Sony Music
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Sony Music
John Luongo vient de poster cette information via son compte Facebook, lien en français annonçant cette information (merci Jadzzia).
"Sony a lancé le processus de cession de sa participation dans Sony/ATV Music Publishing, le numéro un mondial de l'édition musicale, a rapporté mercredi le Wall Street Journal.
Le groupe japonais, qui contrôle la société avec les héritiers de Michael Jackson, a récemment exercé une clause prévoyant la possibilité du rachat des parts de l'un des associés par l'autre, explique le Wall Street Journal, citant des sources proches du dossier.
Les professionnels du marché de la musique estiment la valeur de Sony/ATV autour de deux milliards de dollars (1,78 milliard d'euros), ajoute le quotidien, tout en expliquant que Sony n'a pas encore fixé le prix de ses parts.
En décembre, le Wall Street Journal avait rapporté que Sony envisageait la vente de Sony/ATV, qui détient entre autres les droits sur la plupart des chansons des Beatles, mais aussi ceux des chansons d'artistes tels que Taylor Swift, Lady Gaga, Queen ou Kanye West.
Michael Jackson et Sony s'étaient associés en 1995.
Le "roi de la pop", décédé en 2009, avait racheté ATV une dizaine d'années auparavant à l'homme d'affaires australien Robert Holmes à Court, l'emportant à l'époque sur Paul McCartney.
Un porte-parole de Sony s'est refusé à tout commentaire."
Sources : http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL8N1274YD20151007
http://www.musicbusinessworldwide.com/sony-poised-sell-stake-sonyatv/
MJFrance Phillinganes
"Sony a lancé le processus de cession de sa participation dans Sony/ATV Music Publishing, le numéro un mondial de l'édition musicale, a rapporté mercredi le Wall Street Journal.
Le groupe japonais, qui contrôle la société avec les héritiers de Michael Jackson, a récemment exercé une clause prévoyant la possibilité du rachat des parts de l'un des associés par l'autre, explique le Wall Street Journal, citant des sources proches du dossier.
Les professionnels du marché de la musique estiment la valeur de Sony/ATV autour de deux milliards de dollars (1,78 milliard d'euros), ajoute le quotidien, tout en expliquant que Sony n'a pas encore fixé le prix de ses parts.
En décembre, le Wall Street Journal avait rapporté que Sony envisageait la vente de Sony/ATV, qui détient entre autres les droits sur la plupart des chansons des Beatles, mais aussi ceux des chansons d'artistes tels que Taylor Swift, Lady Gaga, Queen ou Kanye West.
Michael Jackson et Sony s'étaient associés en 1995.
Le "roi de la pop", décédé en 2009, avait racheté ATV une dizaine d'années auparavant à l'homme d'affaires australien Robert Holmes à Court, l'emportant à l'époque sur Paul McCartney.
Un porte-parole de Sony s'est refusé à tout commentaire."
Sources : http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL8N1274YD20151007
http://www.musicbusinessworldwide.com/sony-poised-sell-stake-sonyatv/
MJFrance Phillinganes
Dernière édition par Eddith le Mer 13 Jan 2016 - 11:40, édité 1 fois
Eddith- Bloody
- Messages : 6801
Re: Sony Music
Suite
Zack O'Malley Greenburg, a écrit cet article le 27 octobre 2015, il s'agit de la vente probable de la part de Sony dans le catalogue de musique ATV.
Il y a trente ans, Marty Bandier se préparait à acheter à un milliardaire australien excentrique, Robert Holmes, le catalogue ATV d'édition musicale des Beatles et autres pour 50 millions de $. Il aurait probablement réussi à l'acheter s’il n’avait pas été destiné à Michael Jackson.
Bandier l’a appris lorsqu’il est arrivé à Londres et a rencontré le magnat, Robert Holmes, au tribunal, qui l'a informé que le catalogue était sur le marché. Bandier a immédiatement haussé son offre de 500 000 $, mais il lui a été dit qu’un autre soumissionnaire avait compris quelque chose d'unique : participer à un « Téléthon garden party », organisé dans la propriété de l’homme d’affaire australien à Perth. En effet, une des conditions incluse dans le contrat de vente du catalogue était que Michael serait l’invité de Holmes à Court et apparaitrait dans le Channel Seven Perth Telethon.
(Le Channel Seven Perth Téléthon, connu simplement comme le Téléthon, est un téléthon annuel produit par TVW, une station de télévision de Perth appartenant à Seven Network (dont Robert Holmes à Court était propriétaire à l’époque), pour deux principaux bénéficiaires : l’Hôpital Princess Margaret pour enfants, et l'Institut Téléthon enfants.
Lire l’histoire complète ici http://www.onmjfootsteps.com/archives/2015/01/29/31424210.html
Bandier s’est bien sur empressé de dire qu'il pourrait lui aussi apporter sa contribution en Australie.
Mais Holmes lui a répondu, « Non, non, vous ne comprenez pas, Je vends à Michael Jackson. »
C’est Bandier lui-même qui m'a raconté cette anecdote alors que je préparais mon livre Michael Jackson, Inc. Aujourd'hui, Bandier est le chef de Sony / ATV, une coentreprise entre le géant de l'électronique et la succession de Jackson. L'entité, a été créée au milieu des années 1990 dans le cadre d'un accord qui a valu à Jackson plus de 100 millions de $, cette dernière est maintenant estimée à environ 2 milliards de $, et début octobre 2015 Sony a décidé d'engager un processus de vente.
Bandier aurait envoyé un mémo à ses employés stipulant que Sony avait déclenché une clause dans son entente avec la succession de Jackson qui pourrait conduire à ce que l’un puisse acheter la part de l'autre, ou qu’un acheteur extérieur puisse acheter la moitié ou la totalité de Sony / VTT dans le courant des prochains mois.
Quand j’ai contacté Sony / ATV la semaine dernière et ai demandé un commentaire de Bandier sur l'état du processus de vente, des représentants m'ont renvoyé à un porte-parole de Sony ; qui a refusé de commenter. Certains ont spéculé que le conglomérat japonais cherche à vendre sa participation pour la même raison qu’il a vendu son siège de New York 1,1 milliard $ en 2013 : c’est-à-dire afin de lever des fonds.
John Branca, co-exécuteur testamentaire de la succession de Jackson, m'a dit qu’il était trop tôt pour savoir qui seraient les soumissionnaires, mais que la succession se plaçait parmi eux. Branca a déclaré: « Nous avons l'intention d'acheter la société. »
Voilà une déclaration remarquable, compte tenu de l'état des finances de Michael Jackson dans les années précédent son décès.
Mais depuis sa mort en 2009, la succession Jackson a perçu plus d’ 1 milliard $ de bénéfices avant impôts, assez pour payer ses dettes personnelles et plus encore. Elle a obtenu 115 millions de $ au cours de la seule année écoulée, recueillant facilement la première place pour Michael sur notre liste d'Halloween fantasmagorique du Top-Earning Dead Celebrities.
« Cette catastrophe majeure lui a donné une chance de briller», déclare Josh Rubenstein, président national des fiducies et successions au Katten Muchin Rosenman LLP. « La mort prématurée et dramatique de Michael Jackson, avec tout le drame qui l’entourée, a également crée cette ébullition. »
Avec ce genre de pouvoir ils peuvent apparemment continuer de gagner à perpétuité, la succession de Jackson pourrait éventuellement élaborer un financement, peut-être avec un partenaire, pour acquérir la participation de Sony dans la joint-venture. Et si les tendances récentes dans le business de la musique sont un peu à la baisse, les chances de les améliorer.
« Ce qui est préoccupant c’est la faiblesse des redevances que paient les compagnies de musique pour les éditeurs de musique et les auteurs-compositeurs», dit Dale Kawashima, ancien président de l'ATV qui dirige maintenant Songwriter Unvierse. « Un grande entreprise comme Sony / ATV a une grande valeur, mais il y a une certaine incertitude en termes de redevances ».
Une autre affaire pourrait poser question sur la valeur du catalogue, c’est le retour potentiel des droits d'auteur de Lennon-McCartney. Aux États-Unis, les chansons éditées après 1972 reviennent au créateur après 35 ans ; pour les chansons signées avant cette date, la durée est de 56 ans, ce qui mettrait certaines chansons des Beatles en jeu dans un avenir assez proche.
Cela dit, il est difficile de savoir quel genre de transactions auraient déjà été signées à huis clos pour prolonger la relation de Sony / ATV avec McCartney et / ou avec la succession de John Lennon. De toute façon, le scénario ci-dessus concernerait seulement les États-Unis, et les Beatles profitent certainement d’une énorme popularité dans le monde entier.
Dans L'alignement de Sony / ATV s’est aussi ajouté d'autres superstars de Taylor Swift à Eminem, et des nouvelles sont jointes presque chaque jour. Les soumissionnaires potentiels prendront modèle probablement sur une affaire comparable, la vente en 2011 de Warner Music Group, qui valorisait la société d’environ 3 milliards de $ soit les deux tiers de celle provenant de ses activités d'édition en division.
Quoi qu'il arrive à Sony / ATV, une chose semble certaine : cela soulignera le méconnu sens des affaires de Michael Jackson. Il a surement fait sa part de bourdes financières. Mais dans la mort, il semble qu'il est soit en ligne pour faire un achat d’un milliard de dollars ou gagner une manne d’un milliard de dollars. Regarder se dérouler cette affaire n’aura rien d'un thriller.
Source de l'article : Forbes ici : http://www.forbes.com/sites/zackomalleygreenburg/2015/10/27/for-michael-jackson-and-sonyatv-a-billion-dollar-thriller-looms/
Cette vente s'expliquerait aussi par la complexe structure d'actionnariat de Sony/ATV qui compte, outre Sony et les héritiers de Michael Jackson, de nombreux investisseurs comme la Mubadala Development Company d'Abou Dabi et le milliardaire David Geffen. Ces divers actionnaires forment un consortium, liés depuis le rachat du catalogue EMI par Sony en 2011.
Les effets du steaming musical sur les bénéfices de Sony seraient également en cause. Depuis plusieurs années, Sony/ATV menace en effet de retirer ses titres des organisations de gestion des droits d'auteurs ASCAP et BMI en réaction aux faibles redevances qu'elles génèrent sur des sites de streaming comme Pandora. Le 12 décembre dernier, le président de Sony/ATV, Martin N. Bandier, s'est plaint une nouvelle fois des faibles royalties que lui rapportaient des chansons populaires comme All of Me de John Legend : «Cette situation est intolérable et ne doit pas durer plus longtemps a-t-il dit».
Source: http://www.motspourtous.com/
Zack O'Malley Greenburg, a écrit cet article le 27 octobre 2015, il s'agit de la vente probable de la part de Sony dans le catalogue de musique ATV.
Il y a trente ans, Marty Bandier se préparait à acheter à un milliardaire australien excentrique, Robert Holmes, le catalogue ATV d'édition musicale des Beatles et autres pour 50 millions de $. Il aurait probablement réussi à l'acheter s’il n’avait pas été destiné à Michael Jackson.
Bandier l’a appris lorsqu’il est arrivé à Londres et a rencontré le magnat, Robert Holmes, au tribunal, qui l'a informé que le catalogue était sur le marché. Bandier a immédiatement haussé son offre de 500 000 $, mais il lui a été dit qu’un autre soumissionnaire avait compris quelque chose d'unique : participer à un « Téléthon garden party », organisé dans la propriété de l’homme d’affaire australien à Perth. En effet, une des conditions incluse dans le contrat de vente du catalogue était que Michael serait l’invité de Holmes à Court et apparaitrait dans le Channel Seven Perth Telethon.
(Le Channel Seven Perth Téléthon, connu simplement comme le Téléthon, est un téléthon annuel produit par TVW, une station de télévision de Perth appartenant à Seven Network (dont Robert Holmes à Court était propriétaire à l’époque), pour deux principaux bénéficiaires : l’Hôpital Princess Margaret pour enfants, et l'Institut Téléthon enfants.
Lire l’histoire complète ici http://www.onmjfootsteps.com/archives/2015/01/29/31424210.html
Bandier s’est bien sur empressé de dire qu'il pourrait lui aussi apporter sa contribution en Australie.
Mais Holmes lui a répondu, « Non, non, vous ne comprenez pas, Je vends à Michael Jackson. »
C’est Bandier lui-même qui m'a raconté cette anecdote alors que je préparais mon livre Michael Jackson, Inc. Aujourd'hui, Bandier est le chef de Sony / ATV, une coentreprise entre le géant de l'électronique et la succession de Jackson. L'entité, a été créée au milieu des années 1990 dans le cadre d'un accord qui a valu à Jackson plus de 100 millions de $, cette dernière est maintenant estimée à environ 2 milliards de $, et début octobre 2015 Sony a décidé d'engager un processus de vente.
Bandier aurait envoyé un mémo à ses employés stipulant que Sony avait déclenché une clause dans son entente avec la succession de Jackson qui pourrait conduire à ce que l’un puisse acheter la part de l'autre, ou qu’un acheteur extérieur puisse acheter la moitié ou la totalité de Sony / VTT dans le courant des prochains mois.
Quand j’ai contacté Sony / ATV la semaine dernière et ai demandé un commentaire de Bandier sur l'état du processus de vente, des représentants m'ont renvoyé à un porte-parole de Sony ; qui a refusé de commenter. Certains ont spéculé que le conglomérat japonais cherche à vendre sa participation pour la même raison qu’il a vendu son siège de New York 1,1 milliard $ en 2013 : c’est-à-dire afin de lever des fonds.
John Branca, co-exécuteur testamentaire de la succession de Jackson, m'a dit qu’il était trop tôt pour savoir qui seraient les soumissionnaires, mais que la succession se plaçait parmi eux. Branca a déclaré: « Nous avons l'intention d'acheter la société. »
Voilà une déclaration remarquable, compte tenu de l'état des finances de Michael Jackson dans les années précédent son décès.
Mais depuis sa mort en 2009, la succession Jackson a perçu plus d’ 1 milliard $ de bénéfices avant impôts, assez pour payer ses dettes personnelles et plus encore. Elle a obtenu 115 millions de $ au cours de la seule année écoulée, recueillant facilement la première place pour Michael sur notre liste d'Halloween fantasmagorique du Top-Earning Dead Celebrities.
« Cette catastrophe majeure lui a donné une chance de briller», déclare Josh Rubenstein, président national des fiducies et successions au Katten Muchin Rosenman LLP. « La mort prématurée et dramatique de Michael Jackson, avec tout le drame qui l’entourée, a également crée cette ébullition. »
Avec ce genre de pouvoir ils peuvent apparemment continuer de gagner à perpétuité, la succession de Jackson pourrait éventuellement élaborer un financement, peut-être avec un partenaire, pour acquérir la participation de Sony dans la joint-venture. Et si les tendances récentes dans le business de la musique sont un peu à la baisse, les chances de les améliorer.
« Ce qui est préoccupant c’est la faiblesse des redevances que paient les compagnies de musique pour les éditeurs de musique et les auteurs-compositeurs», dit Dale Kawashima, ancien président de l'ATV qui dirige maintenant Songwriter Unvierse. « Un grande entreprise comme Sony / ATV a une grande valeur, mais il y a une certaine incertitude en termes de redevances ».
Une autre affaire pourrait poser question sur la valeur du catalogue, c’est le retour potentiel des droits d'auteur de Lennon-McCartney. Aux États-Unis, les chansons éditées après 1972 reviennent au créateur après 35 ans ; pour les chansons signées avant cette date, la durée est de 56 ans, ce qui mettrait certaines chansons des Beatles en jeu dans un avenir assez proche.
Cela dit, il est difficile de savoir quel genre de transactions auraient déjà été signées à huis clos pour prolonger la relation de Sony / ATV avec McCartney et / ou avec la succession de John Lennon. De toute façon, le scénario ci-dessus concernerait seulement les États-Unis, et les Beatles profitent certainement d’une énorme popularité dans le monde entier.
Dans L'alignement de Sony / ATV s’est aussi ajouté d'autres superstars de Taylor Swift à Eminem, et des nouvelles sont jointes presque chaque jour. Les soumissionnaires potentiels prendront modèle probablement sur une affaire comparable, la vente en 2011 de Warner Music Group, qui valorisait la société d’environ 3 milliards de $ soit les deux tiers de celle provenant de ses activités d'édition en division.
Quoi qu'il arrive à Sony / ATV, une chose semble certaine : cela soulignera le méconnu sens des affaires de Michael Jackson. Il a surement fait sa part de bourdes financières. Mais dans la mort, il semble qu'il est soit en ligne pour faire un achat d’un milliard de dollars ou gagner une manne d’un milliard de dollars. Regarder se dérouler cette affaire n’aura rien d'un thriller.
Source de l'article : Forbes ici : http://www.forbes.com/sites/zackomalleygreenburg/2015/10/27/for-michael-jackson-and-sonyatv-a-billion-dollar-thriller-looms/
Cette vente s'expliquerait aussi par la complexe structure d'actionnariat de Sony/ATV qui compte, outre Sony et les héritiers de Michael Jackson, de nombreux investisseurs comme la Mubadala Development Company d'Abou Dabi et le milliardaire David Geffen. Ces divers actionnaires forment un consortium, liés depuis le rachat du catalogue EMI par Sony en 2011.
Les effets du steaming musical sur les bénéfices de Sony seraient également en cause. Depuis plusieurs années, Sony/ATV menace en effet de retirer ses titres des organisations de gestion des droits d'auteurs ASCAP et BMI en réaction aux faibles redevances qu'elles génèrent sur des sites de streaming comme Pandora. Le 12 décembre dernier, le président de Sony/ATV, Martin N. Bandier, s'est plaint une nouvelle fois des faibles royalties que lui rapportaient des chansons populaires comme All of Me de John Legend : «Cette situation est intolérable et ne doit pas durer plus longtemps a-t-il dit».
Source: http://www.motspourtous.com/
Eddith- Bloody
- Messages : 6801
Martin Bandier signe un contrat chez Sony / ATV Music
Martin Bandier a signé une prolongation de contrat en tant que président et directeur général de Sony / ATV Music Publishing, la société ,'a annoncé le mardi.
Sources Billboard disent que le contrat est de trois ans à l'éditeur leader.
Cet accord garantit que Bandier et son personnel restent stables, peu importe la propriété de Sony / ATV.
En fin de l'année dernière Sony Corp. invoquait une clause de rachat à la société détenue conjointement par Sony Corp et le Michael Jackson immobilier.
Maintenant, les deux propriétaires ont embauché des banquiers d'investissement à venir avec une évaluation;
Branca et John, qui supervise la succession Jackson avec John McClain, ont dit à convoiter la propriété exclusive de Sony / ATV.
Des sources indiquent que Sony Corp. est un vendeur consentant à cause de la structure de Sony / ATV de propriété compliqué.
Sous la direction de Bandier, le catalogue de Sony / ATV a augmenté à plus de 3 millions de chansons, y compris les récents succès de Taylor Swift, Ed Sheeran, Hozier et Sam Smith.
Ses écrivains traditionnels comprennent Bob Dylan, Carole King, Stevie Wonder, entre autres.
Dans un communiqué, Bandier déclaré qu'il était «ravi» de continuer son rôle à Sony / ATV, dont il a conduit depuis 2007 (après une course de 17 ans chez EMI Music Publishing).
"Depuis mon arrivée, nous sommes devenus l'éditeur de musique n ° 1 et je suis fier de dire que nous représentons un grand nombre de best-aimé les chansons du monde aux côtés de certains de ses plus grands auteurs-compositeurs», a déclaré Bandier.
«Je tiens à remercier Sony et John Branca et John McClain, les co-exécuteurs de la succession de Michael Jackson, pour leur soutien et leur confiance en moi, et je suis impatient de partager beaucoup plus de succès avec eux au cours des prochaines années ».
Sony Entertainment PDG Michael Lynton remarque, "Depuis qu'il a rejoint la première fois en 2007, la société a atteint des hauteurs incroyables, et nous attendons à ce qu'il continue de prospérer sous sa direction."
Source: .billboard
Eddith- Bloody
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Une incroyable théorie impliquant Michael Jackson et Sonic se confirme
Les fans du hérisson ont bataillé pendant près de vingt-deux ans pour faire surgir la vérité.
Début 1994, le jeu Sonic 3, élaboré dans le plus grand secret dans la Silicon Valley, sort enfin. Ben Mallison, jeune Britannique de Manchester, inconditionnel de la saga du hérisson, s’empresse alors de l’acheter. Comme pour les jeux précédents, il est immédiatement séduit par le design ou la possibilité de se transformer en Super Sonic. Et, comme pour les jeux précédents, il scrute chaque détail du jeu à la recherche de clins d’œil cachés dont regorgent les aventures du héros créé par Sega.
Et, cette fois, c’est la musique qui l’interpelle. Également grand fan de Michael Jackson, il est persuadé que l’une des musiques de Sonic 3 a été composée par la star de la pop, lui-même fan de Sega. Dans les années qui vont suivre, il va alors enquêter sur ce qui ressemble de plus en plus à une conspiration.
Traque
Dans une grande enquête, le Huffington Post raconte comment Ben a dû attendre l’arrivée d’internet pour partager ses trouvailles avec le monde via le site Sonic Classic. Selon lui, la chanson «Jam» de l’album Dangerous ressemblait énormément à la chanson «Carnival Night Zone» de Sonic 3.
«Le post de l’adolescent a captivé la subculture Blue [les fans de Sonic; NDLR] pendant des décennies», écrit le HuffPo, avant de citer l’un de ces adulateurs du hérisson, James Hansen:
«Ils pouvaient traquer des personnes qui ont travaillé sur Sonic 2, comme les level designers. Puis ils les bombardaient de millions d’emails, avant que l’on n’entende plus jamais parler d’eux.»
Ardeurs des fans
À force de persévérance, les fans ont poussé l’un des responsables de Sega, en charge du développement de Sonic 3, à sortir du bois. Ce dernier, pensant calmer les ardeurs des fans, a expliqué que Sega a bien travaillé avec Jackson pour développer des musiques mais que l’entreprise avait finalement enlevé toutes les chansons.
Cette nouvelle information va renforcer la théorie de Ben, et les Blues vont continuer à enquêter, mettant notamment en avant d’autres liens entre la chanson «Stranger in Moscow» et celle des crédits de fin du jeu.
En 2009, Brad Buxer, l’un des directeurs musicaux de Michael Jackson, explique qu’il a bien travaillé avec lui sur les chansons mais qu’il ignore quelles pistes ont été conservées dans le jeu puisqu’il n’a jamais vu le produit fini. Depuis, peu d’éléments filtrés et les fans devaient se contenter de leur intime conviction.
Produit final
C’est pour cela que Huffington Post a décidé de retrouver les proches de la vedette qui ont travaillé sur le jeu. Ils ont fini par découvrir que des compositions de Michael Jackson avaient bien fini dans le produit final. «Pendant quatre semaines en 1993, écrit le HuffPo, Jackson et son équipe ont travaillé dans un studio de Record One en Californie, créant “environ quarante-et-une chansons”.»
Ce qu’il s’est passé ensuite reste flou. Des accusations de pédophilie à l’encontre de la star sont tombées le 14 septembre de la même année. Ce qui aurait poussé Sega à nier tout lien avec Jackson. D’autres estiment que ce dernier n’était pas content du rendu final du son et refusait de rester sur le projet.
Pour les fans, cela reste une énorme victoire. Et pour Ben et les autres Blues, ces derniers mois ont été particulièrement satisfaisants puisqu’un autre de leurs combats a été entendu par Sega: les bras de Sonic devraient retrouver leur couleur originale dans le prochain jeu.
Source:http://www.slate.fr/story/113219/theorie-michael-jackson-sonic-herisson
Eddith- Bloody
- Messages : 6801
L'article de la semaine ............
Pour l'inauguration d'un nouveau rendez-vous intitulé 'L'article de la semaine" voici un article paru récemment dans le Huffington Post qui retrace la collaboration de Michael Jackson avec Sega pour la musique du jeu Sonic 3. Nous vous souhaitons bonne lecture de cette traduction réalisée par Pretty Young Cat...
La conspiration autour du jeu vidéo de Michael Jackson :
Au milieu des années 90, un jeune homme qui adorait Sonic a avancé une théorie si étrange que seul internet pouvait l'aimer. Et s'il avait raison ?
Par Todd Van Luling, le 25 janvier 2016
Quand Ben Mallison était enfant au début des années 90, à Manchester en Angleterre, son jeu vidéo préféré était Sonic, un hérisson bleu qui portait des chaussures rouges et blanches, dans le style de Michael Jackson. Ben était un "Bleu’" – un fan hardcore de Sonic. "J’ai toujours préféré Sonic à Mario’", se souvient-il. Il regardait le dessin animé Sonic. Il portait des t-shirts Sonic. Il avait une trousse et un sac à dos Sonic. Il dormait dans un pyjama Sonic. Il a acheté tous les jeux Sonic disponibles sur Megadrive – qui aux Etats-Unis s’appelait Sega Genesis – et plus tard sur Sega Saturn. Il collectionnait les numéros du bihebdomadaire Sonic The comic.
Ben et ses amis adoraient essayer de résoudre les mystères qui entouraient Sonic. Les jeux étaient remplis de secrets : non seulement il y avait des niveaux bonus, mais il y avait aussi de l’art, du son, et même des personnages qui apparaissaient et qui étaient abandonnés. Certains Bleus allaient plus loin, révélant des prototypes supprimés et déverrouillant des versions beta de jeu Sonic. La quête de fonctions cachées était le centre du fanatisme Sonic.
"J’étais dingue de Sonic", dit Ben.
Ben avait une autre fixation, tout aussi prenante : Michael Jackson. C’était peut-être un accident de naissance : Ben est prénommé ainsi d’après Ben, le titre vainqueur d’un Golden Globe en 1972, pour le film du même nom. A l’époque où Ben a commencé à écouter de la musique, au début des années 90, le Roi de la Pop régnait, et Ben avait acheté une collection d’albums de Jackson : Off the Wall, Bad, et bien sûr Thriller. Quand Dangerous, aujourd’hui l’album préféré de Ben, est sorti fin 1991, lui et ses parents se sont rendus chez WHSmith, l’ont acheté, emporté chez eux, et l’ont écouté aussitôt.
Beaucoup d’enfants des années 90 aimaient Sonic. Tout le monde aimait Michael Jackson – du moins jusqu’en 1993, quand les accusations de pédophilie ont commencé à émerger. Mais la passion de Ben pour Sonic et pour Michael Jackson, et spécialement pour les secrets de Sonic, en faisait le candidat idéal pour le rôle qu’il allait jouer dans un mystère qui allait captiver ses homologues Bleus.
Début 1994, Sega sortait Sonic 3, qui avait été développé en secret dans un bâtiment sécurisé de la Silicon Valley, à des milliers de kilomètres du QG japonais de Sega.
Ben, 9 ans, était "très impressionné", notant le "design moderne, le nombre de niveaux plus élevé, et le fait de pouvoir se transformer en Super Sonic" - quand le hérisson prenait de la vitesse et devenait presque invincible – "comme dans Sonic 2". La musique, créditée à six hommes – Brad Buxer, Bobby Brooks, Doug Gridsby III, Darryl Ross, Geoff Grace et Cirocco Jones – était aussi plutôt cool.
Sonic 3 est donc devenu le jeu préféré de Ben.
Dans les années 90, Sega a perdu une bataille cruciale dans la guerre des consoles face à la réapparition de Nintendo et aux débuts de Sony. Ben Mallison restait un fan de Michael Jackson et de Sonic. Mais alors qu’il entrait dans l’adolescence, quelque chose au sujet de Sonic 3 a commencé à l’intéresser.
Il y avait quelque chose de bizarre dans la musique de Sonic, mais il ne savait pas quoi. Puis un jour, il a eu une révélation. Ben a pensé : "Hum, cette musique sonne vraiment comme du Michael Jackson".
"J’ai toujours été musicalement enclin à remarquer des samples ou des morceaux de chansons", dit-il. Mais il n’avait à l’époque aucun moyen de partager sa théorie avec le monde entier. Pour cela, Ben a dû attendre l’apparition d'internet.
En 2003, Mallison, à la fin de son adolescence, téléchargeait les morceaux de Sonic pour les comparer à Michael Jackson, et il a fait cela pendant des années. En septembre, il présentait sa théorie Sonic/Jackson dans un post de Sonic Classic, l’un des nombreux forums qui dominait la culture internet au début des années 2000.
Jam, de l’album Dangerous, présentait des similitudes avec Carnival Night Zone, dans le jeu Sonic 3, prétendait Mallison – sous le pseudo Ben2k9.
Le post de l’adolescent a captivé le milieu des Bleus pendant des années. Mais leur obsession a fini par desservir leur cause. Dès qu’un Bleu mettait la main sur l’adresse mail de quelqu’un qui avait travaillé sur un Sonic – n’importe lequel – ils le harcelaient de messages. Certains passaient aussi des appels téléphoniques. "Quelqu’un se chargeait d'aller traquer quelqu’un qui avait travaillé sur Sonic 2", raconte James Hansen, un fan de Sonic de Forest of Dean, près de Gloucester. "Ensuite, tout le monde le bombardait de millions de mails, et c’est ainsi qu’on n’entendait plus parler de rien".
Ce phénomène n’est pas propre à la communauté Sonic. Pendant des années, un producteur de films, Keith Calder, a reçu des mails, des coups de fil et des tweets de fans du boys band One Direction, parce qu’ils pensaient qu’il jouait un rôle clé dans une énorme conspiration pour couvrir une relation homosexuelle secrète entre deux des membres du groupe. Comme l’a découvert Calder, répondre aux mails des fans ne faisait que les encourager à en envoyer encore plus. Beaucoup de gens qui avaient travaillé sur les jeux Sonic ont vite totalement arrêté de répondre aux mails de fans.
Mais alors que de plus en plus de fans se joignaient aux recherches, ils ont commencé à réunir des preuves de leur théorie. Ils ont comparé les structures et les instrumentaux des chansons.
Puis, en septembre 2005, les enquêteurs en ligne ont fait une pause. C’est un petit peu compliqué, mais restez avec moi. Ce mois-là, un membre du forum Sonic, dont le pseudo était HXC, a interviewé Roger Hector, le coordinateur exécutif de l’équipe secrète de Sega en charge du développement de Sonic 3. HXC a déclaré que Hector lui avait dit que Sega avait travaillé avec Michael Jackson pour développer une bande originale, mais que Sega avait enlevé tous les titres du jeu.
Hector a sans doute pensé qu’en parlant de la théorie de la conspiration, il calmerait les fans. Mais il a refusé d’en dire plus – et sa déclaration disant que Jackson avait travaillé sur le jeu, mais que les titres avaient été enlevée avant la sortie du jeu, a encore ajouté au mystère. Si les chansons de Jackson n’étaient pas dans le jeu, se demandaient les Bleus, pourquoi la bande originale ressemblait-elle tant à un album de Jackson ? Et pourquoi Sega avait-il travaillé avec Jackson, si le but était d’enlever son travail du jeu ?
Adolescent, Hansen était plus intéressé par les "secrets des jeux Sonic" que par les jeux eux-mêmes, dit-il aujourd’hui. Il a donc trouvé que les commentaires d’Hector étaient extrêmement frustrants. "Les gens revenaient sur ce qu’il avait dit", dit-il. "Mais ils ne l’ont pas cru. Personne ne pensait qu’il disait vrai. Cela aurait été ridicule, parce que pour moi c’était tellement évident".
Un autre fan de Sonic, Steven Nipper, avait remarqué que la chanson de Michael Jackson Stranger In Moscow sonnait "exactement comme la fin des crédits sur Sonic 3", m’a écrit Hanson dans un mail. "Nous en étions à ce point de nous dire : ‘Il faut convaincre les gens qu’il y a sans doute un lien’. La meilleure façon de le faire était de faire une compilation vidéo, et la plateforme idéale à l’époque pour le faire était Youtube".
Comparaison Sonic 3 / Stranger In Moscow: https://vimeo.com/152483108
Le 26 mars 2006, Hansen postait une vidéo sur Youtube pour souligner toutes les preuves qu’il avait pu trouver quant à l’implication de Jackson dans Sonic. Les premières images montrent la chambre d’Hansen chez ses parents. Il y a des cartouches de jeux sur le lit.
Le passage en revue des preuves par Hansen est devenu la première vraie vidéo virale – l’historique du nombre de vues n’est plus disponible, mais Hansen dit avoir dépassé le million de vues en seulement quelques mois. Nipper, qui avait remarqué les similarités avec Stranger In Moscow, était ravi. "A l’époque, j’avais le sentiment de faire partie de quelque chose d’énorme", a déclaré Nipper au Huffpost. "J’étais en train de rouvrir le livre de ce qu’on pensait être une affaire classée, à propos d’une improbable collaboration entre deux figures iconiques".
Au milieu des années 2000, un conflit important a eu lieu dans la communauté Sonic. "J’ai pris mes distances", dit Mallison. Il allait sur les forums "sporadiquement… pour voir s’il y avait du nouveau du côté de Sonic, ou s’il y avait eu de nouvelles découvertes en lien avec MJ". Mais les autres Bleus continuaient à enquêter, en éditant des vidéos et en proposant des posts détaillés sur les preuves de leur théorie. En 2009, il y a eu une nouvelle pause : Black & White, un magazine français, publiait une interview de Buxer, qui avait été le directeur musical de Jackson.
Buxer, qui était crédité sur Sonic 3, a déclaré à Black & White que Jackson avait travaillé sur le jeu avec lui et les autres compositeurs crédités. Mais comme Hector, il a suggéré que la musique de Jackson n’apparaissait sans doute pas sur le jeu final. "Je n’ai jamais joué à ce jeu, donc je ne sais pas si les titres sur lesquels Michael et moi avons travaillé avec les développeurs ont été conservées", a-t-il précisé.
Les brefs commentaires de Buxer ont fait le tour des forums Sonic et de la blogosphère du jeu. Kotaku, le blog de Gawker Media, a proclamé la victoire en publiant en gros titre: "Oui, Michael Jackson a bien travaillé sur Sonic 3". Mais Ken Horowitz, qui gère Sonic-16, un site très influent dédié aux fans de Sega, a estimé que cette proclamation était prématurée. Kotaku devait clarifier les choses. "La déclaration de Buxer concernant le travail musical de Michael Jackson sur Genesis ne constitue pas encore de preuve de quoi que ce soit", a-t-il concédé dans une mise à jour. "En d’autres termes, notre long cauchemar national de ne pas savoir si oui ou non Michael Jackson a travaillé sur Sonic 3, sans l’ombre d’un doute, n’est pas encore derrière nous".
Il est peut-être temps de faire une confession : Sonic est le premier jeu vidéo auquel j’ai joué. Mon premier souvenir est que j’allais jouer à Sonic chez les voisins. Ma famille n’avait pas de console de jeu quand j’étais petit, et c’était totalement absurde.
Mes souvenirs sont flous, et je n’ai aucun moyen de savoir exactement à quel jeu Sonic je jouais. Mes parents ne reconnaitraient même pas Sonic le Hérisson. Et je ne me souviens pas à quelle époque c’était.
Mais Sonic – et Michael Jackson, dont nous avions les disques à la maison, et dont nous avions toujours une cassette dans le lecteur – avait une résonance spéciale pour moi.
Quand j’ai appris pour la première fois que tant de fans de Sonic pensaient que Jackson avait écrit la bande son de Sonic 3, cette nouvelle m’a semblé être pleine d’espérances. C’était trop parfait. J’avais l’impression qu’elle peignait le monde réel comme le monde de Sonic – un monde plein de surprises incroyables et époustouflantes.
J’ai mis le doigts dans un engrenage. J’ai commencé à être convaincu que Ben Mallison avait raison. Steven Nipper avait raison. James Hanser avait raison. Ces gosses avaient raison. La plus grande pop star du monde et le meilleur personnage de jeu vidéo de tous les temps avaient joint leurs forces – et ils avaient gardé le secret.
Je suis certain d'au moins une chose: un soir de 1993, Michael Jackson est allé visiter le Sega Technical Institute de Palo Alto.
Le Roi de la Pop, qui était à la moitié de sa tournée de 69 dates à plus de 100 millions de dollars, le Dangerous Tour, s'était fait une entorse à la cheville en dansant. Et début 93, il était assez célèbre - et pas assez controversé - pour aller presque à l'improviste au STI, un endroit top secret dédié au développement du nouveau jeu Sega, et se faire accepter .
Sega, alors leader dans la fabrication du jeu vidéo aux Etats-Unis et en Europe - et qui prévoyait, selon un article de Wired cette année-là, de "conquérir le monde" - avait une relation de longue date avec Jackson. En 1990, la compagnie avait sorti Moonwalker, un jeu basé sur un film de Jackson. Dans ce jeu, les joueurs dansaient en traversant un monde où il fallait se battre avec des méchants et sauver des enfants. Puis en 1991, Sega lançait Sonic le Hérisson, qui allait devenir sa franchise phare. Sonic 2 sortait l'année suivante.
Jackson était enchanté. C'est alors qu'un jour en fin d'après-midi, Roger Hector a reçu un appel: Jackson allait venir visiter Sega. "Il voulait passer dire bonjour", se souvient Hector. "Il n'y avait rien de vraiment prévu, la raison était qu'il avait vraiment, vraiment aimé le jeu. Il a beaucoup aimé y jouer et il a voulu rencontrer les personnes qui étaient derrière".
Etant donné que Sega n'engageait pas de réceptionniste après les heures de bureau, Hector a appelé sa fille et lui a demandé si elle voulait rencontrer Michael Jackson. "Elle est arrivée en à peine huit secondes", plaisante Hector.
Sa fille, Leslie, se souvient à quel point il était excitant pour elle de "jouer les réceptionnistes" pour Jackson et son entourage. "Dommage que les téléphones portables n'existaient pas, je n'ai pas pu faire de selfie avec lui", écrit-elle dans un mail. "C'est un jour que je n'oublierai jamais !".
Jackson a fait le tour des installations. "Il n'a pas fait le moonwalk", a dit Hector. "Il marchait avec des béquilles et il s'en excusait, en disant 'je suis vraiment désolé'. Mais il n'avait pas à s'excuser. Nous étions tout simplement heureux de l'avoir".
Puis comme le dit Hector, l'un des développeurs de Sonic 3 a demandé à Jackson s'il aimerait écrite la musique du nouveau jeu.
Ce qui est arrivé ensuite fait partie du litige.
Voilà ce que nous savons: quelques mois après la visite de Michael Jackson chez Sega, un dentiste et scénariste originaire du Bronx, Evan Chandler, accusait Jackson d'avoir agressé son fils de 13 ans. Jackson, humilié et sous le coup d'une investigation du grand jury, a annulé le reste de sa tournée. Comme le détaille le biographe Joe Vogel, des compagnies telles que Pepsi ont commencé à lâcher Jackson et à rompre leurs accords.
Sega maintient n'avoir jamais travaillé avec Jackson sur Sonic 3, et n'est "pas en position de répondre" à des questions sur les accusations. "Nous n'avons aucun commentaire à faire sur cette affaire", a déclaré la compagnie.
Mais les hommes crédités par Sega pour la musique disent tout autre chose. Six hommes - Brad Buxer, Bobby Brooks, Doug Grigsby III, Darryl Ross, Geoff Grace et Cirocco Jones - sont crédités dans le générique de fin de Sonic 3. Buxer, Grigsby et Jones ont déclaré au Huffington Post que Jackson avait travaillé avec eux sur la bande son de Sonic 3 - et que la musique qu'ils avaient créée avec Jackson avait fini sur le produit final.
"La façon dont ils ont mis ce que nous avons fait ensemble là-dedans était vraiment, vraiment, vraiment cool", dit Grigsby.
En tant que directeur musical de Jackson, Buxer avait toute une série de fonctions. En plus de manager une équipe de musiciens auxiliaires, Buxer a créé des pistes basées sur ses propres idées et sur le beatboxing que lui faisait écouter Michael Jackson. Alors, quand Jackson a décidé qu'il voulait travailler sur la bande son de Sonic 3, Buxer a eu pour tâche de rassembler une équipe. "J'étais en train de travailler avec Michael sur l'album Dangerous", s'est souvenu Buxer. "Et il m'a dit qu'il allait faire la bande son de Sonic le Hérisson, pour le numéro 3. Il m'a demandé si je voulais bien l'aider".
Brooks et Grigsby, qui vivaient déjà avec Buxer dans une maison équipée d'un studio, étaient des choix évidents. Ross et Jones ont complété le groupe.
"C'était un énorme secret", se souvient Hector, l'ancien dirigeant de Sega. Sega "ne voulait surtout pas vendre la mèche". Il dit que Sega a confié une démo du jeu à Jackson. "Il l'a prise et a commencé à faire la musique".
Pendant environ quatre semaines en 1993, Jackson et son équipe ont travaillé au studio Record One en Californie, pour créer "quelque chose comme 41 pistes", dit Buxer. Jones se souvient que Jackson l'a appelé, tard dans la nuit, pour partager des idées et chanter des mélodies qui pourraient éventuellement aller pour le jeu.
Quand Jackson enregistrait, il avait habituellement une petite pièce à côté - un salon ou un espace détente - où il pouvait prendre des pauses et se relaxer. Parfois, il jouait à Sonic. "Aucun d'entre nous n'était vraiment gamer", raconte Matt Forger, un ingénieur du son qui a travaillé sur le projet. "Michael était probablement le seul qui jouait aux jeux vidéo de manière très intensive. Donc en ce qui nous concerne, nous connaissions Sonic, il était plutôt connu dans la culture populaire, et dans l'univers des jeux vidéos en général, mais Michael était vraiment féru".
Jackson et l'équipe ont écrit la musique en "haute qualité", a raconté Grigsby, ce qui veut dire que même s'il fallait dupliquer plusieurs fois la musique sur la console Sega en la compressant beaucoup et en simplifiant l'audio, il y aurait toujours un son typique des chanson de Jackson.
Parfois, se souvient Grigsby, les développeurs de Sega aidaient l'équipe à compresser les chansons - qui, selon Grigsby, étaient enregistrées dans le but d'avoir "un son typique du cinéma", comme l'avait demandé Jackson à l'époque - pour qu'elles soient prêtes à être utilisées dans une version Sega. "Il fallait tout écraser pour le jeu, parce qu'il fallait faire plus de place pour les graphismes", explique Grigsby. "Il faut plus de data pour les graphismes, et ils en avaient alloué très peu pour le son".
Le processus "n'était pas le même que nous suivions normalement pour construire un album ou n'importe quel autre projet de Michael", a dit Forger. "Nous enregistrions beaucoup de beatboxing. Beaucoup de percussions que Michael faisait à la bouche... il riait, il plaisantait, et ce genre d'attitude... faisait que le travail avait l'air de ne pas être du travail. Michael comprenait que c'était pour un jeu, il était vraiment d'humeur légère quand nous travaillions".
"Nous avons utilisé énormément de samples à partir du beatboxing", a ajouté Buxer. "Nous avons procédé à des découpages pour utiliser les extraits dans le jeu. Il y avait évidemment des 'he-he' et d'autres Michaelismes, de vraies signatures de Michael".
Mais alors que Jackson travaillait sur la bande son d'un jeu ostensiblement dédié aux enfants, il cultivait également une amitié publique avec le fils de 13 ans d'Evan Chandler.
Le 14 septembre 1993, Chandler - le "dentiste des stars" qui avait aussi co-écrit Sacré Robin des Bois - poursuivait Jackson pour attouchements sur son fils. Quand Chandler a rendu son accusation publique, et que le scandale est devenu mondial, il a conclu un accord financier avec Jackson pour éviter les tribunaux. "La carrière de Michael Jackson pourrait être ruinée, même si les accusations de pédophile sont avérées fausses", prévenait un article dans The Independent.
Les membres de l'équipe de Jackson à qui j'ai pu parler m'ont dit que la confusion ambiante n'avait pas compromis leur travail. "On ne nous a jamais dit de stopper", dit Gribsby. "Personne ne nous a jamais dit de ralentir ou quoi que ce soit d'autre", ajoute Buxer. "En réalité, il y avait beaucoup de pression de la part de Michael pour que nous terminions".
A la fin de l'été 1993 - juste avant ou juste après l'apparition des accusation de Chandler, tout dépend à qui on demande - l'équipe de Jackson envoyait une bande son terminée à Sega. Ils ne sont pas les seuls compositeurs à avoir terminé sur le jeu, mais leur contribution est unique. "J'étais vraiment impressionné par ce son qui était la signature de Michael Jackson, mais qui en même temps était un son complètement nouveau", se souvient Hector, l'ex-dirigeant de Sega. "C'était clairement un son typique de Michael Jackson, quiconque l'écoutait pouvait reconnaître sa signature et dire que c'était fait par Michael Jackson".
Le 2 février 1994, Sega sortait Sonic 3. L'équipe de Michael Jackson était créditée, mais pas leur patron.
Buxer, Girgsby et Jones disent que c'est Jackson lui-même qui a retiré son nom du générique - mais pas sa musique - parce qu'il était déçu du rendu de sa musique sur la console Sega après compression, de la version initiale à un son fait de bip.
"Michael a demandé à ce que son nom soit retiré des crédits s'ils n'étaient pas capable d'obtenir un meilleur son", explique Buxer.
Hector dit que l'accord est tombé à l'eau à cause des accusations, et il maintient la version disant que la musique de Jackson a été retirée du jeu. "Nous devions la remplacer intégralement", dit-il. Howard Drossin, un compositeur californien, a été désigné pour faire le boulot'', ajoute Hector.
Drossin m'a dit qu'il avait plutôt eu l'impression de travailler avec Jackson, pas de remplacer le travail de la superstar. "A un moment donné, juste après que j'ai été engagé, cela devait faire un ou deux jours que j'étais là, Roger Hector a mentionné que j'allais travailler avec Michael Jackson", se souvient Drossin.
Mais alors que se déroulait le drame Chandler, le management de Sega a dit à Drossin: "Jackson ne fera pas partie du projet. Un jour on me dit tu vas travailler avec lui, et ensuite tu ne vas pas travailler avec lui... j'ai entendu des bruits de couloir au sujet de ce qui se passait, et ça aurait sans doute été une bonne référence de temps pour vous. Quand tout est tombé à l'eau".
Quand Drossin a finalement commencé à travailler sur le jeu, "il y avait déjà beaucoup de musique dessus", dit-il. Drossin n'a pas changé grand chose - et n'a certainement pas réécrit l'intégralité de la bande son pour la remettre à Sega pour la dernière vérification. Quand je lui ai fait remarquer qu'il y avait quelques similarités entre les chansons de Jackson et la bande son de Sonic, Drossin a dit "Wow". Il avait l'air réellement surpris d'entendre les samples de Jackson et les structures des chansons présentes dans le jeu - et il a insisté sur le fait qu'il ne les avait pas écrites.
C'est Michael Jackson qui a écrit cette musique. Les hommes qui ont travaillé avec eux en sont certains.
"Elle est sur le jeu", a insisté Grigsby. "Ce que nous avons conçu, ce que nous avons fait, est dessus. Sur je jeu".
Il est difficile de savoir avec certitude pourquoi le nom de Michael Jackson n'est pas sur Sonic 3. A mon avis, les accusations et les inquiétudes de Jackson sur la qualité du son ont tous les deux joué un rôle dans ce retrait des crédits. Mais Ben Mallison et ses homologues Bleus ont raison, selon Buxer: la mélodie qui apparaît dans les crédit de fin figure aussi sur le single Stranger In Moscow. La chanson pour Sonic a été écrite avant même que Buxer et Jackson "commencent à travailler" sur le single, a dit Buxer. L'accroche du refrain de Hard Tims, une chanson que Buxer avait écrite pour un groupe dont il faisait partie, a aussi été transformée pour Sonic, dit-il. "Ces morceaux sont partout sur internet. Les gens ont exactement fait correspondre ces chansons aux morceaux du jeu".
Quelques mois après la sortie du jeu, Buxer a visité le ranch de Neverland. Michael Jackson était là, il montrait un extrait du jeu à ses amis. La fin de Sonic 3.
Dans la peau de Sonic, on flotte jusqu'au dernier niveau, là il faut combatte le personnage principal du jeu, Docteur Eggman, qui vole sur une espèce de fusée armée. Il faut abattre le navire de Eggman encore et encore, viser sa tête vulnérable, jusqu'à ce que le navire flotte hors de l'écran.
Mais la bataille n'est pas encore gagnée.
Eggman, en l'occurrence un hilarant moustachu, retourne sur un navire encore plus gros, avec encore plus d'armes, avec un chapeau pointu qui rend sa tête encore plus difficile à atteindre. Il faut l'assommer encore plus, et finalement, contre toute attente, la mission est terminée.
Sonic, que le joueur ne contrôle plus à ce moment-là, célèbre sa victoire en sautant dans les airs, en tournant au-dessus d'un point bleu.
Puis le générique défile, et on entend la musique de Michael Jackson.
Source: http://testkitchen.huffingtonpost.com/michaeljacksonsonic/
Traduction PYC
La conspiration autour du jeu vidéo de Michael Jackson :
Au milieu des années 90, un jeune homme qui adorait Sonic a avancé une théorie si étrange que seul internet pouvait l'aimer. Et s'il avait raison ?
Par Todd Van Luling, le 25 janvier 2016
Quand Ben Mallison était enfant au début des années 90, à Manchester en Angleterre, son jeu vidéo préféré était Sonic, un hérisson bleu qui portait des chaussures rouges et blanches, dans le style de Michael Jackson. Ben était un "Bleu’" – un fan hardcore de Sonic. "J’ai toujours préféré Sonic à Mario’", se souvient-il. Il regardait le dessin animé Sonic. Il portait des t-shirts Sonic. Il avait une trousse et un sac à dos Sonic. Il dormait dans un pyjama Sonic. Il a acheté tous les jeux Sonic disponibles sur Megadrive – qui aux Etats-Unis s’appelait Sega Genesis – et plus tard sur Sega Saturn. Il collectionnait les numéros du bihebdomadaire Sonic The comic.
Ben et ses amis adoraient essayer de résoudre les mystères qui entouraient Sonic. Les jeux étaient remplis de secrets : non seulement il y avait des niveaux bonus, mais il y avait aussi de l’art, du son, et même des personnages qui apparaissaient et qui étaient abandonnés. Certains Bleus allaient plus loin, révélant des prototypes supprimés et déverrouillant des versions beta de jeu Sonic. La quête de fonctions cachées était le centre du fanatisme Sonic.
"J’étais dingue de Sonic", dit Ben.
Ben avait une autre fixation, tout aussi prenante : Michael Jackson. C’était peut-être un accident de naissance : Ben est prénommé ainsi d’après Ben, le titre vainqueur d’un Golden Globe en 1972, pour le film du même nom. A l’époque où Ben a commencé à écouter de la musique, au début des années 90, le Roi de la Pop régnait, et Ben avait acheté une collection d’albums de Jackson : Off the Wall, Bad, et bien sûr Thriller. Quand Dangerous, aujourd’hui l’album préféré de Ben, est sorti fin 1991, lui et ses parents se sont rendus chez WHSmith, l’ont acheté, emporté chez eux, et l’ont écouté aussitôt.
Beaucoup d’enfants des années 90 aimaient Sonic. Tout le monde aimait Michael Jackson – du moins jusqu’en 1993, quand les accusations de pédophilie ont commencé à émerger. Mais la passion de Ben pour Sonic et pour Michael Jackson, et spécialement pour les secrets de Sonic, en faisait le candidat idéal pour le rôle qu’il allait jouer dans un mystère qui allait captiver ses homologues Bleus.
Début 1994, Sega sortait Sonic 3, qui avait été développé en secret dans un bâtiment sécurisé de la Silicon Valley, à des milliers de kilomètres du QG japonais de Sega.
Ben, 9 ans, était "très impressionné", notant le "design moderne, le nombre de niveaux plus élevé, et le fait de pouvoir se transformer en Super Sonic" - quand le hérisson prenait de la vitesse et devenait presque invincible – "comme dans Sonic 2". La musique, créditée à six hommes – Brad Buxer, Bobby Brooks, Doug Gridsby III, Darryl Ross, Geoff Grace et Cirocco Jones – était aussi plutôt cool.
Sonic 3 est donc devenu le jeu préféré de Ben.
Dans les années 90, Sega a perdu une bataille cruciale dans la guerre des consoles face à la réapparition de Nintendo et aux débuts de Sony. Ben Mallison restait un fan de Michael Jackson et de Sonic. Mais alors qu’il entrait dans l’adolescence, quelque chose au sujet de Sonic 3 a commencé à l’intéresser.
Il y avait quelque chose de bizarre dans la musique de Sonic, mais il ne savait pas quoi. Puis un jour, il a eu une révélation. Ben a pensé : "Hum, cette musique sonne vraiment comme du Michael Jackson".
"J’ai toujours été musicalement enclin à remarquer des samples ou des morceaux de chansons", dit-il. Mais il n’avait à l’époque aucun moyen de partager sa théorie avec le monde entier. Pour cela, Ben a dû attendre l’apparition d'internet.
En 2003, Mallison, à la fin de son adolescence, téléchargeait les morceaux de Sonic pour les comparer à Michael Jackson, et il a fait cela pendant des années. En septembre, il présentait sa théorie Sonic/Jackson dans un post de Sonic Classic, l’un des nombreux forums qui dominait la culture internet au début des années 2000.
Jam, de l’album Dangerous, présentait des similitudes avec Carnival Night Zone, dans le jeu Sonic 3, prétendait Mallison – sous le pseudo Ben2k9.
Le post de l’adolescent a captivé le milieu des Bleus pendant des années. Mais leur obsession a fini par desservir leur cause. Dès qu’un Bleu mettait la main sur l’adresse mail de quelqu’un qui avait travaillé sur un Sonic – n’importe lequel – ils le harcelaient de messages. Certains passaient aussi des appels téléphoniques. "Quelqu’un se chargeait d'aller traquer quelqu’un qui avait travaillé sur Sonic 2", raconte James Hansen, un fan de Sonic de Forest of Dean, près de Gloucester. "Ensuite, tout le monde le bombardait de millions de mails, et c’est ainsi qu’on n’entendait plus parler de rien".
Ce phénomène n’est pas propre à la communauté Sonic. Pendant des années, un producteur de films, Keith Calder, a reçu des mails, des coups de fil et des tweets de fans du boys band One Direction, parce qu’ils pensaient qu’il jouait un rôle clé dans une énorme conspiration pour couvrir une relation homosexuelle secrète entre deux des membres du groupe. Comme l’a découvert Calder, répondre aux mails des fans ne faisait que les encourager à en envoyer encore plus. Beaucoup de gens qui avaient travaillé sur les jeux Sonic ont vite totalement arrêté de répondre aux mails de fans.
Mais alors que de plus en plus de fans se joignaient aux recherches, ils ont commencé à réunir des preuves de leur théorie. Ils ont comparé les structures et les instrumentaux des chansons.
Puis, en septembre 2005, les enquêteurs en ligne ont fait une pause. C’est un petit peu compliqué, mais restez avec moi. Ce mois-là, un membre du forum Sonic, dont le pseudo était HXC, a interviewé Roger Hector, le coordinateur exécutif de l’équipe secrète de Sega en charge du développement de Sonic 3. HXC a déclaré que Hector lui avait dit que Sega avait travaillé avec Michael Jackson pour développer une bande originale, mais que Sega avait enlevé tous les titres du jeu.
Hector a sans doute pensé qu’en parlant de la théorie de la conspiration, il calmerait les fans. Mais il a refusé d’en dire plus – et sa déclaration disant que Jackson avait travaillé sur le jeu, mais que les titres avaient été enlevée avant la sortie du jeu, a encore ajouté au mystère. Si les chansons de Jackson n’étaient pas dans le jeu, se demandaient les Bleus, pourquoi la bande originale ressemblait-elle tant à un album de Jackson ? Et pourquoi Sega avait-il travaillé avec Jackson, si le but était d’enlever son travail du jeu ?
Adolescent, Hansen était plus intéressé par les "secrets des jeux Sonic" que par les jeux eux-mêmes, dit-il aujourd’hui. Il a donc trouvé que les commentaires d’Hector étaient extrêmement frustrants. "Les gens revenaient sur ce qu’il avait dit", dit-il. "Mais ils ne l’ont pas cru. Personne ne pensait qu’il disait vrai. Cela aurait été ridicule, parce que pour moi c’était tellement évident".
Un autre fan de Sonic, Steven Nipper, avait remarqué que la chanson de Michael Jackson Stranger In Moscow sonnait "exactement comme la fin des crédits sur Sonic 3", m’a écrit Hanson dans un mail. "Nous en étions à ce point de nous dire : ‘Il faut convaincre les gens qu’il y a sans doute un lien’. La meilleure façon de le faire était de faire une compilation vidéo, et la plateforme idéale à l’époque pour le faire était Youtube".
Comparaison Sonic 3 / Stranger In Moscow: https://vimeo.com/152483108
Le 26 mars 2006, Hansen postait une vidéo sur Youtube pour souligner toutes les preuves qu’il avait pu trouver quant à l’implication de Jackson dans Sonic. Les premières images montrent la chambre d’Hansen chez ses parents. Il y a des cartouches de jeux sur le lit.
Le passage en revue des preuves par Hansen est devenu la première vraie vidéo virale – l’historique du nombre de vues n’est plus disponible, mais Hansen dit avoir dépassé le million de vues en seulement quelques mois. Nipper, qui avait remarqué les similarités avec Stranger In Moscow, était ravi. "A l’époque, j’avais le sentiment de faire partie de quelque chose d’énorme", a déclaré Nipper au Huffpost. "J’étais en train de rouvrir le livre de ce qu’on pensait être une affaire classée, à propos d’une improbable collaboration entre deux figures iconiques".
Au milieu des années 2000, un conflit important a eu lieu dans la communauté Sonic. "J’ai pris mes distances", dit Mallison. Il allait sur les forums "sporadiquement… pour voir s’il y avait du nouveau du côté de Sonic, ou s’il y avait eu de nouvelles découvertes en lien avec MJ". Mais les autres Bleus continuaient à enquêter, en éditant des vidéos et en proposant des posts détaillés sur les preuves de leur théorie. En 2009, il y a eu une nouvelle pause : Black & White, un magazine français, publiait une interview de Buxer, qui avait été le directeur musical de Jackson.
Buxer, qui était crédité sur Sonic 3, a déclaré à Black & White que Jackson avait travaillé sur le jeu avec lui et les autres compositeurs crédités. Mais comme Hector, il a suggéré que la musique de Jackson n’apparaissait sans doute pas sur le jeu final. "Je n’ai jamais joué à ce jeu, donc je ne sais pas si les titres sur lesquels Michael et moi avons travaillé avec les développeurs ont été conservées", a-t-il précisé.
Les brefs commentaires de Buxer ont fait le tour des forums Sonic et de la blogosphère du jeu. Kotaku, le blog de Gawker Media, a proclamé la victoire en publiant en gros titre: "Oui, Michael Jackson a bien travaillé sur Sonic 3". Mais Ken Horowitz, qui gère Sonic-16, un site très influent dédié aux fans de Sega, a estimé que cette proclamation était prématurée. Kotaku devait clarifier les choses. "La déclaration de Buxer concernant le travail musical de Michael Jackson sur Genesis ne constitue pas encore de preuve de quoi que ce soit", a-t-il concédé dans une mise à jour. "En d’autres termes, notre long cauchemar national de ne pas savoir si oui ou non Michael Jackson a travaillé sur Sonic 3, sans l’ombre d’un doute, n’est pas encore derrière nous".
Il est peut-être temps de faire une confession : Sonic est le premier jeu vidéo auquel j’ai joué. Mon premier souvenir est que j’allais jouer à Sonic chez les voisins. Ma famille n’avait pas de console de jeu quand j’étais petit, et c’était totalement absurde.
Mes souvenirs sont flous, et je n’ai aucun moyen de savoir exactement à quel jeu Sonic je jouais. Mes parents ne reconnaitraient même pas Sonic le Hérisson. Et je ne me souviens pas à quelle époque c’était.
Mais Sonic – et Michael Jackson, dont nous avions les disques à la maison, et dont nous avions toujours une cassette dans le lecteur – avait une résonance spéciale pour moi.
Quand j’ai appris pour la première fois que tant de fans de Sonic pensaient que Jackson avait écrit la bande son de Sonic 3, cette nouvelle m’a semblé être pleine d’espérances. C’était trop parfait. J’avais l’impression qu’elle peignait le monde réel comme le monde de Sonic – un monde plein de surprises incroyables et époustouflantes.
J’ai mis le doigts dans un engrenage. J’ai commencé à être convaincu que Ben Mallison avait raison. Steven Nipper avait raison. James Hanser avait raison. Ces gosses avaient raison. La plus grande pop star du monde et le meilleur personnage de jeu vidéo de tous les temps avaient joint leurs forces – et ils avaient gardé le secret.
Je suis certain d'au moins une chose: un soir de 1993, Michael Jackson est allé visiter le Sega Technical Institute de Palo Alto.
Le Roi de la Pop, qui était à la moitié de sa tournée de 69 dates à plus de 100 millions de dollars, le Dangerous Tour, s'était fait une entorse à la cheville en dansant. Et début 93, il était assez célèbre - et pas assez controversé - pour aller presque à l'improviste au STI, un endroit top secret dédié au développement du nouveau jeu Sega, et se faire accepter .
Sega, alors leader dans la fabrication du jeu vidéo aux Etats-Unis et en Europe - et qui prévoyait, selon un article de Wired cette année-là, de "conquérir le monde" - avait une relation de longue date avec Jackson. En 1990, la compagnie avait sorti Moonwalker, un jeu basé sur un film de Jackson. Dans ce jeu, les joueurs dansaient en traversant un monde où il fallait se battre avec des méchants et sauver des enfants. Puis en 1991, Sega lançait Sonic le Hérisson, qui allait devenir sa franchise phare. Sonic 2 sortait l'année suivante.
Jackson était enchanté. C'est alors qu'un jour en fin d'après-midi, Roger Hector a reçu un appel: Jackson allait venir visiter Sega. "Il voulait passer dire bonjour", se souvient Hector. "Il n'y avait rien de vraiment prévu, la raison était qu'il avait vraiment, vraiment aimé le jeu. Il a beaucoup aimé y jouer et il a voulu rencontrer les personnes qui étaient derrière".
Etant donné que Sega n'engageait pas de réceptionniste après les heures de bureau, Hector a appelé sa fille et lui a demandé si elle voulait rencontrer Michael Jackson. "Elle est arrivée en à peine huit secondes", plaisante Hector.
Sa fille, Leslie, se souvient à quel point il était excitant pour elle de "jouer les réceptionnistes" pour Jackson et son entourage. "Dommage que les téléphones portables n'existaient pas, je n'ai pas pu faire de selfie avec lui", écrit-elle dans un mail. "C'est un jour que je n'oublierai jamais !".
Jackson a fait le tour des installations. "Il n'a pas fait le moonwalk", a dit Hector. "Il marchait avec des béquilles et il s'en excusait, en disant 'je suis vraiment désolé'. Mais il n'avait pas à s'excuser. Nous étions tout simplement heureux de l'avoir".
Puis comme le dit Hector, l'un des développeurs de Sonic 3 a demandé à Jackson s'il aimerait écrite la musique du nouveau jeu.
Ce qui est arrivé ensuite fait partie du litige.
Voilà ce que nous savons: quelques mois après la visite de Michael Jackson chez Sega, un dentiste et scénariste originaire du Bronx, Evan Chandler, accusait Jackson d'avoir agressé son fils de 13 ans. Jackson, humilié et sous le coup d'une investigation du grand jury, a annulé le reste de sa tournée. Comme le détaille le biographe Joe Vogel, des compagnies telles que Pepsi ont commencé à lâcher Jackson et à rompre leurs accords.
Sega maintient n'avoir jamais travaillé avec Jackson sur Sonic 3, et n'est "pas en position de répondre" à des questions sur les accusations. "Nous n'avons aucun commentaire à faire sur cette affaire", a déclaré la compagnie.
Mais les hommes crédités par Sega pour la musique disent tout autre chose. Six hommes - Brad Buxer, Bobby Brooks, Doug Grigsby III, Darryl Ross, Geoff Grace et Cirocco Jones - sont crédités dans le générique de fin de Sonic 3. Buxer, Grigsby et Jones ont déclaré au Huffington Post que Jackson avait travaillé avec eux sur la bande son de Sonic 3 - et que la musique qu'ils avaient créée avec Jackson avait fini sur le produit final.
"La façon dont ils ont mis ce que nous avons fait ensemble là-dedans était vraiment, vraiment, vraiment cool", dit Grigsby.
En tant que directeur musical de Jackson, Buxer avait toute une série de fonctions. En plus de manager une équipe de musiciens auxiliaires, Buxer a créé des pistes basées sur ses propres idées et sur le beatboxing que lui faisait écouter Michael Jackson. Alors, quand Jackson a décidé qu'il voulait travailler sur la bande son de Sonic 3, Buxer a eu pour tâche de rassembler une équipe. "J'étais en train de travailler avec Michael sur l'album Dangerous", s'est souvenu Buxer. "Et il m'a dit qu'il allait faire la bande son de Sonic le Hérisson, pour le numéro 3. Il m'a demandé si je voulais bien l'aider".
Brooks et Grigsby, qui vivaient déjà avec Buxer dans une maison équipée d'un studio, étaient des choix évidents. Ross et Jones ont complété le groupe.
"C'était un énorme secret", se souvient Hector, l'ancien dirigeant de Sega. Sega "ne voulait surtout pas vendre la mèche". Il dit que Sega a confié une démo du jeu à Jackson. "Il l'a prise et a commencé à faire la musique".
Pendant environ quatre semaines en 1993, Jackson et son équipe ont travaillé au studio Record One en Californie, pour créer "quelque chose comme 41 pistes", dit Buxer. Jones se souvient que Jackson l'a appelé, tard dans la nuit, pour partager des idées et chanter des mélodies qui pourraient éventuellement aller pour le jeu.
Quand Jackson enregistrait, il avait habituellement une petite pièce à côté - un salon ou un espace détente - où il pouvait prendre des pauses et se relaxer. Parfois, il jouait à Sonic. "Aucun d'entre nous n'était vraiment gamer", raconte Matt Forger, un ingénieur du son qui a travaillé sur le projet. "Michael était probablement le seul qui jouait aux jeux vidéo de manière très intensive. Donc en ce qui nous concerne, nous connaissions Sonic, il était plutôt connu dans la culture populaire, et dans l'univers des jeux vidéos en général, mais Michael était vraiment féru".
Jackson et l'équipe ont écrit la musique en "haute qualité", a raconté Grigsby, ce qui veut dire que même s'il fallait dupliquer plusieurs fois la musique sur la console Sega en la compressant beaucoup et en simplifiant l'audio, il y aurait toujours un son typique des chanson de Jackson.
Parfois, se souvient Grigsby, les développeurs de Sega aidaient l'équipe à compresser les chansons - qui, selon Grigsby, étaient enregistrées dans le but d'avoir "un son typique du cinéma", comme l'avait demandé Jackson à l'époque - pour qu'elles soient prêtes à être utilisées dans une version Sega. "Il fallait tout écraser pour le jeu, parce qu'il fallait faire plus de place pour les graphismes", explique Grigsby. "Il faut plus de data pour les graphismes, et ils en avaient alloué très peu pour le son".
Le processus "n'était pas le même que nous suivions normalement pour construire un album ou n'importe quel autre projet de Michael", a dit Forger. "Nous enregistrions beaucoup de beatboxing. Beaucoup de percussions que Michael faisait à la bouche... il riait, il plaisantait, et ce genre d'attitude... faisait que le travail avait l'air de ne pas être du travail. Michael comprenait que c'était pour un jeu, il était vraiment d'humeur légère quand nous travaillions".
"Nous avons utilisé énormément de samples à partir du beatboxing", a ajouté Buxer. "Nous avons procédé à des découpages pour utiliser les extraits dans le jeu. Il y avait évidemment des 'he-he' et d'autres Michaelismes, de vraies signatures de Michael".
Mais alors que Jackson travaillait sur la bande son d'un jeu ostensiblement dédié aux enfants, il cultivait également une amitié publique avec le fils de 13 ans d'Evan Chandler.
Le 14 septembre 1993, Chandler - le "dentiste des stars" qui avait aussi co-écrit Sacré Robin des Bois - poursuivait Jackson pour attouchements sur son fils. Quand Chandler a rendu son accusation publique, et que le scandale est devenu mondial, il a conclu un accord financier avec Jackson pour éviter les tribunaux. "La carrière de Michael Jackson pourrait être ruinée, même si les accusations de pédophile sont avérées fausses", prévenait un article dans The Independent.
Les membres de l'équipe de Jackson à qui j'ai pu parler m'ont dit que la confusion ambiante n'avait pas compromis leur travail. "On ne nous a jamais dit de stopper", dit Gribsby. "Personne ne nous a jamais dit de ralentir ou quoi que ce soit d'autre", ajoute Buxer. "En réalité, il y avait beaucoup de pression de la part de Michael pour que nous terminions".
A la fin de l'été 1993 - juste avant ou juste après l'apparition des accusation de Chandler, tout dépend à qui on demande - l'équipe de Jackson envoyait une bande son terminée à Sega. Ils ne sont pas les seuls compositeurs à avoir terminé sur le jeu, mais leur contribution est unique. "J'étais vraiment impressionné par ce son qui était la signature de Michael Jackson, mais qui en même temps était un son complètement nouveau", se souvient Hector, l'ex-dirigeant de Sega. "C'était clairement un son typique de Michael Jackson, quiconque l'écoutait pouvait reconnaître sa signature et dire que c'était fait par Michael Jackson".
Le 2 février 1994, Sega sortait Sonic 3. L'équipe de Michael Jackson était créditée, mais pas leur patron.
Buxer, Girgsby et Jones disent que c'est Jackson lui-même qui a retiré son nom du générique - mais pas sa musique - parce qu'il était déçu du rendu de sa musique sur la console Sega après compression, de la version initiale à un son fait de bip.
"Michael a demandé à ce que son nom soit retiré des crédits s'ils n'étaient pas capable d'obtenir un meilleur son", explique Buxer.
Hector dit que l'accord est tombé à l'eau à cause des accusations, et il maintient la version disant que la musique de Jackson a été retirée du jeu. "Nous devions la remplacer intégralement", dit-il. Howard Drossin, un compositeur californien, a été désigné pour faire le boulot'', ajoute Hector.
Drossin m'a dit qu'il avait plutôt eu l'impression de travailler avec Jackson, pas de remplacer le travail de la superstar. "A un moment donné, juste après que j'ai été engagé, cela devait faire un ou deux jours que j'étais là, Roger Hector a mentionné que j'allais travailler avec Michael Jackson", se souvient Drossin.
Mais alors que se déroulait le drame Chandler, le management de Sega a dit à Drossin: "Jackson ne fera pas partie du projet. Un jour on me dit tu vas travailler avec lui, et ensuite tu ne vas pas travailler avec lui... j'ai entendu des bruits de couloir au sujet de ce qui se passait, et ça aurait sans doute été une bonne référence de temps pour vous. Quand tout est tombé à l'eau".
Quand Drossin a finalement commencé à travailler sur le jeu, "il y avait déjà beaucoup de musique dessus", dit-il. Drossin n'a pas changé grand chose - et n'a certainement pas réécrit l'intégralité de la bande son pour la remettre à Sega pour la dernière vérification. Quand je lui ai fait remarquer qu'il y avait quelques similarités entre les chansons de Jackson et la bande son de Sonic, Drossin a dit "Wow". Il avait l'air réellement surpris d'entendre les samples de Jackson et les structures des chansons présentes dans le jeu - et il a insisté sur le fait qu'il ne les avait pas écrites.
C'est Michael Jackson qui a écrit cette musique. Les hommes qui ont travaillé avec eux en sont certains.
"Elle est sur le jeu", a insisté Grigsby. "Ce que nous avons conçu, ce que nous avons fait, est dessus. Sur je jeu".
Il est difficile de savoir avec certitude pourquoi le nom de Michael Jackson n'est pas sur Sonic 3. A mon avis, les accusations et les inquiétudes de Jackson sur la qualité du son ont tous les deux joué un rôle dans ce retrait des crédits. Mais Ben Mallison et ses homologues Bleus ont raison, selon Buxer: la mélodie qui apparaît dans les crédit de fin figure aussi sur le single Stranger In Moscow. La chanson pour Sonic a été écrite avant même que Buxer et Jackson "commencent à travailler" sur le single, a dit Buxer. L'accroche du refrain de Hard Tims, une chanson que Buxer avait écrite pour un groupe dont il faisait partie, a aussi été transformée pour Sonic, dit-il. "Ces morceaux sont partout sur internet. Les gens ont exactement fait correspondre ces chansons aux morceaux du jeu".
Quelques mois après la sortie du jeu, Buxer a visité le ranch de Neverland. Michael Jackson était là, il montrait un extrait du jeu à ses amis. La fin de Sonic 3.
Dans la peau de Sonic, on flotte jusqu'au dernier niveau, là il faut combatte le personnage principal du jeu, Docteur Eggman, qui vole sur une espèce de fusée armée. Il faut abattre le navire de Eggman encore et encore, viser sa tête vulnérable, jusqu'à ce que le navire flotte hors de l'écran.
Mais la bataille n'est pas encore gagnée.
Eggman, en l'occurrence un hilarant moustachu, retourne sur un navire encore plus gros, avec encore plus d'armes, avec un chapeau pointu qui rend sa tête encore plus difficile à atteindre. Il faut l'assommer encore plus, et finalement, contre toute attente, la mission est terminée.
Sonic, que le joueur ne contrôle plus à ce moment-là, célèbre sa victoire en sautant dans les airs, en tournant au-dessus d'un point bleu.
Puis le générique défile, et on entend la musique de Michael Jackson.
Source: http://testkitchen.huffingtonpost.com/michaeljacksonsonic/
Traduction PYC
Eddith- Bloody
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L'Estate a vendu à Sony les parts de Michael Jackson dans Sony/ATV Music...
Au mois d'Octobre 2015, Sony avait déclenché une clause d'achat-vente dans l'accord de partenariat qui prévoyait qu'un des deux partenaires entre Sony et l'Estate pouvait racheter la part de l'autre dans Sony/ATV au prix le plus élevé possible. Après avoir exploré plusieurs options qui auraient pu positionner l'Estate comme acheteur plutôt que Sony, les éxécuteurs testamentaires ont décidé que l'offre de Sony était finalement la meilleure pour les intérêts des enfants de Michael Jackson.
Ils ont donc décidé d'accepter cette offre afin d'assurer l'avenir financier des héritiers du Roi de la Pop. Le montant de la somme payée par Sony s'élèvera donc à 750 millions de dollars. L'Estate explique plusieurs raisons qui ont conduit à cette décision. Ils vont utiliser une partie de cette somme pour rembourser le solde de prêt sur les sommes empruntées par Michael et garantis par sa part de Sony/ATV ce qui signifie qu'après avoir commencé avec 500 millions de dollars de dettes il y a sept ans, l'Estate n'a non seulement plus de dettes mais possède désormais des actifs importants ainsi que d'autres biens. Le solde du produit de cette vente, après impots, frais et dépenses sera tenu par l'Estate et transféré à une fiducie au profit des bénéficiaires de Michael Jackson.
L'Estate tient à souligner que cette vente n'a aucun effet sur la propriété à 100% de la publication sur toutes les chansons que Michael Jackson a écrit et qui font partie de Mijac Music ainsi que les chansons écrites par de nombreux auteurs compositeurs et acquis à l'extérieur de Sony/ATV. Ces chansons comprennent "After Midnight", "Love Train", "I Got A Woman", "When A Man Loves A Woman", "People Get Ready", "Great Balls of Fire", "Runaround Sue", l'ensemble du catalogue de Sly and the Family Stone et d'autres chansons. La succession continue de posséder sa participation de 100% dans l'ensemble des enregistrements originaux solo de Michael et de ses courts métrages. Il n'y a aucune intention de vendre l'un de ces actifs à part entière.
Dans son communiqué adressé aux fans de Michael Jackson, l'Estate a déclaré: "Nous sommes conscients que certains fans espéraient que la succession serait l'acheteur de la part de Sony dans Sony/ATV plutôt que l'inverse. C'était notre objectif lorsque nous avons commencé sur cette voie l'année dernière, mais en fin de compte, l'offre de Sony avait plus de sens pour les raisons exposées. Nous sommes dédiés à la protection et à la croissance de l'héritage de Michael et à maximiser la valeur de ses biens au profit de ses enfants. Cette vente nous permet de protéger les biens les plus chers à Michael (ses propres chansons et celles qu'il a acquis et conservé à l'extérieur de Sony/ATV), combler ses dettes et continuer à faire croître son héritage pour les générations futures".
L'Estate rappelle enfin que Michael Jackson avait acquis ce catalogue ATV en 1985 pour la somme de 41,5 millions de dollars.
Les deux parties prévoient de signer un accord définitif le 31 Mars 2016. Kazuo Hirai, président et PDG de Sony Corporation a déclaré: "Les entreprises de divertissement ont longtemps été une partie essentielle de Sony et sont un facteur clé de notre croissance future. Cet accord démontre encore l'engagement de Sony pour les entreprises de divertissement et notre ferme conviction que ces entreprises vont continuer à contribuer à notre succès pour les années à venir".
De son coté, Michael Lynton, PDG de Sony Entertainment, Inc. a déclaré: "Quand Sony est devenu partenaire de Michael Jackson il y a 21 ans pour créer Sony/ATV Music Publishing, nous savions que cette société avait la capacité d'atteindre de grandes hauteurs. Cette acquisition va permettre à Sony de s'adapter rapidement aux changements dans le secteur de l'édition musicale tout en continuant à être un leader incontesté dans l'industrie et une maison précieuse pour les artistes. Nous voulons exprimer notre gratitude à la succession de Michael Jackson et à la famille Jackson pour leurs années de partenariat. Chacun d'entre nous chez Sony a hâte de continuer à travailler avec la succession et poursuivre l'héritage de Michael Jackson dans de nombreuses façons différentes."
Sources: MJFrance / MJOnline The Official Online Team of The Michael Jackson Estate
Ils ont donc décidé d'accepter cette offre afin d'assurer l'avenir financier des héritiers du Roi de la Pop. Le montant de la somme payée par Sony s'élèvera donc à 750 millions de dollars. L'Estate explique plusieurs raisons qui ont conduit à cette décision. Ils vont utiliser une partie de cette somme pour rembourser le solde de prêt sur les sommes empruntées par Michael et garantis par sa part de Sony/ATV ce qui signifie qu'après avoir commencé avec 500 millions de dollars de dettes il y a sept ans, l'Estate n'a non seulement plus de dettes mais possède désormais des actifs importants ainsi que d'autres biens. Le solde du produit de cette vente, après impots, frais et dépenses sera tenu par l'Estate et transféré à une fiducie au profit des bénéficiaires de Michael Jackson.
L'Estate tient à souligner que cette vente n'a aucun effet sur la propriété à 100% de la publication sur toutes les chansons que Michael Jackson a écrit et qui font partie de Mijac Music ainsi que les chansons écrites par de nombreux auteurs compositeurs et acquis à l'extérieur de Sony/ATV. Ces chansons comprennent "After Midnight", "Love Train", "I Got A Woman", "When A Man Loves A Woman", "People Get Ready", "Great Balls of Fire", "Runaround Sue", l'ensemble du catalogue de Sly and the Family Stone et d'autres chansons. La succession continue de posséder sa participation de 100% dans l'ensemble des enregistrements originaux solo de Michael et de ses courts métrages. Il n'y a aucune intention de vendre l'un de ces actifs à part entière.
Dans son communiqué adressé aux fans de Michael Jackson, l'Estate a déclaré: "Nous sommes conscients que certains fans espéraient que la succession serait l'acheteur de la part de Sony dans Sony/ATV plutôt que l'inverse. C'était notre objectif lorsque nous avons commencé sur cette voie l'année dernière, mais en fin de compte, l'offre de Sony avait plus de sens pour les raisons exposées. Nous sommes dédiés à la protection et à la croissance de l'héritage de Michael et à maximiser la valeur de ses biens au profit de ses enfants. Cette vente nous permet de protéger les biens les plus chers à Michael (ses propres chansons et celles qu'il a acquis et conservé à l'extérieur de Sony/ATV), combler ses dettes et continuer à faire croître son héritage pour les générations futures".
L'Estate rappelle enfin que Michael Jackson avait acquis ce catalogue ATV en 1985 pour la somme de 41,5 millions de dollars.
Les deux parties prévoient de signer un accord définitif le 31 Mars 2016. Kazuo Hirai, président et PDG de Sony Corporation a déclaré: "Les entreprises de divertissement ont longtemps été une partie essentielle de Sony et sont un facteur clé de notre croissance future. Cet accord démontre encore l'engagement de Sony pour les entreprises de divertissement et notre ferme conviction que ces entreprises vont continuer à contribuer à notre succès pour les années à venir".
De son coté, Michael Lynton, PDG de Sony Entertainment, Inc. a déclaré: "Quand Sony est devenu partenaire de Michael Jackson il y a 21 ans pour créer Sony/ATV Music Publishing, nous savions que cette société avait la capacité d'atteindre de grandes hauteurs. Cette acquisition va permettre à Sony de s'adapter rapidement aux changements dans le secteur de l'édition musicale tout en continuant à être un leader incontesté dans l'industrie et une maison précieuse pour les artistes. Nous voulons exprimer notre gratitude à la succession de Michael Jackson et à la famille Jackson pour leurs années de partenariat. Chacun d'entre nous chez Sony a hâte de continuer à travailler avec la succession et poursuivre l'héritage de Michael Jackson dans de nombreuses façons différentes."
Sources: MJFrance / MJOnline The Official Online Team of The Michael Jackson Estate
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