? Je ne sais pas pourquoi. Je sais juste qu’il gravissait tous les échelons vers le succès, et ils voulaient le faire tomber.
Traduction: PYC.MJFrance
Quand vous accompagniez Michael au tribunal, vous étiez à ses côtés tous les jours. Qu’aviez-vous à l’esprit ?
Quand j’accompagnais Michael au tribunal pour cette affaire en 2005, quand ce garçon l’a accusé, j’ai prié tous les jours pour que mon fils sorte de ce tribunal, parce que je savais… je ne priais pas pour qu’il soit libéré, je priais pour la vérité, je priais tous les jours: « Mon Dieu, s’il-te-plaît, fais en sorte que la vérité éclate », parce que je savais que si la vérité éclatait, mon fils sortirait de ce tribunal. Parce que je savais qu’il n’avait agressé personne. Il n’aurait jamais fait ça. Il aimait trop les enfants. Il me disait souvent: « Maman, ce dont ils m’accusent, c’est tellement faux, je préfèrerais me taillader les poignets plutôt que de faire du mal à un enfant ».
Le jour où ils ont lu le verdict, aviez-vous quelque chose à dire à Michael avant de vous rendre au tribunal ?
Nous… non, je lui ai juste dit qu’ils étaient prêts, qu’il fallait y aller, pour qu’ils lisent… vous savez… bref, je n’arrive même plus à y penser. Je pense à ce jour-là. Nous nous sommes dépêchés d’y aller et ils ont commencé… ma famille, moi, nous tous, nous avons commencé à nous donner la main. Et quand ils ont lu le verdict, et qu’à chaque fois on entendait: « Non coupable ». Je ne…
Comment vous sentiez-vous ?
Je me sentais bien parce que c’était ce pour quoi j’avais prié. J’avais prié pour la vérité. Parce que dans mon esprit je me disais aussi: « Si mon fils a réellement fait cette chose terrible, alors il devrait être puni ». Mais je savais qu’il ne l’avait pas fait. Je savais qu’il ne l’avait pas fait. Mais… Je crois qu’il y en avait dix, n’est-ce pas ? Dix ou douze ? J’ai été tellement heureuse que le jury ait écouté et ils peuvent, vous savez…
Ils lui ont fait passer des moments très difficile.
Oui c’est vrai. Quand vous dites « ils », de qui parlez-vous ?
Le comté de Santa Barbara.
Oh mon Dieu. Santa Barbara, c’était le pire pendant ce procès. Sneddon… mon Dieu. Je ne… je ne veux pas parler de lui. Je préfère ne rien dire parce que ce ne serait pas très gentil, parce que je sais comment il s’est comporté. Je sais comment il a agi. Il savait que Michael n’avait rien fait. Il y avait d’autres personnes, à qui il avait essayé de faire faire de mauvaises choses. L’un d’eux était un avocat. Il a fait beaucoup de choses malhonnêtes, et il le savait mieux que quiconque. Mais il l’a fait de toute façon. Puis j’ai su que l’un de ses fils était condamné à la prison pour avoir fait quelque chose.
Racontez-moi, comment était-ce à Neverland quand ils ont envoyé toutes ces voitures et qu’ils ont perquisitionné. Et Michael n’avait rien fait.
Je pense que c’est la pire chose au monde, ce qu’ils ont fait. On a dit qu’il y avait à peu près 75 voitures de police, ou quelque chose comme ça, qui ont débarqué sur la route de Neverland, mais ils se sont vantés en disant: « Non, nous avons 79 voitures ». Vous voyez… Ensuite, le soir qui a suivi, je crois que c’était le soir-même, ou le lendemain soir, Sneddon se vantait en disant: « Enfin, on l’a eu ! », il était presque en train de danser en disant ça. Il savait mieux que quiconque.
Les médias ont écrit toutes ces histoires qui ont fait penser que Michael allait perdre.
Perdre ?
La façon dont ils ont couvert le procès. Ils ne traitaient que les mauvais côtés de l’affaire.
Diane Dimond était là quand les procureurs venaient dire des choses horribles. Et Diane Dimond se précipitait hors du tribunal et parlait aux médias. Et une fois que vous sortez, ils ne vous laissent plus rentrer. Quand nous… quand la défense a prouvé que ces gens auraient mieux fait de se taire parce qu’ils mentaient, personne n’a écrit ça, ils n’écrivaient que les mauvaises choses. Et c’est ce que les gens ont eu, uniquement de mauvaises choses. Et c’est ce que le monde… non, rien.
Quand Michael a été acquitté de toutes les charges, a-t-il eu une conversation avec vous ? Comment était-il ce jour-là ?
Ce jour-là, nous sommes rentrés à la maison. Nous étions tous si heureux. Personne n’a pratiquement rien dit. Certains ont pleuré. Certains souriaient, était heureux qu’il soit libre, et… bref…
Désolée, je sais à quel point il est difficile pour vous de vous remémorer ces moments-là.
Oui, vraiment.
La fin est heureuse, mais il a payé un lourd tribut.
Oui c’est le cas.
Pensez-vous que ça l’ait changé ?
Oui j’en suis sûre. Il a quitté l’Amérique pour Bahreïn après ça et il y est resté un moment, et ils restaient en contact. Et je demandais toujours à Grace: « Comment va-t-il ? », et elle répondait: « Oh maman, nous nous amusons tellement ». Je crois qu’il essayait d’oublier.
Il était libéré des médias.
Oui.
Si cette histoire avec Chandler était vraiment arrivée… Michael est un petit gars, Chandler aurait pu le réduire en bouillie. Si ça avait été vrai, il lui aurait cassé la figure. Puis il aurait appelé les flics. Il savait que Michael n’avait rien fait, il voulait de l’argent. Et Jordan a écrit dans le journal: « Mon père voulait savoir ce que ça faisait d’être un homme riche ». Quel culot.
Jordan Chandler a presque 30 ans maintenant. Il est adulte. Si vous pouviez lui dire quelque chose, que lui diriez-vous ?
Je lui demanderais pourquoi son père a fait ça. Vous savez, il y avait un enregistrement, diffusé à la télé, où il y avait la mère de Jordan Chandler, qui était mariée à un autre homme, mais le père était toujours ami avec cette femme, la mère, et son mari. Et ils discutaient de ça. Et il disait au mari de la mère qu’il allait se faire beaucoup d’argent grâce à Michael Jackson. Il disait ce qu’il allait faire. C’est sorti une fois à la télé, ils ont fait écouter cette conversation. Mais on n’en a plus entendu parler. Les avocats… quand ils ont été appelés à témoigner pour le procureurs… les avocats ont dit: « Pauvre Jordy, il a dû quitter le pays », et tout ce bazar. Jordan a quitté le pays, parce que Jordan essayait de nous dire qu’il voulait venir témoigner que Michael n’avait rien fait. Et je le savais parce que Michael m’avait dit que Jordan le lui avait dit. Savez-vous que Jordan a rompu avec ses parents ? Vous le saviez ?
Oui.
A cause de ce qu’ils ont fait à Michael. Parce qu’ils étaient tous amis avec Michael, ses parents et lui, Jordan.
Mais aujourd’hui ce n’est plus un enfant. Il est la seule personne sur cette planète qui pourrait laver le nom de Michael de cette accusation.
Il l’a écrit dans le journal. Nous l’avons encore. Mais c’était écrit en tout petit. Et je crois que deux mois plus tard, son père s’est suicidé.
Pensez-vous que Jordan doive s’excuser auprès de votre famille ?
Oh… oui, il devrait. Mais… je ne voudrais même pas. Je prendrais contact avec lui, mais je ne l’écrirais pas dans les journaux, je ne voudrais pas qu’il ait l’air mal.
Même après ce qu’il a fait ?
Même après ce qu’il a fait parce que c’est son père qui lui a fait faire ça. Il ne l’a pas fait de lui-même, c’était un gamin. Mais comme il l’a dit à Michael, il avait peur de son père. Il lui a dit: « Mon père me tuerait si je faisais ça ». Et vous savez quoi ? Michael n’en voulait pas à Jordan. Il lui a pardonné. C’est le genre de personne qu’était Michael. Il a coupé les ponts avec ses parents, comment peut-on couper les ponts avec ses parents ?
Avez-vous pardonné à Jordan Chandler ?
Oui, je lui ai pardonné, mais je n’ai pas pardonné à son père. Je ne pardonnerai jamais à son père. Et vous ?
Je pense… je ne sais pas. Je ne suis pas dans votre situation, mais je pense que Jordan est assez vieux maintenant.
Oui, il est assez vieux maintenant. Mais il l’a admis. Il aurait pu en faire un peu plus. Mais ce n’était pas lui, c’était les médias. Je vais vous dire quelque chose. On a interviewé l’ex-mari de Janet, ils ont interviewé certains de nos amis, et vous savez ce qu’ils leur ont dit ? L’ex-mari de Janet, James DeBarge, est venu me voir, et il m’a dit: « Ma, devine quoi ? », et je lui ai dit: « Quoi ? ». Et il m’a dit: « Un tabloïd voulait m’interviewer ». Ils lui ont demandé ce qu’il savait de la famille Jackson, et il a répondu: « Que des choses positives ». Et ils ont eu le culot de lui demander s’il avait quelques ragots à raconter. Il leur a dit non, et ils lui ont dit d’inventer quelque chose. Et vous savez pourquoi ils ont dit ça ? Parce qu’on ne pouvait pas les poursuivre. C’est ce que j’ai compris. Nous ne pouvions pas le poursuivre parce qu’il n’avait rien. Ils peuvent dire que c’est ce qu’il a dit, et même s’ils l’écrivent dans leur journal on ne peut pas les poursuivre. C’est pour cette raison qu’ils agissent de la sorte. Certaines personnes, pour empocher de l’argent, inventent des choses. Mais il ne l’a pas fait. Il leur a juste dit qu’il n’avait aucun ragot à raconter sur nous. Et les gens aiment les ragots.
Votre famille est passée par beaucoup de négativité, bien plus que quiconque.
Oh oui. Les médias veulent juste… mais pourquoi Michael, c’est ça le problème, pourquoi Michael ? Je ne sais pas pourquoi. Je sais juste qu’il gravissait tous les échelons vers le succès, et ils voulaient le faire tomber.
Traduction: PYC.MJFrance
Eddith- Bloody
- Messages : 6801
Re: Traduction de la suite d’une ancienne interview de Katherine Jackson…
SUITE
(A propos de Michael Jackson) Saviez-vous qu’il voulait être père ?
Oui.
Est-ce un sujet que vous abordiez souvent ? En parlait-il tout le temps ?
Pas tout le temps. Mais je savais qu’il aimait les enfants.
Que pensez-vous de Michael en tant que père ? Quel genre de père était-il ?
Mon Dieu… Avez-vous entendu Paris au moment du mémorial ? C’est le genre de père qu’il était. Il était le meilleur père. Il savait comment élever un enfant. Il leur enseignait plein de choses. Parfois il cuisinait pour eux. Ils adoraient ça. Il les faisait lire une heure par jour. Il les emmenait visiter des musées, des endroits comme ça. A chaque fois qu’il voyageait, les enfants l’accompagnaient, ils allaient ensemble dans les musées, où qu’ils soient. Nous avions l’habitude de le faire quand nous voyagions. Michael et moi, nous allions toujours visiter des musées, ou des lieux intéressants à visiter, c’était notre habitude.
A votre avis, comment a-t-il appris à être un bon père ?
Vous savez, je ne pense pas qu’il l’ait appris. Être un bon père, c’est quelque chose qui est en vous. Et il aimait les enfants, il aimait les gens. Je pense que c’est ce qui a fait de lui un bon père.
Quand il vous a donné la garde de ses enfants, était-ce une surprise pour vous ?
Non. Je ne savais pas qu’il m’avait laissé la garde des enfants. Il ne m’a jamais dit qu’il le ferait. Mais non, je n’ai pas été surprise. Parce que je l’aurais vraiment mal vécu, s’il avait laissé… même s’il ne savait pas qu’il allait mourir… mais s’il avait choisi quelqu’un d’autre, je n’aurais pas aimé qu’il ne me laisse pas ses enfants.
Que ressentez-vous quand certains font des commentaires sur son apparence ?
Oh, c’est blessant. Je suis bouleversée d’entendre ça, parce qu’ils ne savent pas pourquoi il le faisait.
Savez-vous pourquoi il le faisait ?
Non. Je sais pourquoi son visage a changé, quand sa peau est devenue moins foncée. Mais pourquoi il a fait d’autres choses… Il y a aussi le fait que Michael s’est fait refaire le nez à de trop nombreuses reprises. Mais en ce qui concerne d’autres choses, je ne pense pas qu’il ait fait grand-chose, alors qu’ils prétendaient le contraire. Il avait fait une fossette au niveau du menton, parce que son docteur n’arrêtait pas de lui dire : « Fais-toi une fossette au menton », alors il a fini par dire: « D’accord ». Mais autrement… Michael s’est fait refaire le nez à de trop nombreuses reprises, j’en ai même parlé à son médecin, je lui ai dit: « La prochaine fois qu’il vient, endormez-le, faites-une petite entaille, recousez, et dites-lui que vous avez refait son nez ». Je ne l’ai pas dit de cette façon, mais je voulais juste dire: « S’il-vous-plaît, arrêtez, ne faites rien d’autre. »
Pensez-vous que son médecin vous a écoutée ?
Peut-être. Mais en fait non, parce que parfois quand je le voyais, son nez avait l’air différent. Mais j’ai entendu que certaines personnes se mettent à faire de la chirurgie esthétique, et ensuite ça devient une habitude. Vous voyez, ils ne peuvent plus s’arrêter.
Pensez-vous que Michael était comme ces personnes ?
Pas vraiment.
Pensez-vous qu’il n’aimait pas son apparence ?
Il n’aimait pas son nez, parce que quand il est devenu adolescent, vous savez, les gens changent, ils commencent à changer, et son nez est devenu plus gros, et il n’aimait pas. Alors il a décidé d’y remédier. Mais en dehors de ça, et la fossette sur le menton, c’est la seule chose qu’il a faite, en plus d’intervenir sur sa peau à cause du vitiligo. En fait son visage n’a changé que quand sa carnation a changé totalement. Il l’a fait à cause du vitiligo et je ne voyais rien de mal à ce qu’il le fasse, même si je n’aimais pas trop parce que pour moi il était devenu trop blanc. Mais je pense que c’est la seule solution pour éviter que son visage présente des taches. Alors il s’est dit qu’il allait faire en sorte que sa peau devienne totalement blanche, parce qu’il ne pouvait plus faire en sorte que sa peau redevienne totalement noire, à cause du manque de pigmentation. Et je suis persuadée qu’il n’était pas heureux de ce que devenait son corps à cause du vitiligo. Il avait des taches sur tout le corps. Assez naturellement, j’ai mal vécu le fait qu’on lui donne des surnoms… j’en ai beaucoup entendu aux infos, et on se moquait de lui dans différentes émissions, ils disaient qu’il voulait devenir blanc. Mais ce n’est pas la vérité. Michael savait qui il était, et il l’a fait pour une raison. Donc parfois quand on ne sait pas de quoi on parle, il vaut mieux fermer sa bouche.
Quand Michael a tourné la pub pour Pepsi et qu’il s’est brûlé le cuir chevelu, ce fut très douloureux. Très, très douloureux. C’était tellement douloureux, ses cheveux étaient brûlés, et à cet endroit ils n’ont pas repoussé. D’ailleurs à un moment les médecins ont étiré son cuir chevelu, là où ses cheveux poussaient encore, et ils l’ont recousu en tirant vers le bas, là où il avait des cheveux. Je suis allée lui rendre visite un jour au ranch, il m’a montré ce qu’ils lui avaient fait. Il avait un ballon sous le cuir chevelu, et il m’en a parlé. Pour moi c’était terrible, j’avais mal pour lui, mais je ne lui ai pas montré. Quand je suis partie, je me suis mise à pleurer, parce qu’il m’avait dit que c’était douloureux. Il ne m’a pas dit grand-chose, ni expliqué pourquoi ils ont fait ça. Mais je crois qu’il faut gonfler le ballon petit à petit. Je crois qu’il fallait qu’il le fasse un tout petit peu à la fois, mais oh mon Dieu, c’est sûr qu’il avait mal. Il devait prendre des antalgiques pour ne pas avoir mal. Il a payé le prix fort pour sa célébrité, oh oui. Beaucoup de blessures, beaucoup de douleur. Il ne pensait pas à poursuivre Pepsi pour ça. Il aurait pu, mais il n’était pas avide d’argent. Beaucoup le sont.
Pepsi lui a donné 1,3 millions de dollars suite à un accord.
Mais il ne les a pas poursuivis… Je n’étais pas au courant de ça.
Ils lui ont donné de l’argent. Vous n’étiez pas au courant ?
Non.
Ils lui ont donné et il a reversé la somme à des œuvres caritatives. L’intégralité.
C’est vrai ?
Il a donné l’argent à une fondation pour les grands brûlés.
Ah oui, c’est vrai. Je sais qu’il avait un centre pour grand brûlés.
Oui, parce qu’il a donné l’argent au centre pour grands brûlés…
… ils ont donné son nom au centre, enfin, je crois.
Quand Michael est allé au centre pour grands brûlés, ils ont pris une photo de lui…
Oui, dans ce caisson ?
Oui.
Il est monté dedans parce qu’il était curieux de savoir ce que ça faisait, et ils l’ont pris en photo, et la photo est parue dans les tabloïds. Ils ont dit que Michael vivait dans ce… comment on appelle ça ?
Un caisson hyperbare.
Oui, un caisson hyperbare. Mais c’était un mensonge. Ce n’était pas la vérité. Mais vous savez comment les gens déforment la vérité. Je ne sais pas ce qu’il en pensait mais je ne pense pas qu’il s’exprimait pour les corriger. Mais évidemment s’il le faisait ils ne l’écrivaient pas dans leurs journaux.
Ils pensaient qu’il vivait toujours à la maison. Alors beaucoup de gens venaient et le cherchaient. Ils disaient: « Où est ce caisson où était Michael, et je leur répondais: « Ce n’est pas la vérité. Il était à l’hôpital et quand il l’a vu il est allé devant pour voir ce que ça faisait d’être dedans. Michael trouvait que c’était amusant qu’ils disent ça de lui. Ils ont aussi dit qu’il était en train d’acheter les os d’Elephant Man, il trouvait que c’était drôle aussi. « Je ne sais pas ce qu’ils diront la prochaine fois », c’est ce que nous disions.
Michael a regretté de ne pas s’être défendu au moment des accusations, qui disaient qu’il était un pédophile. J’étais bouleversée, en colère, parce qu’ils ont donné tout cet argent à ces personnes. Et je lui ai demandé: « Pourquoi as-tu laissé les choses se passer de cette façon ? ».
Et il m’a dit que c’était la décision des avocats, ils lui ont dit qu’il valait mieux payer pour pouvoir continuer à aller de l’avant. J’aimerais dire une chose, vous poser une question. Si vous avez un enfant, et que quelqu’un agresse votre enfant, vous prenez l’argent ?… Vous saviez ce que vous feriez ? Vous iriez battre cet homme à mort ? Puis vous appelleriez les flics pour qu’il soit arrêté. A chaque fois que quelqu’un empoche de l’argent pour quelque chose comme ça, tout le monde devrait se méfier. Ce n’est pas la vérité. Ils veulent juste soutirer de l’argent. Je n’aurais jamais accepté d’argent pour cette raison, si quelqu’un avait agressé l’un de mes enfants. Pas question.
Je suis d’accord avec vous.
C’est pour ça que c’est un gros mensonge. Et tout le monde devrait penser de la sorte. Cet homme devrait avoir honte de lui-même pour ce qu’il a fait à mon fils.
Qu’avez-vous ressenti au moment de la deuxième accusation ?
Je savais que c’était là aussi un mensonge. Et mon fils était tellement bouleversé, et il a dit: « Je sais qui m’a fait ça », parce que les gens sont tellement méchants et cruels. Et pourtant il a aidé cette famille, mais ils savaient qui… ils ont essayé de trouver quelqu’un d’autre pour faire ça avant, ils ont trouvé une famille pour le faire, mais ils ne l’ont pas fait parce qu’ils savaient que c’était mal.
Qui ça, « ils » ?
Je ne cite pas de nom, ce ne serait pas bon pour moi.
Traduction: PYC. MJFrance
(A propos de Michael Jackson) Saviez-vous qu’il voulait être père ?
Oui.
Est-ce un sujet que vous abordiez souvent ? En parlait-il tout le temps ?
Pas tout le temps. Mais je savais qu’il aimait les enfants.
Que pensez-vous de Michael en tant que père ? Quel genre de père était-il ?
Mon Dieu… Avez-vous entendu Paris au moment du mémorial ? C’est le genre de père qu’il était. Il était le meilleur père. Il savait comment élever un enfant. Il leur enseignait plein de choses. Parfois il cuisinait pour eux. Ils adoraient ça. Il les faisait lire une heure par jour. Il les emmenait visiter des musées, des endroits comme ça. A chaque fois qu’il voyageait, les enfants l’accompagnaient, ils allaient ensemble dans les musées, où qu’ils soient. Nous avions l’habitude de le faire quand nous voyagions. Michael et moi, nous allions toujours visiter des musées, ou des lieux intéressants à visiter, c’était notre habitude.
A votre avis, comment a-t-il appris à être un bon père ?
Vous savez, je ne pense pas qu’il l’ait appris. Être un bon père, c’est quelque chose qui est en vous. Et il aimait les enfants, il aimait les gens. Je pense que c’est ce qui a fait de lui un bon père.
Quand il vous a donné la garde de ses enfants, était-ce une surprise pour vous ?
Non. Je ne savais pas qu’il m’avait laissé la garde des enfants. Il ne m’a jamais dit qu’il le ferait. Mais non, je n’ai pas été surprise. Parce que je l’aurais vraiment mal vécu, s’il avait laissé… même s’il ne savait pas qu’il allait mourir… mais s’il avait choisi quelqu’un d’autre, je n’aurais pas aimé qu’il ne me laisse pas ses enfants.
Que ressentez-vous quand certains font des commentaires sur son apparence ?
Oh, c’est blessant. Je suis bouleversée d’entendre ça, parce qu’ils ne savent pas pourquoi il le faisait.
Savez-vous pourquoi il le faisait ?
Non. Je sais pourquoi son visage a changé, quand sa peau est devenue moins foncée. Mais pourquoi il a fait d’autres choses… Il y a aussi le fait que Michael s’est fait refaire le nez à de trop nombreuses reprises. Mais en ce qui concerne d’autres choses, je ne pense pas qu’il ait fait grand-chose, alors qu’ils prétendaient le contraire. Il avait fait une fossette au niveau du menton, parce que son docteur n’arrêtait pas de lui dire : « Fais-toi une fossette au menton », alors il a fini par dire: « D’accord ». Mais autrement… Michael s’est fait refaire le nez à de trop nombreuses reprises, j’en ai même parlé à son médecin, je lui ai dit: « La prochaine fois qu’il vient, endormez-le, faites-une petite entaille, recousez, et dites-lui que vous avez refait son nez ». Je ne l’ai pas dit de cette façon, mais je voulais juste dire: « S’il-vous-plaît, arrêtez, ne faites rien d’autre. »
Pensez-vous que son médecin vous a écoutée ?
Peut-être. Mais en fait non, parce que parfois quand je le voyais, son nez avait l’air différent. Mais j’ai entendu que certaines personnes se mettent à faire de la chirurgie esthétique, et ensuite ça devient une habitude. Vous voyez, ils ne peuvent plus s’arrêter.
Pensez-vous que Michael était comme ces personnes ?
Pas vraiment.
Pensez-vous qu’il n’aimait pas son apparence ?
Il n’aimait pas son nez, parce que quand il est devenu adolescent, vous savez, les gens changent, ils commencent à changer, et son nez est devenu plus gros, et il n’aimait pas. Alors il a décidé d’y remédier. Mais en dehors de ça, et la fossette sur le menton, c’est la seule chose qu’il a faite, en plus d’intervenir sur sa peau à cause du vitiligo. En fait son visage n’a changé que quand sa carnation a changé totalement. Il l’a fait à cause du vitiligo et je ne voyais rien de mal à ce qu’il le fasse, même si je n’aimais pas trop parce que pour moi il était devenu trop blanc. Mais je pense que c’est la seule solution pour éviter que son visage présente des taches. Alors il s’est dit qu’il allait faire en sorte que sa peau devienne totalement blanche, parce qu’il ne pouvait plus faire en sorte que sa peau redevienne totalement noire, à cause du manque de pigmentation. Et je suis persuadée qu’il n’était pas heureux de ce que devenait son corps à cause du vitiligo. Il avait des taches sur tout le corps. Assez naturellement, j’ai mal vécu le fait qu’on lui donne des surnoms… j’en ai beaucoup entendu aux infos, et on se moquait de lui dans différentes émissions, ils disaient qu’il voulait devenir blanc. Mais ce n’est pas la vérité. Michael savait qui il était, et il l’a fait pour une raison. Donc parfois quand on ne sait pas de quoi on parle, il vaut mieux fermer sa bouche.
Quand Michael a tourné la pub pour Pepsi et qu’il s’est brûlé le cuir chevelu, ce fut très douloureux. Très, très douloureux. C’était tellement douloureux, ses cheveux étaient brûlés, et à cet endroit ils n’ont pas repoussé. D’ailleurs à un moment les médecins ont étiré son cuir chevelu, là où ses cheveux poussaient encore, et ils l’ont recousu en tirant vers le bas, là où il avait des cheveux. Je suis allée lui rendre visite un jour au ranch, il m’a montré ce qu’ils lui avaient fait. Il avait un ballon sous le cuir chevelu, et il m’en a parlé. Pour moi c’était terrible, j’avais mal pour lui, mais je ne lui ai pas montré. Quand je suis partie, je me suis mise à pleurer, parce qu’il m’avait dit que c’était douloureux. Il ne m’a pas dit grand-chose, ni expliqué pourquoi ils ont fait ça. Mais je crois qu’il faut gonfler le ballon petit à petit. Je crois qu’il fallait qu’il le fasse un tout petit peu à la fois, mais oh mon Dieu, c’est sûr qu’il avait mal. Il devait prendre des antalgiques pour ne pas avoir mal. Il a payé le prix fort pour sa célébrité, oh oui. Beaucoup de blessures, beaucoup de douleur. Il ne pensait pas à poursuivre Pepsi pour ça. Il aurait pu, mais il n’était pas avide d’argent. Beaucoup le sont.
Pepsi lui a donné 1,3 millions de dollars suite à un accord.
Mais il ne les a pas poursuivis… Je n’étais pas au courant de ça.
Ils lui ont donné de l’argent. Vous n’étiez pas au courant ?
Non.
Ils lui ont donné et il a reversé la somme à des œuvres caritatives. L’intégralité.
C’est vrai ?
Il a donné l’argent à une fondation pour les grands brûlés.
Ah oui, c’est vrai. Je sais qu’il avait un centre pour grand brûlés.
Oui, parce qu’il a donné l’argent au centre pour grands brûlés…
… ils ont donné son nom au centre, enfin, je crois.
Quand Michael est allé au centre pour grands brûlés, ils ont pris une photo de lui…
Oui, dans ce caisson ?
Oui.
Il est monté dedans parce qu’il était curieux de savoir ce que ça faisait, et ils l’ont pris en photo, et la photo est parue dans les tabloïds. Ils ont dit que Michael vivait dans ce… comment on appelle ça ?
Un caisson hyperbare.
Oui, un caisson hyperbare. Mais c’était un mensonge. Ce n’était pas la vérité. Mais vous savez comment les gens déforment la vérité. Je ne sais pas ce qu’il en pensait mais je ne pense pas qu’il s’exprimait pour les corriger. Mais évidemment s’il le faisait ils ne l’écrivaient pas dans leurs journaux.
Ils pensaient qu’il vivait toujours à la maison. Alors beaucoup de gens venaient et le cherchaient. Ils disaient: « Où est ce caisson où était Michael, et je leur répondais: « Ce n’est pas la vérité. Il était à l’hôpital et quand il l’a vu il est allé devant pour voir ce que ça faisait d’être dedans. Michael trouvait que c’était amusant qu’ils disent ça de lui. Ils ont aussi dit qu’il était en train d’acheter les os d’Elephant Man, il trouvait que c’était drôle aussi. « Je ne sais pas ce qu’ils diront la prochaine fois », c’est ce que nous disions.
Michael a regretté de ne pas s’être défendu au moment des accusations, qui disaient qu’il était un pédophile. J’étais bouleversée, en colère, parce qu’ils ont donné tout cet argent à ces personnes. Et je lui ai demandé: « Pourquoi as-tu laissé les choses se passer de cette façon ? ».
Et il m’a dit que c’était la décision des avocats, ils lui ont dit qu’il valait mieux payer pour pouvoir continuer à aller de l’avant. J’aimerais dire une chose, vous poser une question. Si vous avez un enfant, et que quelqu’un agresse votre enfant, vous prenez l’argent ?… Vous saviez ce que vous feriez ? Vous iriez battre cet homme à mort ? Puis vous appelleriez les flics pour qu’il soit arrêté. A chaque fois que quelqu’un empoche de l’argent pour quelque chose comme ça, tout le monde devrait se méfier. Ce n’est pas la vérité. Ils veulent juste soutirer de l’argent. Je n’aurais jamais accepté d’argent pour cette raison, si quelqu’un avait agressé l’un de mes enfants. Pas question.
Je suis d’accord avec vous.
C’est pour ça que c’est un gros mensonge. Et tout le monde devrait penser de la sorte. Cet homme devrait avoir honte de lui-même pour ce qu’il a fait à mon fils.
Qu’avez-vous ressenti au moment de la deuxième accusation ?
Je savais que c’était là aussi un mensonge. Et mon fils était tellement bouleversé, et il a dit: « Je sais qui m’a fait ça », parce que les gens sont tellement méchants et cruels. Et pourtant il a aidé cette famille, mais ils savaient qui… ils ont essayé de trouver quelqu’un d’autre pour faire ça avant, ils ont trouvé une famille pour le faire, mais ils ne l’ont pas fait parce qu’ils savaient que c’était mal.
Qui ça, « ils » ?
Je ne cite pas de nom, ce ne serait pas bon pour moi.
Traduction: PYC. MJFrance
Eddith- Bloody
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Re: Traduction de la suite d’une ancienne interview de Katherine Jackson…
SUITE
Qu’avez-vous pensé de We Are The World ?
J’ai été très fière que Michael fasse We Are The World. J’en parle comme s’il avait tout fait tout seul, mais ce n’est pas le cas, il y avait d’autres personnes sur ce projet. Il y avait Lionel Richie, Quincy Jones, et tous les deux avec Michael en ont fait un succès. Michael continuait à gravir tous les échelons, et en tant que mère, j’étais naturellement très fière de lui. Il aimait faire ça. Michael donnait l’argent qu’il gagnait aux pauvres. Ce que les gens ne savent pas, c’est qu’il a envoyé beaucoup d’enfants à l’université. Quand je voyageais dans différentes villes, des gens venaient me voir et me disaient: « Sans votre fils mon enfant n’aurait pas pu aller à l’université. » Quand Michael entendait parler de parents d’enfants très malades, il payait l’opération de leur enfant, il envoyait de l’argent et disait: « Pouvez-vous payer l’opération de cet enfant ?« . Il a aussi payé les obsèques pour beaucoup de parents qui n’avaient pas les moyens d’enterrer leur enfant ou un membre de leur famille. Il a beaucoup fait pour les œuvres de charité, et je n’en ai rien su jusqu’au décès de Michael. Il était dans le livre des records. Michael a donné plus pour les œuvres de charité que n’importe quelle autre personne à lui tout seul. Je n’en savais rien. Mais je sais qu’il était très généreux, et il s’inquiétait toujours pour ceux qui n’ont rien.
Parfois pour des fêtes comme Thanksgiving, il prenait la voiture avec son chauffeur et il allait… je ne dirais pas dans les quartiers pauvres de la ville… mais ils prenaient la voiture et parcouraient les rues et il distribuait des billets de 100 $ parce qu’il savait qu’ils n’avaient pas de quoi profiter, ou qu’ils n’avaient rien à manger. Il faisait beaucoup. Les gens ne savaient pas qui était Michael, mais c’est de ça que Michael s’inquiétait la plupart du temps. Il ne fanfaronnait pas à ce sujet, il ne disait pas qu’il avait fait ceci ou cela. Quand il a créé Neverland, il a pensé aux enfants qui ne pouvaient pas s’amuser, et à Neverland il y avait des bus entiers remplis d’enfants du ghetto. Des classes venaient en bus, il préparait le déjeuner pour eux, et leurs professeurs, ou ceux qui les accompagnaient s’amusaient avec eux, et ils repartaient ensuite en ville. Beaucoup de gens disent qu’il a construit Neverland pour qu’il puisse revivre son enfance. Parfois je ne suis pas d’accord avec ça, d’une certaine façon je ne sais pas pourquoi il l’a construit, mais il l’a aussi fait pour que d’autres enfants s’amusent et passent un bon moment.
Donc vous n’êtes pas d’accord pour dire qu’il a construit Neverland pour revivre son enfance ?
Oui je suis d’accord, mais ce n’était pas la seule raison. Depuis combien de temps avez-vous… j’allais utiliser le mot carnaval… je ne sais pas comment ça s’appelle mais… Je dirais qu’un endroit où il peut revivre son enfance est un endroit où il peut aider les enfants défavorisés. Il a aussi construit un cinéma, beaucoup de manèges, des autos tamponneuses. Vous avez probablement vu ce qu’il avait construit. Il y avait aussi un zoo avec toutes sortes d’animaux. Des tigres, des lions, des loups, des éléphants. Il y avait aussi un chameau. Je pourrais continuer longtemps, dans le zoo il y avait un wallaby et d’autres petits animaux que les enfants pouvaient approcher et caresser. Dans le cinéma, il avait installé des lits médicalisés, pour que les enfants qui n’étaient pas capables de s’asseoir… pour les enfants très malades, il a installé des lits médicalisés pour qu’ils puissent regarder des films.
La plupart des gens n’en savaient rien.
Oui, la plupart des gens n’en savent rien. Et je veux qu’ils sachent quel genre de personne était Michael. Beaucoup de gens ne comprenaient pas Michael à cause des médias, et tout ce qu’ils disaient sur lui. Mais il ne faut pas croire tout ce que l’on entend.
Que ressentez-vous quand Michael disait qu’il avait perdu son enfance. En tant que mère, que ressentez-vous ?
Je me sens mal. Quand Michael disait qu’il avait perdu son enfance je me sentais mal. Mais Michael a eu une enfance. Peut-être pas autant que les autres enfants parce qu’il était dans le show business, mais il a eu une enfance. Il allait à Disneyland, dans des endroits comme ça. Mais il ne pouvait pas sortir jouer tous les jours comme il l’aurait voulu. Je pense que c’est ce qu’il voulait dire. Je ne sais pas.
Pensez-vous que Neverland était aussi un endroit où il pouvait préserver sa vie privée ?
Oui. Il pouvait avoir toute l’intimité qu’il voulait là-bas, mais il ne l’avait pas conçu comme un lieu privé, c’était un endroit où les gens pouvaient venir s’amuser, spécialement les enfants, les enfants défavorisés qui pouvaient venir par bus entiers. Et il aimait faire ça.
[…]
Il l’a rénovée.
Elle était déjà construite…
C’était une maison édifiée sur un niveau, dans le style ranch californien, qu’il a reconstruire. Il y a vécu un bon moment après la rénovation. Puis il a déménagé à Neverland. Il voulait avoir un ranch.
Combien de temps êtes-vous restée dans la maison d’Encino ?
Combien de temps j’y ai vécu ?
Oui, combien de temps votre famille y a vécu.
Oh, je dirais… environ 41 ans, je n’y suis plus depuis 2 ans donc oui, 41 ans, à Hayvenhurst.
Michael a construit cette maison pour vous ?
Nous avons déménagé dans cette maison quand Michael était enfant. Et il l’a rénovée, et en fait il l’a reconstruite. Quand on rénove on garde les murs, mais là, il a tout démoli. Je lui ai dit: « Si j’avais su que tu allais tout démolir, j’aurais fait d’autre plans« . Il a tout démoli et tout reconstruit. Une maison à étages de style Tudor, que maintenant je déteste. J’adorais à l’époque parce que ce style était très populaire, mais maintenant je ne le supporte plus.
Vous avez une nouvelle maison à Calabasas qui est charmante.
Vous aimez ?
Oui, j’adore. Michael est-il venu vous voir pour vous annoncer qu’il déménageait à Neverland ?
Oui, nous étions au courant. Il nous a dit qu’il déménageait dans un ranch. Nous essayions de trouver un ranch, et je lui ai dit: « Tu te souviens du ranch où nous sommes allés avec Paul McCartney, quand vous avez fait Say Say Say. Tu avais dit que tu adorerais avoir un ranch comme celui-là« . Et il m’a répondu: « Oui, je me demande s’il est toujours à vendre« . Et c’était le cas, donc il l’a acheté. Il l’a complètement changé… je ne devrais pas dire complètement parce que la maison était toujours là, mais il a fait beaucoup de rénovations. Et quand est venu le moment pour lui d’emménager… mon bébé avait vécu toute sa vie avec moi et je ne voulais pas le perdre. Et je parle de perte parce que quand ma fille aînée est partie pour se marier j’ai pleuré comme un bébé. Je ne l’ai jamais dit à ma fille. Vous savez comment sont les mères, même si certaines disent qu’elles seront heureuses quand leur enfant aura 18 ans et qu’il prendra la porte. Quoiqu’il en soit, quand Michael est parti et a déménagé à Neverland, je ne suis sentie vraiment mal. Je savais qu’un jour ou l’autre il partirait. Mais je suis le genre de mère qui ne veut pas voir ses enfants partir. Mais Michael était finalement prêt à partir. Et je me sentais tellement mal. Quand il est parti j’ai beaucoup pleuré. Mais il ne l’a jamais su.
Pensez-vous que votre relation a changé après son déménagement ?
Pas vraiment. Nous avons naturellement… il ne venait plus me raconter tous les soirs ce qu’il avait fait de sa journée, ce qu’il enregistrait… mais je dirais que notre relation a changé parce que je ne le voyais plus si souvent.
Comment vous sentiez-vous ?
Comment je me sentais ? Oh, je savais que ce jour viendrait, je n’avais pas d’autre choix que de suivre le mouvement. S’il allait bien, j’allais bien.
Qu’avez-vous ressenti quand vous avez découvert que Michael avait épousé Lisa Marie Presley ?
Vous savez, je n’ai vraiment rien vu venir. Et c’est assez drôle pour moi de dire ça parce qu’il me disait toujours ce qu’il allait faire. Il a appelé à la maison, et je lui ai dit: « Passe-la moi« . Il lui a donné le téléphone, et quand je l’ai repris je lui ai dit: « Ce n’était pas elle« . Il m’a dit: « Oui c’était elle« . Je pensais que ce n’était pas elle parce que pour moi, c’était la voix d’une fille noire. Mais il s’avère que c’était bien elle.
Qu’en avez-vous pensé ?
Pardon ?
Etiez-vous heureuse pour lui ?
Oui je l’étais. J’étais heureuse pour lui… très heureuse pour lui.
Avez-vous pu faire connaissance avec Lisa ?
Pardon ?
Avez-vous fait connaissance avec Lisa ?
Oh oui, oui. Elle vient toujours d’ailleurs.
Que pensez-vous d’eux en tant que couple ?
Ce que je pense d’eux en tant que couple… je n’en pense pas grand-chose. Je sais juste qu’il l’a épousée, et qu’elle est devenue sa femme. C’est tout ce que j’en pensais. Mais j’ai découvert qu’elle était très gentille, elle venait tout le temps me rendre visite. Je pense que c’est une particularité chez elle qui vient du fait qu’elle vienne du Sud, les gens du Sud font beaucoup ça. Allez rendre visite aux autres. Je suis née dans le Sud, même si ma famille a déménagé dans l’Indiana quand j’avais 3 ou 4 ans. C’est la façon de faire des gens du Sud.
Que pensez-vous des médias qui disaient que c’était un coup de pub… quand il a épousé Lisa ?
Je sais que ce n’était pas vrai. Ce n’était pas un coup de pub. Quand Michael a épousé Lisa, ce n’était pas un coup de pub. C’était réel. Et le public aura toujours quelque chose à dire. Quoi que vous fassiez, on ne peut pas plaire à tout le monde, et quand on ne sait pas de quoi on parle, on ferait mieux de la fermer.
Bonne réponse. Et concernant Debbie Rowe ? Que pensez-vous de cette surprise ?
A propos de Debbie Rowe. Oh oui, c’était aussi une surprise. Mais je savais qu’il connaissait Debbie Rowe depuis un moment.
Auriez-vous préféré que Michael vienne vous en parler avant ?
Vous savez, les gens disent toujours que Michael aurait dû venir me voir avant, mais je ne me suis jamais sentie lésée ou quelque chose comme ça. S’il voulait le faire et que ça le rendait heureux, j’étais heureuse moi aussi.
Traduction: PYC. MJFrance
Eddith- Bloody
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