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Ce que les médias refusent de vous dire à propos de Michael Jackson, de Leaving Neverland et des allégations de pédophilie

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Message par Eddith Ven 22 Fév 2019 - 11:43

Un texte magnifiquement construit par l'auteur et journaliste Damien Shields. Traduit pour vous par le MJB. A Lire absolument, même si c'est un peu long. >> http://mjbackstage.be/…/ce-que-les-medias-refusent-de-vous…/ (1000 mercis à Barbara LaBiche pour la traduction).

Ce que les médias refusent de vous dire à propos de Michael Jackson, de Leaving Neverland et des allégations de pédophilie MJ-TDCAU

Traduction d’un article de Damien Shields

Avec toute la folie entourant Leaving Neverland – le soi-disant “documentaire” dans lequel deux menteurs en séries avérés décrivent la superstar pop décédée Michael Jackson comme un insatiable pédophile – les médias semblent avoir oublié la présomption d’innocence et les preuves à charge.

Soyons clairs. Si Michael Jackson était toujours en vie, les lois sur la calomnie et la diffamation signifieraient que ce film n’existerait probablement pas. Mais parce que Jackson est mort, tout le monde peut dire n’importe quoi sur lui. Sa famille, ses enfants et sa succession sont impuissants à agir car la loi dit que la diffamation ne s’applique pas aux morts. La vérité ou l’absence de vérité est sans importance.

Réalisé par le cinéaste britannique Dan Reed, Leaving Neverland a attiré les éloges de tous ceux qui l’ont vu. « Puissant. Choquant. Émotif. Irrésistible. » sont quelques-uns des mots à la mode le plus fréquemment utilisés pour décrire le drame qui s’affiche sur l’écran puisque Wade Robson et Jimmy Safechuck détaillent les actes sexuels auxquels ils prétendent avoir participé et qui leur ont été infligés. « Cela changera votre façon de penser à propos de Michael Jackson » est une autre ligne commune. Lorsqu’on lui demande si le film présente des preuves ou des éléments nouveaux convaincants allant au-delà des mots de deux parjures avérés qui demandent actuellement à la succession de Jackson de leur verser des centaines de millions de dollars, la réponse est généralement la même : Regardez juste le film !.

Si regarder le film est ce que ceux qui l’ont vu recommande de faire au public pour déterminer si les allégations qui s’y trouvent sont vraies ou non (plutôt qu’examiner les allégations avec scepticisme et les évaluer sur la base des preuves ou de leur absence, comme les journalistes sont censés le faire), alors je suggère qu’on regarde l’extrait Hard Copy datant du milieu des années 90, où la journaliste Diane Dimond étudie les allégations d’abus sexuels portées contre Jackson par un garçon de 15 ans. Pour vous épargner la peine de la chercher, j’ai intégré la vidéo ci-dessous. Et s’il vous plaît, ne continuez pas à lire cet article avant de l’avoir regardée.



La voix off de Dimond quand elle détaille les allégations sur une vidéo de 11 minutes, envoyée à Hard Copy par une connaissance du garçon :

En regardant droit dans la caméra et en n’utilisant aucune note, ce garçon nous a expliqué en détail comment lui et un autre adolescent, avaient été molestés par la superstar… J’ai parlé avec le garçon pendant des heures et il n’a jamais hésité… [Il] a décrit, en détail, les personnes de l’entourage de Jackson, l’aménagement du ranch (Neverland), et même de la maison de famille de Jackson à Encino. Plus tard, il nous a dessiné des plans incroyablement détaillées des deux maisons de Jackson. Il était clair que soit le garçon disait la vérité, soit il avait été bien coaché.

Sur la base du témoignage inébranlable de ce garçon selon lequel Jackson l’a agressé, Dimond lance une enquête pour corroborer ses allégations. Elle rencontre le garçon et mène avec lui des entretiens de plusieurs heures. Le garçon maintient son histoire. Dimond remet alors le garçon aux forces de l’ordre afin qu’il puisse faire une déclaration sous serment. La police l’interroge pendant six heures. Le garçon déclare dans son procès-verbal que Jackson l’a agressé et donne de nombreux détails choquants. Les enquêteurs qui l’interrogent déclarent l’avoir cru.

Mais tout cela était une énorme duperie, exposée à la fin de l’extrait. Le garçon avait en fait été entraîné. Il mentait. Chaque mot de son témoignage puissant, choquant, émotionnel, convaincant [insérer des mots supplémentaires à la mode ici] était un mensonge. Chaque mot ! N’importe lequel ! Et nous devrions croire Robson et Safechuck – qui cherchent actuellement des centaines de millions de dollars auprès de la succession de Jackson, après avoir affirmé, à plusieurs reprises, volontairement et pendant plus de deux décennies – que rien n’était jamais arrivé – parce que Dan Reed et ceux qui ont vu le film le film le disent ? Parce qu’ils croient Robson et Safechuck ? Parce qu’ils trouvent leur témoignage « puissant »? Soyons plus malins que ça !

La plupart des reportages publiés sur HBO et Leaving Neverland de Channel 4 viennent de « journalistes », de clients et partenaires commerciaux de HBO, et du personnel de Channel 4 qui ne connaissent pratiquement rien sur Michael Jackson. La plupart de ces guerriers du clavier ‘blue tick’ n’ont jamais couvert Jackson auparavant. Ceci est leur première incursion. Ils n’ont pas étudié les cinquante années de carrière de Jackson en tant qu’artiste, et ne sont pas au courant de son travail philanthropique, de ses efforts pour lutter contre les injustices sociales, pour éliminer les barrières raciales, pour guérir les maladies, pour mettre fin aux inégalités et pour sensibiliser le public à une multitude d’autres problèmes importants, y compris, oui !, les abus et le mauvais traitement des enfants. Et surtout, ils n’ont pas étudié les allégations portées contre Jackson et ne peuvent se référer aux transcriptions des procès, aux documents judiciaires, aux appels enregistrés, aux preuves matérielles, au dossier du FBI, ni à aucun des éléments essentiels à la compréhension des procès.

En revanche, j’ai étudié Jackson pendant plus d’une décennie – principalement son processus de création et son héritage artistique, mais également les allégations portées contre lui – et cette histoire ne se résume pas à ce que vous racontent les grands médias. Non seulement il n’y a aucune preuve que Jackson ait jamais commis un crime, mais il existe une foule de preuves à décharge qui démontent et discréditent les allégations portées contre lui.

Pour comprendre comment et pourquoi le nom de Michael Jackson s’est attaché au terme « pédophilie », nous devons d’abord comprendre la série d’événements qui se sont déroulés avant et pendant les premières accusations portées contre lui en 1993 – allégations qui ont fait l’objet d’une enquête par le Los Angeles Police Depart (Service de police de Los Angeles), le Los Angeles Department of Children and Family Services (Département des services à l’enfance et à la famille de Los Angeles) et Santa Barbara District Attorney’s office (bureau du Procureur du District de Santa Barbara), qui n’a trouvé aucune preuve incriminante et n’a abouti à aucun chef d’accusation.

Michael Jackson a toujours cru que la vérité serait libérée. Sa mère, Katherine Jackson, était quelque peu en désaccord avec cette prophétie. Après avoir été accusé de pédophilie, voici la discussion de Jackson avec sa mère, qui s’en souvient :

Il se sentait fort et il disait : « Maman, ne t’inquiète pas. Ce n’est pas la vérité. Ils ne peuvent rien faire ». Mais je lui disait : « Tu ne connais pas ces méchants. Je sais que ce n’est pas la vérité, mais ils terniront ta réputation. »

Et ensuite, les gens se souviendront toujours de lui comme ils ont dit qu’il était, et non comme il était réellement. »

Jackson est sans doute l’artiste le plus célèbre de l’histoire du spectacle. Au début des années 90, la machine Michael Jackson était bien huilée et fonctionnait à plein régime. En tant qu’artiste, son talent était sans égal. En tant que marque, son potentiel de gain semblait infini. Et en tant qu’homme, sa générosité et ses efforts philanthropiques étaient sans pareil. Le succès de Jackson était d’une ampleur que le monde n’avait jamais vue auparavant et qu’il ne reverra probablement jamais. Avec un tel succès, vient une quantité incommensurable de gloire, de pouvoir et, bien sûr, d’argent.

En 1992, Jackson lançait sa tournée mondiale Dangerous, se produisant nuit après nuit devant une foule allant jusqu’à 100 000 personnes. Le réseau de télévision par câble HBO (sur laquelle est prévu Leaving Neverland, en mars) a retransmis l’une des dates la plus spectaculaire de la tournée, lui permettant d’obtenir la plus grande audience de télévision de son histoire. Moins d’un an plus tard, au début de 1993, Jackson offrait à Oprah Winfrey l’interview en direct la plus célèbre de tous les temps, et au Super Bowl de la NFL il présentait un spectacle historique à la mi-temps.

À partir de ce moment-là, l’image de Jackson a pris une raclée dans la presse pendant presque une décennie. Des histoires ridicules paraissaient presque quotidiennement dans les tabloïds. Et pas seulement dans les tabloïds ! Jackson devait également se défendre contre une litanie de poursuites scandaleuses, y compris, entre autres, contre de multiples revendications de fausse paternité et des accusations frivoles de plagiat. En attachant le nom de Jackson, une histoire ou une allégation qui aurait été autrement considérée comme risible était souvent prise comme parole d’évangile.

Malgré les attaques constantes des tabloïds, la musique de Jackson restait toujours aussi populaire dans le monde entier. Après l’interview avec à Oprah et le show au Super Bowl en 1993, le chanteur était au sommet de sa puissance. Mais cela allait changer radicalement quand Evan Chandler, le père d’un garçon dont la famille s’était liée d’amitié avec Jackson un an plus tôt, a demandé 20 millions de dollars à l’artiste milliardaire.

L’amitié de Jackson avec la famille Chandler est née par hasard. Lorsque sa voiture est tombée en panne sur le Wilshire Boulevard, à Los Angeles, en mai 1992, Jackson a demandé l’aide d’une société de location de voitures située à proximité, appartenant à un homme du nom de David Schwartz. L’épouse de Schwartz, June, était la mère d’un garçon de 12 ans, Jordan Chandler. Le père biologique de Jordan (l’ex-mari de June) était Evan Chandler.

Lorsque le roi de la pop est apparu chez le loueur ce jour-là, en mai 1992, Schwartz, ébloui, lui a offert un véhicule de location gratuit, mais à une condition : Jackson devait téléphoner à son beau-fils, Jordan, qui était un grand fan du chanteur… Jackson a accepté, a appelé Jordan quelques jours plus tard et une amitié avec la famille est née. La famille a rendu visite à Jackson à son ranch Neverland Valley, et Jackson a passé du temps dans la maison familiale de Los Angeles.

Douze mois plus tard, en mai 1993, le père biologique de Jordan, Evan Chandler, dentiste à Beverley Hills, a finalement rencontré Jackson pour la première fois. Après avoir rencontré la star, Evan Jackson l’a invité chez lui pour quelques jours. Jackson, qui était alors en pause de son tour du monde de l’époque, a accepté l’invitation.

Au cours de leur très bref séjour ensemble, il semblerait que Jackson ait été relativement en bons termes avec Chandler. Mais quand Jackson a cessé de répondre à ses appels téléphoniques – alors qu’il maintenait une amitié étroite avec son ex-femme et son fils –, Evan est devenu jaloux. Dans des conversations téléphoniques enregistrées secrètement avec le beau-père de Jordan, David Schwartz, on peut entendre Evan affirmer que Jackson avait coupé les ponts.

J’ai eu une bonne communication avec Michael… Nous étions amis. Je l’aimais bien et je le respectais… Il n’y avait aucune raison pour qu’il cesse de m’appeler.

Les preuves indiquent que Chandler avait décidé d’extorquer Jackson. « Payez-moi 20 millions de dollars », a-t-il exigé « sinon vous serez accusé d’avoir agressé mon fils. » Dans ces mêmes conversations téléphoniques secrètement enregistrées par Schwartz, Chandler explique son complot visant à détruire Jackson (et son ex-femme June) pour son avantage personnel :

Si je vais jusqu’au bout, je gagne beaucoup de temps… J’obtiendrai tout ce que je veux, et ils seront détruits à jamais. June va perdre [la garde de Jordan]… et la carrière de Michael sera terminée.



Evan Chandler avait engagé les services d’un avocat de Los Angeles, nommé Barry K. Rothman.

Chandler était le dentiste de Rothman. Les preuves indiquent que Chandler et son avocat ont conspiré pour mettre Jackson devant un ultimatum : « Paye ou tu seras traîné dans la boue et jugé par les médias. » On peut entendre Chandler sur les bandes :

Cet avocat que j’ai trouvé… Ce gars va détruire tout le monde en vue de manière sournoise, méchante et cruelle. Et je lui ai donné les pleins pouvoirs pour le faire… J’ai choisi le fils de pute le plus méchant que je pouvais trouver, et tout ce qu’il veut faire, c’est de publier cela aussi vite et aussi grand que possible en humiliant le plus de personnes possibles. Il est dangereux, il est méchant, il est très intelligent et il a soif de publicité.

Un enquêteur privé engagé par Jackson a déclaré que, lorsqu’il avait entendu les enregistrements, il était clair que Jackson était extorqué. L’enquêteur a immédiatement rendu visite au fils d’Evan Chandler, Jordan Chandler, et lui a demandé les yeux dans les yeux si Jackson l’avait déjà agressé :

Michael t’a-t-il déjà touché ? L’as-tu déjà vu nu dans son lit ?

La réponse à toutes les questions :

Non.

Lorsqu’on lui a demandé, pendant les conversations téléphoniques secrètement enregistrées, s’il pensait qu’extorquer Jackson en affirmant qu’il avait molesté Jordan pourrait avoir un effet négatif sur son fils, Chandler a répondu :

Cela ne me concerne pas… Tout cela va écraser et détruire tout le monde en vue. Ce sera un massacre si je n’obtiens pas ce que je veux.

Pour résumer, Jackson a refusé de payer et Chandler a exécuté son plan. En conséquent, exactement comme l’avait menacé Evan, les médias du monde entier ont rapporté que Michael Jackson était accusé de pédophilie.

Les accusations ont déclenché deux enquêtes de plusieurs millions de dollars, menées par des procureurs et des services de police dans deux juridictions californiennes. Des descentes surprises dans la résidence privée de Jackson ont été organisées et le corps nu de Jackson a été photographié par les forces de l’ordre dans le but de confirmer une description des organes génitaux du chanteur. Près de deux cents témoins, dont 30 enfants ayant passé du temps avec Jackson, ont été interrogés, mais aucune preuve n’a été découverte. Non pas un mais deux grands jurés ont refusé d’accuser Jackson parce qu’aucune corroboration ne pouvait être faite.

Mais à la fin, le complot d’Evan Chandler visant à détruire Michael Jackson en alléguant qu’il avait agressé son fils avait réussi. Le 25 janvier 1994, après des mois pendant lesquels Jackson insistait sur le fait qu’il voulait se battre pour son innocence devant un tribunal, un règlement à l’amiable – dans lequel Jackson n’admettait aucune culpabilité – a été trouvé. Une somme non divulguée, supposée être les 20 millions de dollars, que Evan Chandler voulait au départ, a été versée. Sur ce montant, 15 millions de dollars ont été versés sur un compte en fiducie pour Jordan. Evan lui-même aurait reçu environ 2 millions de dollars.

Thomas Mesereau, l’avocat de Jackson, a déclaré :

Pourquoi travailler quand on peut poursuivre Michael Jackson ?

Et c’est pourquoi le nom de Jackson est depuis synonyme du terme « agresseur sexuel d’enfants ».

Vingt-cinq ans plus tard, nous nous trouvons face à un film dans lequel deux menteurs en séries avérés – qui ont fermement défendu Jackson pendant plus de deux décennies (y compris sous serment dans une enquête criminelle et un procès) avant de déposer à titre posthume des plaintes infructueuses en demandant à la succession de Jackson de leur payer des centaines de millions de dollars – restent assis devant une caméra pendant quatre heures pour détailler en images des crimes qui ne peuvent pas être prouvés.

Il convient également de noter qu’après une enquête exhaustive de 18 mois, le procureur du district de Los Angeles, Gil Garcetti, a admis que le LAPD n’avait rien découvert qui incrimine Jackson. Dans une déclaration, il a déclaré :

Michael Jackson est présumé innocent, à l’instar de n’importe quel citoyen siégeant dans cette salle, s’il n’est pas reconnu coupable d’un crime. Nous ne chargeons pas Michael Jackson d’un crime.

Cliquez ici pour tout ce que vous devez savoir sur les allégations et le règlement de 1993-1994.

Deux ans après avoir formulé les premières allégations, l’extraordinaire extorqueur Evan Chandler a intenté une autre action en justice contre Jackson où il a fait monter les enchères, réclamant 60 millions de dollars. Cette fois, Chandler a essayé un nouvel angle d’attaque. Chandler a accusé Jackson d’avoir enfreint la clause de confidentialité contenue dans leur règlement précédent, en chantant qu’il avait été faussement accusé. Voici les paroles incriminées de la chanson de Jackson This Time Around :

Somebody’s out, somebody’s out to use me. They really want to use me. And then falsely accuse me.

Quelqu’un essaye, quelqu’un essaye de profiter de moi. On veut vraiment profiter de moi. Et alors m’accuser faussement.

Chandler a déclaré que ces paroles le ciblaient et constituaient une violation de la clause de confidentialité, qui empêchait Jackson de parler de l’affaire. En plus des 60 millions de dollars, Evan Chandler souhaitait un contrat d’enregistrement lui permettant de sortir son propre album, intitulé EVANstory, en réponse à HIStory de Jackson.

Oui, c’est réellement arrivé !

Ceci est le premier accusateur de Michael Jackson.

L’affaire a été rejetée.

En 2003, une décennie après le scandale Chandler, Jackson a été accusé pour la deuxième fois d’agression sexuelle sur des enfants. Ces allégations sont survenues après que le ministère des Services à l’enfance et à la famille de Los Angeles avait disculpé Jackson de tout acte répréhensible, en menant sa propre enquête indépendante – suite à la demande d’un des professeurs de l’école de Gavin Arvizo auprès de la DCFS, après la diffusion du documentaire Living With Michael Jackson. Lors d’entretiens avec le ministère, Gavin et la famille Arvizo ont défendu Jackson, affirmant que rien d’inapproprié ne s’était jamais produit. Puis, comme Wade Robson et Jimmy Safechuck, ils ont changé de version. Croyez-le ou non, l’affaire Arvizo est tout aussi folle, si ce n’est plus folle, que celle de Chandler.

Une brève histoire de la famille Arvizo :

En 1998, âgé de huit ans, Gavin Arvizo avait volé des articles dans un grand magasin JC Penney. Gavin avait été attrapé par la sécurité qui l’avait suivi sur le parking pour le confronter avec son père, David Arvizo. La mère de Gavin, Janet Arvizo, était arrivée sur les lieux quelques minutes plus tard. Une bagarre s’en était suivie et ils furent tous arrêtés.

Un an plus tard, en 1999, les Arvizos ont intenté une action en justice contre JC Penney pour coups et blessures, détention abusive et préjudice moral. En 2000, les Arvizos ont modifié leur plainte en ajoutant de nouvelles allégations d’agression sexuelle. Janet Arvizo affirmait à présent qu’un agent de sécurité lui avait caressé les seins, lui avait serré les mamelons une vingtaine de fois, lui avait donné des coups de poing et violé sexuellement. En 2001, JC Penney avait réglé l’affaire. Le grand magasin avait finalement payé plus de 152 000 dollars à Janet Arvizo.

Arvizo avait ensuite omis de déclarer ce règlement de 152 000 USD de JC Penney (et son solde bancaire de 30 000 USD), et avait continué de percevoir des allocations d’aides sociales, pour un total de plus de 18 000 USD entre 2001 et 2003. Elle avait par conséquent été accusée de cinq chefs d’accusation de fraude et de parjure. Elle avait finalement reconnu les faits sans contestation et avait été condamnée à une amende et à des travaux d’intérêt général.

Janet et les Arvizos avaient également des antécédents d’arnaqueurs. Lors du procès de Jackson en 2005, plusieurs célébrités, tel que le comédien Chris Tucker, ont déclaré que les Arvizos les avaient escroquées ou avaient tenté de les escroquer. Existaient aussi des preuves de collectes de fonds frauduleuses par la famille Arvizo.

Le comédien George Lopez a témoigné qu’il avait donné de l’argent à la famille Arvizo lorsque Gavin luttait contre le cancer, mais avait fini par croire que le père de Gavin était plus intéressé par l’argent que pour l’aide de son fils. Lopez avait coupé les liens avec la famille lorsque le père était devenu plus exigeant. Lopez a également déclaré que le père l’avait accusé d’avoir volé 300 dollars dans le portefeuille de Gavin. Lorsque le père avait demandé ce qu’il était censé dire à son fils, Lopez a déclaré lors de son témoignage ce qu’il lui avait répondu :

Dis-lui que son père est un extorqueur.

Et c’est cette famille qui – après avoir été approchée par les autorités et insistant sur le fait que rien d’inapproprié ne s’était passé – a changé sa version et accusé Michael Jackson dans la lignée des 20 millions de dollars des Chandler dix ans plus tôt, et des 152000 $ de JC Penney seulement deux années auparavant.

Et ceci n’entre même pas dans les détails du procès de Jackson lui-même.

En plus de la pédophilie, les Arvizos ont affirmé avoir été retenus prisonniers à Neverland contre leur volonté pendant un certain temps. Le problème avec cette allégation était que pendant leur prétendue captivité, il a été prouvé qu’ils s’étaient promenés à travers tout Los Angeles, qu’ils avaient fait du shopping sur le compte de Jackson, rencontré les Services de protection de l’enfance (pour confirmer que Jackson n’avait pas agressé Gavin), assisté, au tribunal, à une audience de pension alimentaire pour enfant et allé à un rendez-vous privé chez un avocat. La rencontre avec l’avocat avait pour but de déterminer s’il était possible que les médias ne se servent plus de leur image et de ce qui pourrait leur ressembler après leur apparition dans le documentaire The Living With Michael Jackson. Au cours de leur entretien avec l’avocat, ils n’ont jamais signalé qu’ils avaient été kidnappés et détenus contre leur volonté à Neverland, et ils n’ont pas non plus mentionné la pédophilie.

Lors du procès de Jackson, une autre allégation folle faite par l’Arvizo était que ce dernier avait élaboré un plan visant à se débarrasser de la famille par une montgolfière. Je ne prendrais même pas la peine de développer cela.

En ce qui concerne les allégations d’abus sexuels sur des enfants eux-mêmes, le calendrier initial de Gavin Arvizo indiquant à quel moment Jackson aurait été agressé a dû être changé lorsque l’accusation a découvert une cassette vidéo filmée après le début présumé de l’abus. Sur l’enregistrement, la famille Arvizo est vue et entendue louant volontiers Jackson tout en critiquant Martin Bashir, le réalisateur du documentaire Living With Michael Jackson, pour avoir prétendument mis en scène et manipulé des scènes dans son film afin d’établir la relation entre Jackson et Gavin.

Les images avaient été tournées par hasard le même jour que celui où les Services de protection de l’enfance avaient rendu visite à la famille Arvizo afin d’enquêter sur des soupçons de comportement inapproprié de Jackson. Les Arvizos avaient nié avec véhémence tout ce qui était inapproprié et faisaient spontanément l’éloge de Jackson une fois de plus. Quand la cassette a été découverte, les Arvizos ont changé de version, affirmant que ce n’était qu’après la diffusion du documentaire qu’ils avaient été filmés faisant l’éloge de Jackson et après s’être portés garants de Jackson auprès des Services de protection de l’enfant, que Jackson avait commencé à molester Gavin.

C’est la vérité ! C’est seulement alors, dans l’enfer des médias du monde qui recherchaient des saletés sur lui, et avec les autorités qui menaient activement une enquête, que Jackson aurait décidé de commencer à agresser Gavin. C’est avec cette accusation qu’ils sont allés au tribunal et qu’ils ont soutenue (sans succès) !

En fin de compte, le ridicule des allégations portées contre Jackson, le manque total de crédibilité de ses accusateurs et l’impossibilité de retracer le fil des événements ne laissaient aux jurés d’autre choix que de déclarer Jackson non coupable de chacun des 14 chefs d’accusation retenus contre lui.

Paulina Coccoz, jurée, a déclaré :

C’était assez évident qu’il n’y avait pas eu d’agression… Il était évident qu’il y avait des arrière-pensées de la part de la famille. Et la mère, elle a tout orchestré… Il n’y avait pas la moindre preuve.

Cliquez ici pour tout ce que vous devez savoir sur les allégations et le procès de 2003-2005.

Je ne révèle rien de ce qui n’a pas été révélé auparavant. Ces preuves et bien d’autres sont dans le domaine public depuis des années. Le problème, cependant, c’est que les médias ne vous les ont pas fournies. De nombreux journalistes, ignorant tout de ce qui pourrait défendre Jackson et les empêcher de continuer à attaquer sa personne afin d’obtenir des clics et de l’argent, peuvent même ne pas être au courant de l’existence de telles preuves. Mais les preuves existent et en grande partie le disculpent. Il est donc irresponsable, négligent et indéfendable pour les « journalistes » de ne pas au moins équilibrer leurs reportages en les mentionnant.

Comme Michael Jackson l’a proclamé dans sa chanson « Tabloid Junkie » :

Just because you read it in a magazine or see it on a TV screen don’t make it factual.



Le simple fait de lire une chose dans un magazine ou de la voir sur un écran de télévision ne la rend pas factuelle.

Au début du mois de mars 2019, HBO (aux États-Unis) et Channel 4 (au Royaume-Uni) diffuseront l’émission Leaving Neverland. Le film, qui a connu ses débuts au Festival de Sundance en janvier 2019, a provoqué l’indignation des fans, de la famille et de la succession de Jackson. Dans une lettre de dix pages, envoyée à Richard Plepler (PDG de HBO) plus tôt ce mois-ci, l’avocat de la succession de Michael Jackson, Howard Weitzman, a appelé Leaving Neverland :

Un programme sensationnaliste, volontairement à sens unique.

Selon le chapitre du Manuel du producteur de Channel 4, intitulé « Lignes directrices relatives aux programmes factuels », qui vise à tenir les cinéastes responsables au plus haut niveau journalistique possible :

Il est important que les équipes de production n’adoptent pas une approche de pensée unique vis-à-vis d’une histoire et qu’elles examinent, contestent et soient suffisamment sceptiques face à toutes les raisons et motivations des contributeurs.

Lors d’une conversation avec le danseur et chorégraphe Robson dans le LA Times , le réalisateur Reed a admis qu’il ne doutait pas de son interlocuteur :

Pendant trois jours, nous avons juste parlé. Quand j’ai commencé l’entrevue, je ne pouvais pas prendre pour acquis qu’il disait la vérité. Je n’étais pas sceptique, et je lui laissais en quelque sorte le bénéfice du doute, mais son histoire devait avoir du sens, car je n’allais pas risquer de mettre ma réputation en péril pour une chose qui était boiteuse ou pas tout à fait vraie.

Comment Reed en est-il arrivé à la conclusion que Robson disait la vérité ? Je me permettrais de lui dire :

[…] si quelqu’un ne vous dit pas la vérité, alors il n’a pas une image mentale de ce dont il est en train de parler, parce qu’il ment. Vous pouvez sentir qu’il ne décrit aucun objet mental… Si je lui posais des questions, son esprit ferait référence à une chose réelle et non une chose maquillée. Son récit serait extrêmement crédible. Assurément, à la fin du troisième jour, je ne douterais pas qu’il dise la vérité.

C’est la vérité ! Reed a estimé que le récit de Robson était « extrêmement crédible » non pas parce qu’il avait enquêté, vérifié et corroboré, mais parce qu’il sentait que Wade (qui se présente lui-même comme un « maître de la tromperie » dans un projet de livre non publié – car il n’a pas réussi à obtenir un contrat en 2012, avant de déposer une plainte contre la succession Jackson pour plusieurs millions de dollars), – visualisait une « image mentale » lorsqu’il racontait son histoire.

Ce que Reed omet de mentionner, c’est que la visualisation d’une image mentale de choses qui ne se sont pas passées est la technique personnelle de Wade Robson pour obtenir « tout ce qu’il veut ». Il appelle cela « la tromperie de votre esprit ».

Wade explique :

Soyez détaillé à ce sujet […] visualisez-le. C’est un peu comme une ruse pour votre esprit. [Si] je voulais avoir un job – si je me disais que je veux être dans une vidéo musicale – je penserais à cette chose comme si elle était un souvenir. Je m’imaginerais sur un plateau, marchant vers la caravane, marchant vers les buffets de restauration […] Juste pour me mettre dans la situation. Faites-vous une réalité dans votre esprit […] Chaque fois que je l’ai fait, j’ai toujours eu tout ce que je voulais.

En ce qui concerne les motivations des deux accusateurs, un paragraphe du Manuel des Producteurs de Channel 4 devrait également être mis en cause. Le journaliste d’investigation Charles Thomson a souligné l’omission flagrante du film en ce qui concerne les détails entourant la poursuite judiciaire de la succession de Jackson pour des centaines de millions de dollars :

Même les plus féroces ennemis de Jackson devraient admettre que le fait de ne pas mentionner l’incitation financière massive et persistante des deux hommes à mentir est malhonnête et trompeur. C’est comme interroger un lobbyiste du secteur pharmaceutique sur un article pour la santé sans mentionner qu’il s’agit d’un lobbyiste du secteur pharmaceutique.

Weitzman, l’avocat de la succession de Jackson, a également souligné que les frais juridiques croissants, résultant de l’échec de leur litige contre la succession de Jackson, pourraient être un motif potentiel dans la décision de Robson et Safechuck de participer au film :

La succession a passé des années en procès avec Robson et Safechuck. Quatre procès différents ont été intentés par ces deux hommes, qui ont été renvoyés avec préjudice. Aujourd’hui, Robson doit à la succession près de soixante-dix mille dollars en frais de justice, et Safechuck doit également plusieurs milliers de dollars à la succession.

Une autre partie du Manuel des Producteurs de Channel 4 se lit comme suit :

La vérité ne doit pas être sacrifiée au profit d’un programme plus divertissant si cela signifie tromper le spectateur. Il n’est jamais acceptable de présenter quelque chose qui ne s’est pas passé comme si elle l’avait été.

Dans sa lettre à HBO, Weitzman indique que le réalisateur de Leaving Neverland, Dan Reed, et son équipe ont évité de contacter ou d’interroger toute personne susceptible de dissiper les allégations formulées par les deux hommes du film :

Le fait que HBO et ses partenaires producteurs n’aient même pas daigné contacter l’une de ces personnes pour explorer la crédibilité des fausses histoires racontées par Robson et Safechuck viole toutes les normes et l’éthique en matière de réalisation de documentaire et de journalisme.



Les journalistes, reporters, critiques et autres membres des médias qui passent en revue Leaving Neverland peuvent très bien croire que Michael Jackson est coupable de pédophilie sur la base des récits racontés par Safechuck et Robson dans le film. Cela pourrait être leur opinion, à laquelle ils ont droit.

Mais selon le dictionnaire, un avis est :

Une vue ou un jugement formé sur quelque chose, pas nécessairement fondé sur des faits ou des connaissances.

Alors, que vaut vraiment une opinion si son détenteur n’a aucune base factuelle ni connaissance pour l’avoir formée ?

Si vous souhaitez des informations factuelles, cliquez ici pour tout savoir sur les allégations de Wade Robson.

Lorsque le film Leaving Neverland sera rendu public, il est presque garanti que l’indignation atteindra des niveaux inégalés. Et à moins que l’équipe de la succession de Michael Jackson travaille secrètement 24 heures sur 24, sept jours sur sept, sur un documentaire de réfutation visant à donner au public un récit alternatif fondé sur des faits à considérer (rien n’indique qu’ils le soient), l’image de Jackson pourrait bien être détruite pour de bon.

L’Estate de Jackson a récemment annoncé qu’une comédie musicale inspirée de Michael Jackson, allait entrer en production et fera ses débuts en 2020, à Broadway. Une nouvelle excitante pour les fans de Jackson. Cependant, je ne serais pas surpris si, après la diffusion de Leaving Neverland, sans une réplique agressive de la succession de Jackson, tout cela soit annulé. Le Mandalay Bay, à Las Vegas, héberge actuellement une production conjointe de l’Estate de Jackson et du Cirque du Soleil, une production théâtrale épique appelée MJONE. De façon ironique, il s’agit de la production que Wade Robson a suppliée de mettre en scène en 2011. Si le retour de flamme de Leaving Neverland est assez fort, nous pourrions également assister son interruption.

Remarque intéressante :

En 2011, Wade Robson a rencontré le co-exécuteur testamentaire de la succession de Jackson, John Branca, au sujet de la direction du spectacle du Cirque du Soleil. Wade pensait qu’il avait le job et en a même parlé dans une interview. Cependant, Branca et le Cirque ont finalement choisi quelqu’un d’autre. Ensuite, bien qu’il ait rencontré Branca deux ans plus tôt, Robson a affirmé lors de son action en justice réclamant plusieurs millions de dollars qu’il n’était pas au courant de l’existence de la succession Jackson jusqu’à ce que sa plainte soit déposée en 2013. En raison du délai de prescription, Robson avait besoin de dire ce mensonge pour justifier pourquoi il n’avait pas porté plainte plus tôt.

En outre, il y a Sony Music, qui contrôle toutes les sorties de musique et de vidéos officielles de Michael Jackson. En décembre 2017, la société a renouvelé son contrat d’enregistrement avec le domaine Jackson. Lorsque le moment sera venu de le faire, nous les verrons peut-être se défiler.

Ou bien, tout cela pourrait retomber !

Après tout, Jackson a surmonté le scandale de 1993 et a vendu des dizaines de millions d’albums, remporté des prix et joué devant des millions de fans à travers le monde. En 2005, Jackson a subi un procès pénal de quatre mois et une attaque médiatique totalement biaisée. Après avoir été déclaré non coupable, le chanteur s’est caché puis a refait surface en 2009 pour vendre 800 000 billets de concert en l’espace de quelques heures. Lorsque Wade Robson a annoncé ses allégations contre Jackson dans une interview à la télévision nationale en 2013, cela ressemblait à la fin du monde. L’année suivante, en 2014, Sony a publié Xscape. L’album, composé de huit chansons inédites, a dominé les charts du monde entier, et a même eu un single à succès : Love Never Felt So Good.

Néanmoins les choses sont différentes aujourd’hui. Comme je l’ai justement dit à un ami hier : j’ai l’impression que le climat actuel est idéal pour couler le Titanic. Il y a le mouvement #MeToo – et c’était à prévoir ! Il y a Surviving R. Kelly. Il y a la chute de Harvey Weinstein. Et la mentalité semble être la suivante : on va tous les chercher, plutôt que de les examiner chacun et de déterminer quelles accusations sont réellement crédibles. Il semble que, du point de vue des médias (rappelez-vous, Michael Jackson a été jugé par un tribunal et a été déclaré non coupable – seuls les médias l’ont déclaré coupable), plus la tête est grande, mieux c’est. Tous les médias se soucient des clics, car ces clics sont équivalents à de l’argent. Et maintenant, ils se cachent derrière des causes et des mouvements légitimes pour assassiner la plus grande star que le monde ait jamais connue. Ce n’est pas du journalisme ! C’est une chasse aux sorcières !

Si vous voulez considérer Michael Jackson comme un pédophile, vous le ferez. C’est facile à faire. Il a admis avoir laissé des enfants dormir dans sa chambre à coucher (qui a la même taille qu’une petite maison de deux étages) et a été accusé d’avoir agressé des enfants à plusieurs reprises. Ce n’est pas le gars d’à côté, il était indéniablement excentrique et il n’a certainement pas vécu une vie conventionnelle.

Mais pour tous ceux qui ont pris la peine d’enquêter sur les allégations portées contre lui – et je veux vraiment dire : « Examinez-les ! » – il existe suffisamment de preuves pour démontrer que l’icône de la pop a été victime d’extorsion de fonds et de fausses déclarations de plagiat au cours des vingt-cinq dernières années.

Pourtant, malgré les déclarations du Département de police de Los Angeles selon lesquelles Jackson devrait être présumé innocent, malgré celles du Département des services de l’enfance et de la famille de Los Angeles qui a enquêté à deux reprises et disculpé Jackson d’avoir commis un acte répréhensible, malgré une enquête du FBI menée pendant dix ans sur le chanteur, où aucune preuve d’actes répréhensibles n’a été découverte (cliquez ici pour lire le dossier de 300 pages du FBI sur Jackson, publié en vertu de la loi sur la liberté de l’information) et malgré le fait que les poursuites en justice des accusateurs posthumes de Jackson aient été rejetées, le tribunal de l’opinion publique pourrait être ce qui déterminera toute cette saga et l’héritage de Jackson.

Comme quand la mère de Michael, Katherine Jackson, avertissait son fils superstar, la vérité n’a peut-être pas d’importance. Ses paroles prophétiques, encore une fois :

Les gens se souviendront toujours de lui comme ils ont dit qu’il était, et non comme il était.
Texte de Damien Shields / Traduction par Barbara Labiche pour le MJBackstage.
Damien Shields est auteur du livre “Michael Jackson : Songs & Stories from the Vault”, un livre qui permet d’entrer dans le processus créatif du Roi de la Pop. Dispo sur Amazon et iBooks.

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