Suzanne De Passe rare interview

[Eddith]

Nous connaissons tous Suzanne De Passe de l'époque Motown des Jackson 5. Elle vient de parler à Variety de sa carrière, de ses débuts dans l'industrie de la musique et de l'avenir après la pandémie.

Suzanne a signé le Jackson 5 pour Motown et a développé le groupe pour avoir le plus de succès possible avec leurs quatre premiers singles qui sont allés au n ° 1 du Billboard Hot 10 !

Et voici la partie de l'interview concernant les Jackson 5 :

Combien de temps s'est-il passé avant de rencontrer les Jackson 5 ?

Eh bien, le premier endroit où j'ai séjourné à Détroit était ce motel appelé Harlan House, pendant qu'ils préparaient une chambre pour moi dans le bâtiment où ils logeaient tous ceux de l'extérieur de la ville, 1300 East Lafayette Street. Diana Ross avait le penthouse, divers cadres et de nombreux artistes qui n'étaient pas basés à Detroit étaient là, comme Cindy Birdsong et Bobby Taylor de Bobby Taylor and the Vancouvers.

En avril, peu de temps après mon arrivée, Martin Luther King a été assassiné et il y a eu des émeutes. Une de mes collègues de l'entreprise, Billie Jean Brown, savait que j'étais dans un endroit vulnérable et est venue me chercher et m'a emmenée dans son condo en banlieue jusqu'à ce que les choses se calment. Puis j'ai déménagé à la maison Lafayette, et c'est là qu'à la fin du printemps 1968 j'ai rencontré les Jackson 5.

En fait, Bobby les a fait venir. Il m'a invité dans son appartement – ​​ce à quoi j'ai d'abord résisté – mais ils ont chanté a capella pour moi, et il n'a pas fallu être un génie pour comprendre que c'était quelque chose de vraiment spécial. Quand j'ai finalement atteint M. Gordy au téléphone, j'ai dit "Attendez juste de voir ces enfants - nous devons les signer", et il a dit "Les enfants ?! Je ne veux pas d'actes d'enfants ! Savez-vous à quel point Stevie Wonder est en difficulté ? » Vous devez vous rappeler que je commençais juste à me mouiller les pieds, mais j'étais si persistant qu'il les a finalement vus, et le reste appartient à l'histoire.

Joseph [Jackson, père et manager] a beaucoup contribué à les amener à un certain point, cela ne fait aucun doute. Mais les machines Motown, dont j'étais une très grande partie… M. Gordy m'a confié tout ce qui les concernait, sauf la production et l'écriture des disques : le spectacle, la garde-robe, les plaisanteries, la chorégraphie - nous avons fait la chorégraphie de "I Want You Back" dans mon salon - en les mettant dans des écoles, en leur trouvant une maison, des médecins, un dentiste; trouver des chansons à couvrir parce qu'ils n'avaient pas assez de succès pour les premiers spectacles. Et quand j'ai trouvé le deuxième acte que je voulais signer - les Commodores avec Lionel Richie - [Gordy] n'a même pas eu à les voir, il a juste dit: "Signez-les."

Qu'est-ce que c'est que de travailler d'abord avec le Jackson 5 au début? Michael était-il déjà précoce ?

Hé bien oui. Michael a posé un million de questions, était un enfant très espiègle et tellement amusant. Avant qu'ils ne soient célèbres, nous avons passé beaucoup de temps ensemble à les préparer. Je comprends qu'il y a quelques plans dans le documentaire de Janet Jackson sur les premières répétitions que j'ai eues avec eux.

Combien de temps s'est-il passé avant de les lancer dans le monde ?

Pas tout à fait un an, je pense. Et puis il y a eu cette explosion - vous ne pouvez pas imaginer à quel point c'était écrasant. C'était comme la Beatlemania avec de jeunes enfants, aucun de nous n'avait jamais rien vu de tel. C'était étonnant de voir à quelle vitesse tout s'est passé – nous avons eu quatre disques n ° 1 d'affilée.

Comment s'accrocher quand les choses bougent si vite ? Comment vous préparez-vous ?

Je ne sais pas si c'était quelque chose à quoi on pouvait se préparer - cette chose fulgurante qui s'est produite. Et vous devez comprendre qu'à cette époque, nous n'avions pas de laissez-passer plastifiés pour les coulisses, ni de sécurité, ni d'entourage, alors nous le faisions nous-mêmes. Nous n'avions pas de garde-robes - la raison pour laquelle Michael porte ce chapeau violet dans "The Ed Sullivan Show" est parce que nos bagages se sont perdus et que mon cousin Tony Jones et moi avons dû courir jusqu'au village et leur acheter des vêtements pour le spectacle. . Nous avons vu le chapeau violet sur l'étagère, "Oh, prenons ça aussi", sans réaliser qu'il allait devenir emblématique.

Comment ont-ils fait face à la notoriété ? Ils ont bien fait ?

Et bien non. Pas vraiment. Au début, c'était très égalitaire – les gens s'intéressaient à ce que pensaient Tito, Jackie ou Marlon. Et au fur et à mesure que les disques devenaient plus populaires et qu'ils devenaient plus populaires, les gens voulaient vraiment parler à Michael, et secondairement à Jermaine et pas tellement aux autres gars. Je pense que cela a vraiment creusé un fossé.

L'intelligence de Michael a-t-elle toujours été évidente ?

Michael Jackson était une éponge humaine, et il absorbait autant d'informations, de connaissances et d'expériences qu'il le pouvait. Il était très fan de vieux films, comme vous le savez sûrement – ​​les Fred Astaires, Elizabeth Taylors, Katherine Hepburns, et ce sont les gens qu'il cherchait à connaître. C'était définitivement une personne curieuse, engagée et intéressée. Et je pense que ce n'est pas un hasard s'il est devenu le Michael Jackson que tout le monde connaît.

Avez-vous moins travaillé avec eux au fil du temps ?

Oui, j'ai quitté la route après la deuxième tournée parce que M. Gordy m'avait confié la responsabilité de West Coast A&R. C'était un peu effrayant d'être sur la route de toute façon. Je sortais pour un soundcheck et si une autre personne était à la porte quand je revenais, ils penseraient que j'étais une groupie et je devrais demander à l'un de nos techniciens de me ramener dans les coulisses, des choses comme ça.









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