Témoignages de gens qui ont côtoyé ou rencontré Michael. Artistes, des gens qui ont travaillé avec lui, ou pour lui, des amis, de gens de sa famille etc...
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MADONNA : SES CONFIDENCES SUR MICHAEL JACKSON!
Le 12/03/2015
Il y a encore certaines choses que le monde ignore sur la Reine de la pop ! Dans un interview aux Etats-Unis, la superstar a dévoilé de nombreux secrets sur elle, mais aussi sur Michael Jackson.
Madonna sait garder quelques secrets sur sa vie, mais elle a décidé de lever le voile sur certains aspects plus personnels de son existence. C’est lors de son passage sur l’émission d’Howard Stern aux Etats-Unis qu’elle s’est laissée aller à la confidence, pour notre plus grand plaisir. C’est l’occasion de découvrir une femme sensible que la critique touche parfois, surtout lorsqu’il s’agit de ses enfants.
« Je me fiche du Pape, je me fiche de ne pas satisfaire le Vatican, ça me va, mais j’ai trouvé ça très étrange que les gens s’en soient pris à moi lorsque j’ai adopté », a-t-elle déclaré visiblement toujours émue. Elle a également révélé certaines choses sur sa vie sentimentale comme son aventure avec le rappeur Tupac !
De ses débuts à Michael Jackson
La légende veut que Madonna ait débarqué en bus à New York de son Midwest natal avec seulement 35 dollars en poche, ce qu’elle a confirmé. « Mon prof [de l’université du Michigan] m’a dit "Tu es trop bonne pour ça, tu n’as pas besoin de ça, ici ce sont des gens qui ne savent pas ce qu’ils veulent faire de leur vie, va à New York". En débarquant à New York, c’est comme si j’avais mis mes doigts dans la prise. Au départ j’étais choquée, comme n’importe qui débarquant du Midwest à Manhattan. Je ne connaissais personne, je ne savais pas ce que mon futur serait et j’étais super amicale », ajoute-t-elle amusée.
Elle a su se faire la carrière qu’on lui connaît et fréquenter les plus grands, dont Michael Jackson. Elle en garde un souvenir touchant. « Je peux très certainement me sentir proche de lui à plusieurs niveaux, mais il a toujours été très timide, a-t-elle confié. Il était connu depuis qu’il était tout petit et il n’a jamais vraiment eu d’enfance. Il était maladivement timide, c’était douloureux. Nous n’avons pas vraiment eu de relation, dans le sens moi me révélant à lui, mais nous nous sommes amusés du monde de dingue dans lequel nous vivions et travaillions. Nous n’avons pas parlé de nos enfances respectives… Je pense qu’il se sentait éternellement torturé. C’était dur pour lui de regarder les gens dans les yeux. »
Cover Media http://www.nrj.fr/artistes-509/fiches-artistes-522/artiste/actu/445-madonna.html?actu_id=324274_madonna-ses-confidences-sur-michael-jackson-
Eddith- Bloody
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Re: Témoignages de gens qui ont côtoyé ou rencontré Michael. Artistes, des gens qui ont travaillé avec lui, ou pour lui, des amis, de gens de sa famille etc...
Michael a fait aussi des confidences sur Madonna. Il n'était pas aussi enthousiaste...
napo- Book II
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Localisation : Belgique
Re: Témoignages de gens qui ont côtoyé ou rencontré Michael. Artistes, des gens qui ont travaillé avec lui, ou pour lui, des amis, de gens de sa famille etc...
Très juste! Ils ne devaient pas avoir la même vision de leur rencontre étant très différent l'un de l'autre
Eddith- Bloody
- Messages : 6815
Quand Michael Jackson faisait des canulars téléphoniques à Russell Crowe
En ce jour de 1er avril voici un témoignage qui tombe à pic ....
CANULAR TÉLÉPHONIQUE - Saviez-vous que Michael Jackson était adepte des petites blagues téléphoniques ?
Et figurez-vous que l'une de ses cibles préférées n'était autre que... Russell Crowe.
"Allô, madame Ricot ? Vous êtes Léa Ricot ?"… Voilà qui rappelle quelques souvenirs d'enfance à bon nombre d'entre nous.
Que celui qui n'a jamais fait de canular téléphonique jette la première pierre à… Michael Jackson.
En effet, on savait que le chanteur avait conservé son esprit enfantin au point de faire construire un parc d'attractions dans sa résidence mais ce que l'on ne savait pas, en revanche, c'est qu'il avait une cible de choix, lorsqu'il avait décidé de faire quelques blagues au téléphone.
"Allô, monsieur Mur ?"
Cette cible n'était autre que l'acteur néozélandais Russell Crowe. En effet, ce dernier révèle dans une interview accordée au Guardian que l'interprète de "Thriller" lui faisait très régulièrement des canulars téléphoniques.
Et peu importe où il se trouvait, Michael Jackson savait où le joindre, dans quel hôtel Russell Crowe descendait et, mieux, son nom d'emprunt
. Et le niveau des blagues, c'est Russell Crowe lui-même qui le révèle.
Attention, si ce n'était pas Michael Jackson, ce serait très énervant.
Par exemple : "Est-ce que monsieur Mur est là ? Est-ce qu’il y un Mur quelque part ? Qui est-ce qui tient le toit alors?
Ha ha !" raconte l'acteur de Gladiator, qui précise par ailleurs qu'il a découvert l'identité de son comique téléphonique un jour que celui-ci lui a fait une blague et lui a révélé qu'il était bien Michael Jackson.
Ce qui ne l'a pas empêché de continuer puisque, Russell Crowe le reconnaît, il a supporté ces petites blagues potaches durant "deux ou trois put*** d'années".
Source:http://www.metronews.fr/people/quand-michael-jackson-faisait-des-canulars-telephoniques-a-russell-crowe/mocE!SGLB4WpY1lcMg/
CANULAR TÉLÉPHONIQUE - Saviez-vous que Michael Jackson était adepte des petites blagues téléphoniques ?
Et figurez-vous que l'une de ses cibles préférées n'était autre que... Russell Crowe.
"Allô, madame Ricot ? Vous êtes Léa Ricot ?"… Voilà qui rappelle quelques souvenirs d'enfance à bon nombre d'entre nous.
Que celui qui n'a jamais fait de canular téléphonique jette la première pierre à… Michael Jackson.
En effet, on savait que le chanteur avait conservé son esprit enfantin au point de faire construire un parc d'attractions dans sa résidence mais ce que l'on ne savait pas, en revanche, c'est qu'il avait une cible de choix, lorsqu'il avait décidé de faire quelques blagues au téléphone.
"Allô, monsieur Mur ?"
Cette cible n'était autre que l'acteur néozélandais Russell Crowe. En effet, ce dernier révèle dans une interview accordée au Guardian que l'interprète de "Thriller" lui faisait très régulièrement des canulars téléphoniques.
Et peu importe où il se trouvait, Michael Jackson savait où le joindre, dans quel hôtel Russell Crowe descendait et, mieux, son nom d'emprunt
. Et le niveau des blagues, c'est Russell Crowe lui-même qui le révèle.
Attention, si ce n'était pas Michael Jackson, ce serait très énervant.
Par exemple : "Est-ce que monsieur Mur est là ? Est-ce qu’il y un Mur quelque part ? Qui est-ce qui tient le toit alors?
Ha ha !" raconte l'acteur de Gladiator, qui précise par ailleurs qu'il a découvert l'identité de son comique téléphonique un jour que celui-ci lui a fait une blague et lui a révélé qu'il était bien Michael Jackson.
Ce qui ne l'a pas empêché de continuer puisque, Russell Crowe le reconnaît, il a supporté ces petites blagues potaches durant "deux ou trois put*** d'années".
Source:http://www.metronews.fr/people/quand-michael-jackson-faisait-des-canulars-telephoniques-a-russell-crowe/mocE!SGLB4WpY1lcMg/
Eddith- Bloody
- Messages : 6815
Smelly, Worms, and Mouse !
Le 8 avril, Quincy Jones était l’invité de la Loyola Marymount University’s School of Film & TV.
Devant les étudiants, le célèbre producteur est longuement revenu sur sa carrière et il a bien évidemment été question de Michael Jackson.
Quincy a d’abord rappelé qu’il avait croisé MJ une première fois quand ce dernier était âgé de 12 ans et qu’il participait au Ed Sullivan Show avant d’ajouter «mais je l’ai vraiment rencontré, connu , et j’ai fait connaissance avec lui au moment de « The Wiz » .»
Off_the_wallUn Michael Jackson à qui il a vite trouvé un surnom ! : “Quand nous étions en studio, un pianiste était présent sur chaque session que nous faisions, il se nommait Greg Phillinganes. L’un des meilleurs pianiste du monde. Et Rod Temperton était de Grimsby en Angleterre. Vous connaissez Grimsby? C’est un village de pêcheurs là-bas. Mais il vivait [en Allemagne] près de Francfort et de Worms.
J’avais donné à Michael le surnom « Smelly » car il ne prononçait jamais le mot « funky » et préférait dire «smelly jelly». Donc quand on me demandait qui était en studio, j’avais l’habitude de répondre « Smelly, Worms, and Mouse !».
ThewizAu sujet de l’album « The Wiz », Quincy a confié : « Il m’a d’abord rencontré pour me dire « Pouvez-vous m’aider à trouver un producteur pour notre 4eme album chez Epic ? Nous avons appelé Epic, je réalise un nouvel album solo »,
J’ai alors dit à Michael « Je ne veux parler de rien d’autre que “The Wiz”. Tu n’as même pas encore une chanson [pour la B.O., ndlr]. »
Il avait seulement chanté « Ease On Down the Road » avec Diana Ross. (…) A ce moment, il n’avait pas encore « You Can’t Win ». Nous avons dû réaliser cela à la dernière minute . Avec Valerie Simpson, et Ashford & Simpson, (…) nous avons composé beaucoup de chansons supplémentaires pour le film. Mais quelle aventure !”
thrillerConcernant la sélection des titres pour l’album « Thriller », Jones a évoqué les 800 chansons écoutées et réexpliqué son approche : “Dieu merci, 50 ans auparavant, j’avais appris que notre business tout entier repose sur deux principes : une bonne chanson et une bonne histoire. Pour les films, la télévision, si vous n’avez pas cette histoire rien d’autre ne fonctionne. (…) C’est la même chose pour une chanson. Une bonne chanson peut faire du plus mauvais chanteur dans le monde une star. Mais une mauvaise chanson ne pourra pas être sauvée même par les 3 meilleurs chanteurs du monde.(…)”.
Au sujet de la fin de sa collaboration avec Michael Jackson, Quincy Jones a expliqué : « Voici ce qui est arrivé. (…) En 1987, j’avais Grandmaster Flash dans le studio prêt à enregistrer avec Michael une chanson contre le crack. Et Michael a dit à Frank Dileo «Quincy se fait vieux, trop vieux pour le business maintenant. Il ne comprend pas, le rap est mort.»Bad
En 1987. Michael, OK. [rires] Plus tard (…) il a dû payer ces gars 150 000 $ pour une chanson. Rodney Jerkins. Akon et d’autres. »
Jones estime qu’en réalité , « le rap était loin d’être mort » avant de rappeler qu’à la même époque , l’album « Back On The Block » (1989) qu’il avait produit, avait notamment été récompensé en 1991 par le Grammy Award de la Best Rap Performance by a Duo or Group.
Mais Michael Jackson ne souhaitait pas prendre la direction hip-hop voulue par Quincy Jones. Avec le recul et le succès mondial des albums « Dangerous » (1991) et « HIStory » (1995) qui mêlent différentes influences musicales tout en gardant une dominante « Pop », concédons néanmoins qu’il n’est pas vraiment possible de donner complètement tort au choix de Michael…
La dernière fois que Quincy Jones a rencontré Michael Jackson, c’était à Londres. Plus tard, au moment de l’annonce du décès de la star, Jones confie avoir été sous le choc : “Je n’arrivais pas à le croire. C’était puissant. Très puissant car la relation entre un producteur et un artiste est vraiment spéciale. Il n’y a aucune place pour des conneries. Cela doit être pur. De l’amour et du respect, un grand respect mutuel l’un envers l’autre.”
Selon lui, l’un des ingrédients pour faire un bon disque est cette confiance mutuelle qu’il avait développée avec Michael Jackson.
Sources : hollywoodreporter.com / MJLegend
Devant les étudiants, le célèbre producteur est longuement revenu sur sa carrière et il a bien évidemment été question de Michael Jackson.
Quincy a d’abord rappelé qu’il avait croisé MJ une première fois quand ce dernier était âgé de 12 ans et qu’il participait au Ed Sullivan Show avant d’ajouter «mais je l’ai vraiment rencontré, connu , et j’ai fait connaissance avec lui au moment de « The Wiz » .»
Off_the_wallUn Michael Jackson à qui il a vite trouvé un surnom ! : “Quand nous étions en studio, un pianiste était présent sur chaque session que nous faisions, il se nommait Greg Phillinganes. L’un des meilleurs pianiste du monde. Et Rod Temperton était de Grimsby en Angleterre. Vous connaissez Grimsby? C’est un village de pêcheurs là-bas. Mais il vivait [en Allemagne] près de Francfort et de Worms.
J’avais donné à Michael le surnom « Smelly » car il ne prononçait jamais le mot « funky » et préférait dire «smelly jelly». Donc quand on me demandait qui était en studio, j’avais l’habitude de répondre « Smelly, Worms, and Mouse !».
ThewizAu sujet de l’album « The Wiz », Quincy a confié : « Il m’a d’abord rencontré pour me dire « Pouvez-vous m’aider à trouver un producteur pour notre 4eme album chez Epic ? Nous avons appelé Epic, je réalise un nouvel album solo »,
J’ai alors dit à Michael « Je ne veux parler de rien d’autre que “The Wiz”. Tu n’as même pas encore une chanson [pour la B.O., ndlr]. »
Il avait seulement chanté « Ease On Down the Road » avec Diana Ross. (…) A ce moment, il n’avait pas encore « You Can’t Win ». Nous avons dû réaliser cela à la dernière minute . Avec Valerie Simpson, et Ashford & Simpson, (…) nous avons composé beaucoup de chansons supplémentaires pour le film. Mais quelle aventure !”
thrillerConcernant la sélection des titres pour l’album « Thriller », Jones a évoqué les 800 chansons écoutées et réexpliqué son approche : “Dieu merci, 50 ans auparavant, j’avais appris que notre business tout entier repose sur deux principes : une bonne chanson et une bonne histoire. Pour les films, la télévision, si vous n’avez pas cette histoire rien d’autre ne fonctionne. (…) C’est la même chose pour une chanson. Une bonne chanson peut faire du plus mauvais chanteur dans le monde une star. Mais une mauvaise chanson ne pourra pas être sauvée même par les 3 meilleurs chanteurs du monde.(…)”.
Au sujet de la fin de sa collaboration avec Michael Jackson, Quincy Jones a expliqué : « Voici ce qui est arrivé. (…) En 1987, j’avais Grandmaster Flash dans le studio prêt à enregistrer avec Michael une chanson contre le crack. Et Michael a dit à Frank Dileo «Quincy se fait vieux, trop vieux pour le business maintenant. Il ne comprend pas, le rap est mort.»Bad
En 1987. Michael, OK. [rires] Plus tard (…) il a dû payer ces gars 150 000 $ pour une chanson. Rodney Jerkins. Akon et d’autres. »
Jones estime qu’en réalité , « le rap était loin d’être mort » avant de rappeler qu’à la même époque , l’album « Back On The Block » (1989) qu’il avait produit, avait notamment été récompensé en 1991 par le Grammy Award de la Best Rap Performance by a Duo or Group.
Mais Michael Jackson ne souhaitait pas prendre la direction hip-hop voulue par Quincy Jones. Avec le recul et le succès mondial des albums « Dangerous » (1991) et « HIStory » (1995) qui mêlent différentes influences musicales tout en gardant une dominante « Pop », concédons néanmoins qu’il n’est pas vraiment possible de donner complètement tort au choix de Michael…
La dernière fois que Quincy Jones a rencontré Michael Jackson, c’était à Londres. Plus tard, au moment de l’annonce du décès de la star, Jones confie avoir été sous le choc : “Je n’arrivais pas à le croire. C’était puissant. Très puissant car la relation entre un producteur et un artiste est vraiment spéciale. Il n’y a aucune place pour des conneries. Cela doit être pur. De l’amour et du respect, un grand respect mutuel l’un envers l’autre.”
Selon lui, l’un des ingrédients pour faire un bon disque est cette confiance mutuelle qu’il avait développée avec Michael Jackson.
Sources : hollywoodreporter.com / MJLegend
Eddith- Bloody
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Michael Jackson et Ward Kimball
Dès les années 1930, Ward Kimball a fait partie des Nine Old Men (les neuf sages), noyau principal de l’équipe de Walt Disney.
Fervent admirateur de Disney, il n’est donc pas étonnant que Michael Jackson chercha a rencontré Ward Kimball dès que l’occasion se présenta à lui.
Lire le résumé de cette rencontre sur http://www.onmjfootsteps.com/
Eddith- Bloody
- Messages : 6815
Ironie de l’histoire…
Alors qu’elle était une jeune fille, A. Farrell a participé à la chanson humanitaire “Heal The World” de Michael Jackson. C’est elle que l’on entend parler dans l’introduction du morceau et prononcer ces quelques mots : “Think about the generations, and say we wanna make it a better place for our children and our children’s children, so that they know it’s a better world for them; And think if they can make it a better place…”
La première voix que l’on entend sur cet hymne humanitaire et pacifiste est celle d’une personne aujourd’hui veuve d’un héros de la guerre en Irak.
Sorti en single en 1992, “Heal The World” fut un succès mondial avec par exemple plus de 200 000 exemplaires écoulés en France et en Allemagne, et plus de 400 000 exemplaires au Royaume-Uni. Ashley Farrell est ensuite également apparue aux côtés de Michael Jackson sur scène lors de la mi-temps du Super Bowl à Pasadena en 1993.
Mais une décennie plus tard, la vie d’Ashley a basculé quand son mari, Evan Ashcraft, a été tué au combat alors qu’il était en Irak et faisait partie de l’unité qui a traqué et tué l’un des fils du dictateur Saddam Hussein.
Michael_Jackson_-_Heal_the_WorldL’ingénieur du son Matt Forger a enregistré pour “Heal The Word” les pensées de la petite Ashley.
Il confie que Michael lui avait précisé sa recherche : “Michael a dit, ‘Vous devez amener les enfants à parler du monde et de l’environnement et ça doit être sincère …», alors je suis allé dans des écoles , des parcs, j’ai appelé tous les amis de la famille qui avaient des enfants … je dois avoir enregistré 125 enfants et j’étais avec Ashley, qui appartenait à la famille de ma femme et elle a fait cette chose, et à ce moment j’ai dit, “je l’ai eu”. Je savais instantanément, après des mois de travail à ce sujet, que c’était [le bon] enregistrement. Je l’ai fait écouter à Michael et il a dit, “Wow, c’est parfait!”
“Lorsque l’album “Dangerous” est sorti, il y avait de la confusion, son nom n’apparaissait pas dans les crédits. Alors que Michael allait faire la performance du Super Bowl, j’ai passé un appel et j’ai dit, “Cette petite fille n’a pas obtenu que son nom figure sur l’album et vous savez ce qui serait vraiment bon – ce serait vraiment bien si elle pouvait avoir un moment de reconnaissance”. Finalement, elle a été la petite fille debout juste à côté de Michael sur la scène quand il interprète “Heal The World” entouré de jeunes fans.”
Forger ajoute, “Michael n’a jamais su que cette petite fille a grandi pour être une veuve de guerre et à ce jour, c’est étonnant de penser que c’était la jeune fille qui a dit,« Nous devons faire du monde un endroit meilleur».”
Comme le rappelle l’histoire d’Ashley Farrell, porteuse d’un message de paix dans sa jeunesse qui a plus tard perdu un être cher à cause de la guerre, des heures de gloire aux heures sombres, il n’y a parfois qu’un pas.
Sources : 3news.co.nz / MJLegend
Eddith- Bloody
- Messages : 6815
Il tape sur des Ford T…
Dans une interview accordée à Contact Music, Matt Forger a raconté la quête de nouveaux sons qui animait Michael Jackson pour chacun de ses nouveaux albums.
Témoin privilégié par sa fonction d’ingénieur du son, Forger a notamment confié qu’il s’agissait toujours d’une aventure amusante quand son patron partait à la chasse d’un son spécifique.
Il explique: «On ne savait jamais comment cela allait se terminer. Je me souviens une fois Michael a dit, « Nous allons aller à la maison de mon frère, et simplement nous promener autour. Apportez l’enregistreur portable. Nous essaierons certaines choses. »
Mais en tant qu’amateur de belles voitures, un moment a quelque peu inquiété Forger : “Tito Jackson avait une collection d’anciennes “Ford T” et Michael a ramassé un morceau de bois … et il s’est mis à taper (…) sur l’aile, sur la portière.”
Transformer une collection de voitures en grande boite à rythme pour rechercher le meilleur son est assez original…
La recherche de sons s’est ensuite poursuivie à l’intérieur de la maison : «Nous sommes allés dans la maison et il a trouvé un balai et a commencé à taper sur une table, sur l’escalier. Il avait cette capacité à vouloir entendre un son et à savoir que s’il prenait assez de temps pour le chercher il le trouverait. Ce qui se est passé de nombreuses fois (…) Dans son esprit, il savait qu’il cherchait quelque chose qu’il n’avait jamais entendu auparavant et lorsqu’il le trouvait, il disait : “C’est le son !”
Voilà comme sont nés certains titres qui se sont classés numéro 1 dans les charts ! Cette anecdote rappelle en effet l’histoire racontée par Thomas Bähler au sujet de la recherche d’un son de percussions au moment de l’enregistrement de la chanson “Beat It”. Recherche qui avait mobilisée toute l’équipe en studio [cf. News du 15/07/2015]
Une approche assez différente de ce qui se fait chez la plupart des chanteurs: It’s just another part of him…
Sources : contactmusic.com / vallieegirl67.com/ MJLegend
Eddith- Bloody
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Michael Jackson et Hazel George, une amitié méconnue
Encore une belle rencontre que nous raconte Rachelmj
Hazel Georges est un nom peu connu dans le monde de Disney mais pourtant très influent. A une époque où le rôle des femmes dans le monde du travail n’était pas aussi important qu’aujourd’hui, Walt Disney savait reconnaître leur talent et leur influence quand cela se présentait.....................
à lire sur : http://www.onmjfootsteps.com/
Michael, lui, a continué de rendre visite à Hazel, pendant près de dix ans. Il lui apportait des CD de musique classique ou lui faisait livrer des fleurs, probablement jusqu’à son décès le 12 mars 1996.
Hazel Georges est un nom peu connu dans le monde de Disney mais pourtant très influent. A une époque où le rôle des femmes dans le monde du travail n’était pas aussi important qu’aujourd’hui, Walt Disney savait reconnaître leur talent et leur influence quand cela se présentait.....................
à lire sur : http://www.onmjfootsteps.com/
Michael, lui, a continué de rendre visite à Hazel, pendant près de dix ans. Il lui apportait des CD de musique classique ou lui faisait livrer des fleurs, probablement jusqu’à son décès le 12 mars 1996.
Eddith- Bloody
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Lionel Richie balance sur Michael Jackson
Par: rédaction
29/04/15 - 08h59
Près de six ans après la mort de Michael Jackson, Lionel Richie revient sur l'étrange vie de cet homme qu'il a bien connu.
Ce n'est un secret pour personne, Michael Jackson n'était pas un homme comme les autres. Et ce n'est pas son ami Lionel Richie qui dira le contraire. Interrogé par le magazine Event, le chanteur revient sur l'étrangeté de la star qui était, selon lui, très mal en point au moment de sa disparition en juin 2009.
"La dernière fois que j'ai vu Michael, c'était environ une semaine avant son décès", se souvient-il. "Il était vraiment très maigre, pas vraiment en bonne santé, incapable de faire cette tournée", affirme Lionel Richie selon lequel la tournée "This is It" aurait été impossible à gérer pour le chanteur dans son état.
Pour Lionel Richie, il était clair que Michael Jackson avait besoin d'être pris en charge. "À chaque fois que je le voyais, je voulais l'aider", dit-il. Il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond chez Michael. À Des Moines, dans l'Illinois, Michael se serait vite fait enfermer. Mais à Hollywood, tout est normal. Si vous voulez embaucher une nounou pour votre chimpanzé ou vos girafes, on ne vous regardera jamais de travers".
Mais si Lionel Richie reconnait que Michael Jackson avait un sérieux problème, il affirme toutefois qu'ils s'étaient toujours juré de ne pas toucher à la drogue. "Dès qu'on se voyait avec Michael, on se disait toujours fièrement: ''Moi, la drogue, jamais'. Et il en est mort..."
source: http://www.7sur7.be/7s7/fr/
Eddith- Bloody
- Messages : 6815
A new look for Michael Jackson…
Le styliste Roberto Cavalli est revenu sur sa collaboration avec Michael Jackson pour le soirée des World Music Awards à Londres en 2006.
Le chanteur souhaitait que Cavalli lui confectionne sa tenue pour cette soirée.
Ce dernier, dans son blog, a raconté les coulisses de cette rencontre, jusqu'à cette soirée où MJ lancera cette fameuse veste dans le public.
Michael Jackson avait organisé un petit dîner privé, je dirais un dîner très intime parce que nous étions complètement seul dans le restaurant de l'un des plus prestigieux hôtels à Las Vegas, loin des regards indiscrets.
Enfin, il a commencé à me parler de son désir d'entrer dans une nouvelle période de sa vie musicale. Un nouveau style auquel il voulait donner un nouveau look.
Il m'a fait comprendre qu'il voulait abandonner à jamais les vestes courtes, des pantalons serrés, des chaussettes blanches avec des mocassins noirs. Il avait déjà remarqué que je portais - comme je le fais toujours - bottines en daim noir. Eh bien, ce serait un coup d'oeil qu'il aimerait. Il m'a fait comprendre qu'il admirait beaucoup les fantasmes des broderies que nous avions mis sur les tissus brillants de certains des vestes de nos femmes.
Donc, il voulait quelque chose qui se démarquer, une rock-chic-élégance.
Nous avons laissé l'autre promettant de se réunir à nouveau prochainement et je lui ai assuré que je voudrais envoyer quelques croquis et des idées pour son nouveau look Michael Jackson.
Depuis ce jour, nous avons commencé à parler d'un autre souvent. Il avait déjà accepté certaines de mes propositions et, avec l'aide de mon fils Daniele, nous avons organisé une première réunion à Londres pour lui montrer une enveloppe magnifiquement travaillé, nous avions conçu pour lui. Il a été impressionné!
Son premier retour au public serait à Londres pendant les "Fashion Rocks". Il y avait une grande attente; la presse avait donné beaucoup de couverture de son nouveau look et je faisais partie de ce grand événement.
Le costume de l'examen final a été passionnant. Michael était ravi et a exprimé son approbation!
Durant le concert, le public hurlait son nom au rythme de la musique. Michael a continué à danser en marchant sur la scène. Le public a tendu la main pour le toucher, juste pour éprouver la sensation de lui et de ses vêtements toucher.
Michael a enlevé sa veste, se balançait deux fois sur sa tête et l'a jeté dans le public crier!
Je regardais le visage de Daniele. Il a été choqué! Le merveilleux "veste" qui avait coûté tant d'efforts créative avait fini dans les mains d'un fan qui ne pouvait certainement pas imaginer ce qui avait en elle!
Quand Michael est retourné à l'arrière-scène, je l'ai embrassé, et en plaisantant exprimé ma déception à propos de la veste ... "Roberto, s'il vous plaît, je suis très excité ... Il suffit de me faire un nouveau ...!» Dit-il, me serrant à nouveau.
Le monde a perdu un grand artiste et je l'ai perdu un ami.
source: MJfrance et http://robertocavalliblog.com/368-a-new-look-for-michael-jackson/
Le chanteur souhaitait que Cavalli lui confectionne sa tenue pour cette soirée.
Ce dernier, dans son blog, a raconté les coulisses de cette rencontre, jusqu'à cette soirée où MJ lancera cette fameuse veste dans le public.
Michael Jackson avait organisé un petit dîner privé, je dirais un dîner très intime parce que nous étions complètement seul dans le restaurant de l'un des plus prestigieux hôtels à Las Vegas, loin des regards indiscrets.
Enfin, il a commencé à me parler de son désir d'entrer dans une nouvelle période de sa vie musicale. Un nouveau style auquel il voulait donner un nouveau look.
Il m'a fait comprendre qu'il voulait abandonner à jamais les vestes courtes, des pantalons serrés, des chaussettes blanches avec des mocassins noirs. Il avait déjà remarqué que je portais - comme je le fais toujours - bottines en daim noir. Eh bien, ce serait un coup d'oeil qu'il aimerait. Il m'a fait comprendre qu'il admirait beaucoup les fantasmes des broderies que nous avions mis sur les tissus brillants de certains des vestes de nos femmes.
Donc, il voulait quelque chose qui se démarquer, une rock-chic-élégance.
Nous avons laissé l'autre promettant de se réunir à nouveau prochainement et je lui ai assuré que je voudrais envoyer quelques croquis et des idées pour son nouveau look Michael Jackson.
Depuis ce jour, nous avons commencé à parler d'un autre souvent. Il avait déjà accepté certaines de mes propositions et, avec l'aide de mon fils Daniele, nous avons organisé une première réunion à Londres pour lui montrer une enveloppe magnifiquement travaillé, nous avions conçu pour lui. Il a été impressionné!
Son premier retour au public serait à Londres pendant les "Fashion Rocks". Il y avait une grande attente; la presse avait donné beaucoup de couverture de son nouveau look et je faisais partie de ce grand événement.
Le costume de l'examen final a été passionnant. Michael était ravi et a exprimé son approbation!
Durant le concert, le public hurlait son nom au rythme de la musique. Michael a continué à danser en marchant sur la scène. Le public a tendu la main pour le toucher, juste pour éprouver la sensation de lui et de ses vêtements toucher.
Michael a enlevé sa veste, se balançait deux fois sur sa tête et l'a jeté dans le public crier!
Je regardais le visage de Daniele. Il a été choqué! Le merveilleux "veste" qui avait coûté tant d'efforts créative avait fini dans les mains d'un fan qui ne pouvait certainement pas imaginer ce qui avait en elle!
Quand Michael est retourné à l'arrière-scène, je l'ai embrassé, et en plaisantant exprimé ma déception à propos de la veste ... "Roberto, s'il vous plaît, je suis très excité ... Il suffit de me faire un nouveau ...!» Dit-il, me serrant à nouveau.
Le monde a perdu un grand artiste et je l'ai perdu un ami.
source: MJfrance et http://robertocavalliblog.com/368-a-new-look-for-michael-jackson/
Eddith- Bloody
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Michael Jackson était un Bourreau du Travail
Cette nouvelle est la traduction d'un article intitulé - Comment devenir un artiste à succès - rédigé par Karina Kotsinian Pour le site : http://en.michaeljackson.ru/possesed/#more-205 -
La Minutie maniaque dans son travail fit se démarquer Michael parmi d'autres artistes. En vérité, il n'y avait pas de travail magique, mais juste difficile. cependant le public voit tout simplement cela comme magique ! Tout le reste demeure dans les coulisses. La magie n'a pas été produite par un coup de baguette magique, elle a été réalisée avec des os cassés, des années de répétitions épuisantes, des ligaments déchirés, etc, Ce qui est le plus important, c’est l’esprit ingénieux du créateur qui se tenait derrière tout cela.
« Quand il répétait, il enfilait tout les vêtements, la chemise, la cravate, les chaussures, les guêtres, le chapeau, la veste, le pantalon, pour savoir si les mouvements qu'il créait pour lui-même et ceux que je créais pour qu’il se sente vraiment à l'aise, étaient suffisamment programmés pour les vêtements qu'il devait porter. Michael se tenait en face de ce miroir juste pour faire le même mouvement, le même mouvement exact pendant des heures et des heures, pour revenir à la même petite section, répéter et répéter et répéter. » (Vincent Paterson, chorégraphe, sur Smooth Criminal) .
Il y a des légendes, sur Michael le bourreau du travail, circulant parmi ses ingénieurs du son et ses producteurs. Dans les 40 années de sa carrière professionnelle, Michael a travaillé avec beaucoup de musiciens, et tous parlent de scrupules dans son travail qui sont sa principale caractéristique. Un des ingénieurs du son a rappelé comment Michael faisait des vocalises pendant deux heures avant de commencer sa session d'enregistrement vocale, et comment il enregistrait ses parties vocales pour toutes les chansons, même les parties des chœurs qui se répètent à travers les chansons.
« Prince (chanteur, musicien) venait à l'atelier le matin avec ses chansons dans la tête, et il quittait le studio dans la soirée avec un enregistrement fini. Michael venait au studio pour faire un disque, mais nous réenregistrions pendant 5 jours, jusqu'à ce que nous ayons trouvé le son parfait. » (Jimmy Jam, producteur musical, arrangeur)
"Il était super vocal. La qualité du son était très importante pour lui. Il étudiait tout sous un microscope, il était très technique, et utilisait toujours le terme, la « Mélodie est reine», alors il se concentrait vraiment sur la mélodie ". (Rodney Jerkins, producteur, entretien Vibe)
«Un matin, MJ est venu avec une nouvelle chanson qu'il avait écrite dans la nuit. Nous avons appelé un guitariste, Michael lui a chanté chaque note de chaque accord. « Voici le premier accord première note, deuxième note, troisième note. Voici la seconde première note de la corde, deuxième note, troisième note », etc. Nous l’avons alors assisté pour lui donner une performance vocale plus sincère et profonde, dans la salle de contrôle à travers un SM57. Steve Porcaro m'a dit qu’une fois il avait été témoin que MJ faisait cela avec la section des cordes dans la chambre d’enregistrement. Il avait tout dans sa tête, l'harmonie et tout. Il chantait l'ensemble du dispositif à l’aide d’un enregistreur micro-cassette en marquant des arrêts et des remplissages» (Rob Hoffmann, ingénieur du son).
Afin de maximiser la qualité de son chant, Michael avait embauché le meilleur entraîneur vocal. Malgré sa grande expérience dans l'enregistrement de la musique, son tempo parfait et sa superbe voix de base, il croyait que sa voix nécessitait d’être prise en charge par un professionnel. C’était important pour son travail.
« Michael est un ténor avec une gamme de trois octaves et demi. Il va de la basse faible E à G et A et au dessus de la haute C. Beaucoup de gens pensent que c’est la voix d’un fausset, mais pas du tout. Tout est lié, c’est ce qui est remarquable. Au cours de ses exercices vocaux il mettait ses bras en l'air et commençait à tourner tout en maintenant une note. Je lui ai demandé pourquoi il faisait cela, et il m’a répondu, « je pourrais avoir à le faire sur scène, donc je veux m’assurer que c’est possible. » Je n’avais jamais vu quelque chose comme ça avant ". (Seth Riggs, coach vocal).
Michael Jackson ne pouvait pas lire les partitions, et il a toujours composé ses chansons d'une manière particulière. Il chantait sur un magnétophone chaque partie instrumentale qu’il entendait dans sa tête, imitant le son de chaque instrument individuel. Il était un compositeur fécond. Jackson a écrit 50 à 60 chansons pour chacun de ses albums, et fait la sélection de 10 à 15 pistes pour ses disques.
«Michael avait une telle énergie incroyable et un tel talent ! Il était toujours en train de composer de nouvelles chansons et les chantait a cappella. Un jour, alors qu'il se promenait autour de la maison en pyjama, en chantant quelques nouvelles pièces sur lesquelles il travaillait. Je le voyais monter sur une série d'escaliers, puis une autre et ainsi de suite. Je lui ai demandé, «Que fais-tu ?» Il m’a répondu : «Je fais deux chansons à la fois! Je marche jusqu'à cet ensemble pour une chanson, et quand je marche dans l'autre, c’est pour l'autre chanson » Il pouvait écrire une chanson en cinq minutes, c’était incroyable. » (Al Malnik, ami de la famille)
"Une fois, il s’est mit à genoux et a commencé à jouer du piano dans la grange. Il a joué quelques notes, puis a commencé à chanter. C’était une chanson d'amour, elle sonnait vraiment bien et il l’avait réellement écrite juste là en face de moi. C’était étonnant à voir, il lui a fallu environ 6 minutes. Quand il s’est levé, je lui ai demandé, "Tu viens d'écrire cela? « Il m’a dit, « Oui, mais je l’ai déjà oublié.» (Steve Tarling sur Michael en cure de désintoxication en Novembre 1993)
Mais même les chansons qu'il a enregistrées n’étaient pas parfaites pour lui, il avait des difficultés à choisir la version finale. Lorsqu'on lui a demandé en 2005 ce qu'il avait ressenti quand il a écouté Billie Jean (son tube légendaire de l'album "Thriller"), il a répondu qu'il entendait toujours tout ce qui devait être dans la chanson, mais aussi tout ce qui ne l’était pas.
Il avait la même attitude envers tout ce qu'il faisait. Après ses concerts, en revenant dans sa chambre d'hôtel, il regardait la version enregistrée sur bande vidéo, du concert qu'il venait de donner. Il regardait et regardait les erreurs, dans la danse, dans les poses de ses danseurs et musiciens. Certaines personnes vont à des fêtes après un concert, certains prennent du repos, mais Michael n'a jamais cessé de travailler.
«Je suis marié à ma musique, et il doit y avoir cette proximité pour faire le genre de travail que je veux faire." (Michael Jackson pourparlers à Oprah Winfrey, 1993)
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Making of BAD
Pendant plus de 30 ans, Christopher Currell a composé et joué un large éventail de musiques, y compris du classique, du jazz, du rock et de la pop. Il a travaillé sur une grande variété de projets : musiques de films, albums pop, jeux vidéo, musique pour les parcs à thème.
Christopher Currell est l’un des pionniers de la guitare synthé et il a eu le privilège de travailler avec des légendes comme Quincy Jones, Michael Jackson, Paul Simon, Luther Vandross, Stevie Wonder,…
Currell a récemment publié plusieurs articles sur le site headphone.guru dans lesquels il est revenu sur sa collaboration avec Michael Jackson.
A partir de 1983, après s’être lancé dans l’utilisation du synthétiseur numérique Synclavier II, Currell a commencé à participer à des sessions et à orienter son activité vers la production et la programmation du Synclavier.
Il raconte avoir été contacté par MJ en 1985 : « Durant l’été de 1985, j’ai reçu un appel de Michael Jackson. Il avait entendu parler de moi par la société New England Digital. Michael avait un énorme système Synclavier et il m’a demandé si je voulais lui apprendre à l’utiliser. Apparemment, il avait eu de nombreux programmeurs opérant sur son Synclavier, mais ils n’étaient pas musiciens. Michael ne pouvait pas se référer à eux, il avait donc décidé d’apprendre par lui-même. J’ai mis en place un programme d’apprentissage et un planning pour que Michael apprenne le Synclavier. Nous avons finalement choisi le moment où nous pouvions nous rencontrer et commencer mon enseignement. Je suis allé au studio personnel de son domicile le dimanche matin. Il s’est présenté ; il était très accueillant et poli. Je l’ai tout de suite apprécié. Nous nous sommes assis en face du Synclavier et nous avons commencé sa première leçon.
l m’a dit: «Je ne sais rien au sujet des ordinateurs.» J’ai répondu «pas de problème, tout d’abord, vous insérez cette disquette.» Il s’est exclamé « temps mort » et a dit qu’il ne savait pas ce qu’était une disquette. Je me suis rendu compte que Michael savait à peine faire fonctionner un enregistreur de cassettes ! Son maniement de la technologie était très limité!
J’ai donc fait plus simple et nous avons continué. Après trois heures, j’avais appris à Michael comment mettre en place et démarrer le Synclavier, activer sa bibliothèque sonore et comment sélectionner un son pour qu’il puisse le jouer avec le clavier.
Il a dit «Voilà, c’est tout ce que je peux apprendre pour aujourd’hui, pouvez-vous revenir demain pour une session? ». J’ai répondu « Bien sûr ! »
Je n’imaginais pas que ce serait le début des quatre années les plus intéressantes de ma vie !
Je suis revenu le lendemain et nous avons travaillé sur une des chansons de Michael. Il voulait que je reviennne tous les jours. Il m’a dit: «Je veux que vous fassiez des sons inhabituels». J’ai dit « bien sûr, pas de problème! ». J’aime faire ça tout le temps de toute façon! Ce n’était pas du travail, c’était amusant!
Chris-Currell_MJ_studioJ’ai commençé à penser … si je veux continuer à être ici, je dois élargir mon travail. J’avais réalisé pour avoir eu des programmeurs et musiciens utilisant le Synclavier dans le passé, que sa bibliothèque sonore était dans le chaos. Je pensais que, peu importe si c’est moi ou quelqu’un d’autre qui utilise le Synclavier de Michael , la bibliothèque sonore devait être dans un ordre logique pour qu’elle soit facilement accessible. Il y avait des milliers et des milliers de sons sur disques durs et bandes de stockage informatique partout et rien n’était organisé !
J’ai présenté à Michael le problème en lui disant que je pouvais organiser sa bibliothèque pour lui. Il a dit “Bien sûr!”. Donc, j’ai commencé à travailler de longues heures. J’étais à son studio de 10h00 à environ 01h00 du matin tous les jours. Ce travail m’a occupé pendant six mois à raison de dix-sept heures par jour, sept jours par semaine !
C’était en 1986.
Entre temps, je continuais à créer « des sons inhabituels ». Les bruits inhabituels sont amusants, mais ils n’ont de sens réel que s’ils sont dans une sorte de contexte, et j’ai donc créé des grooves et des instrumentales variées qui démontraient les utilisations possibles pour les sons que j’avais créés.
Une fois terminés, je les enregistrais sur une cassette , que je glissais sous la porte de sa chambre chaque soir avant que je rentre à ma maison. Plusieurs fois, il a appelé chez moi à 02h00 du matin et il était tout excité à propos de certains sons ou grooves. Je pouvais entendre la bande que j’avais faite gronder en fond sonore ! Michael aimait écouter de la musique très fort !
Après quelques semaines à travailler étroitement ensemble, nous avons tous deux réalisé que notre capacité à communiquer entre nous était quelque peu unique. Nous nous comprenions pour les idées musicales et les grooves.
Nous avons remarqué que nous utilisions moins souvent des mots et que nous « savions » juste ce que l’on ressentait ou pensait.
Rapidement, nous sommes arrivés à un point où Michael me disait « créez-moi un son qui me fasse faire cela »… et il faisait un mouvement de danse. Je m’y mettais de suite… et je pouvais réaliser le son qu’il recherchait.
Je n’ai jamais travaillé avec quelqu’un d’autre où nous avons eu ce genre de relation musicale.
Après environ six mois de travail avec Michael tous les jours sur plusieurs chansons, le design sonore et le travail sur la bibliothèque de sons, j’ai eu connaissance que Michael allait bientôt commencer son prochain album avec Quincy Jones. Nous avons eu beaucoup de chansons en démos. Je me demandais si je devais travailler avec Michael et Quincy ou si mon travail amusant était finalement terminé.
Un jour, alors que je travaillais dans le studio de Michael, son secrétaire est venu m’annoncer ainsi qu’à l’ingénieur du son que Michael avait des invités ce soir-là et que nous pourrions tous rentrer à la maison à 17h00. J’ai pensé « Ok, cool ».
Je travaillais encore quelques heures et un peu avant 17h, le secrétaire de Michael est venu pour m’informer que Michael souhaitait que je reste. (…) Tout le monde est parti et j’étais seul à faire de la musique sur le Synclavier. Il faisait nuit dehors quand j’ai entendu des voix de personnes qui entraient dans la pièce voisine du studio.
Soudain, la porte s’est ouverte et Michael marchait avec Diana Ross et un groupe de personnes.
J’étais très surpris! Michael faisait visiter à Diana son studio. Il m’a ensuite présenté à Diana. Il lui a dit ce que je faisais et il lui a montré le Synclavier. (…) Puis il a continué la visite et ils sont sortis.
Ce genre d’expérience allait devenir normal au cours des quatre prochaines années.
Je travaillais un après-midi quand Michael m’a dit qu’il allait très bientôt commencer son nouvel album et que Bruce Swedien, son ingénieur du son de l’album « Thriller », venait pour une visite. [Il] allait être l’ingénieur pour le nouvel album. (…)
Bruce est venu dans le studio et il fut très sympathique. Michael m’a présenté et lui a dit ce que je faisais. Bruce a manifesté sa reconnaissance mais il était très concentré sur ce qu’il voulait transmettre à Michael. Il venait de terminer la B.O. du film « Running Scared » avec Gregory Hines et Billy Crystal. Bruce a dit que c’était la première fois qu’il avait travaillé un projet complètement en numérique et que ça sonnait très bien ! Il livrait tous les détails à Michael. Bruce a ensuite expliqué que c’était aussi la première fois qu’il avait travaillé avec le Synclavier et à quel point c’était incroyable d’être en mesure de créer des sons rapidement, de déplacer des pistes facilement, etc. Il a dit que l’opérateur Synclavier était vraiment bon et qu’ils étaient devenus amis. Je savais qui étaient la plupart des opérateurs Synclavier, mais je ne les connaissais pas tous personnellement. Je ne connaissais que de nom l’opérateur dont Bruce parlait.
J’ai pensé , Wow, Bruce fait la promotion de son gars pour Synclavier. On dirait que mon travail est bientôt terminé. J’était un peu déprimé mais j’avais passé un bon moment lors des six derniers mois et cela avait été une grande expérience. J’étais sûr que je ne travaillerais pas sur le nouvel album.
Dans l’équipe de Michael, tout le monde savait que tout son travail réalisé au studio serait transféré aux Westlake Studios, où le nouvel album allait être enregistré. Personne ne m’a rien dit. Je ne savais pas ce que j’allais devenir. Je continuais à venir travailler comme d’habitude.
Puis la veille que le travail commence à Westlake, le secrétaire de Michael est venu dans le studio et m’a dit que Michael voulait que je travaille sur l’album et déplace le Synclavier à Westlake. Wow! Michael voulait que je travaille sur l’album! J’en faisais partie ! Le moins que je puisse dire, c’est que j’étais ravi !
Le projet d’album de Michael devait être enregistré à Westlake Recording Studios, au Studio D. Westlake est situé sur Santa Monica Blvd. à West Hollywood, en Californie. La veille du début des sessions, j’avais installé le Synclavier de Michael dans le studio. La tour principale a été placée dans une petite salle juste à l’extérieur de la salle de contrôle. Le clavier et le terminal ont été mis en place dans la salle de contrôle. Cette installation n’allait plus bouger pour les 12 prochains mois. Alors que j’installais le Synclavier, Michael est venu et nous avons juste discuté pendant un certain temps. Il était clairement heureux que nous commençions enfin à enregistrer son prochain album. Une des choses qu’il a dite lors de cette conversation est toujours restée gravée en moi. Il m’a dit, « La clé du succès dans ce business, c’est d’être humble ».
Le lendemain, Bruce Swedien et Quincy Jones sont venus au studio. J’avais déjà rencontré Bruce, mais Michael m’a présenté à Quincy. Leur attitude a été très polie et professionnelle. J’étais ravi de travailler avec ces personnes. Ils étaient des professionnels de haut niveau dans l’industrie de la musique et nous ressentions que nous étions là pour faire un album qui devait dépasser « Thriller », l’album le plus vendu de tous les temps! Cela allait être un sacré travail !
Bad_michael_jackson_quincy_jones_bruce_swedien_chris_currell_and_teamLe Synclavier était nouveau pour Quincy. Tout ce qu’il savait, c’était que Michael avait réalisé ses démos de chansons dessus. Bruce avait un peu plus d’expérience [pour le Synclavier] suite à sa musique de film pour “Running Scared”.
Bruce et Quincy avaient travaillé ensemble à plusieurs reprises de sorte qu’ils avaient déjà une façon de travailler ensemble. La fonction de Quincy en tant que producteur était de combiner différents musiciens et de les enregistrer. La tâche de Bruce était d’obtenir une performance enregistrée aussi proche que possible de ce que les musiciens jouaient en direct.
Le Synclavier allait changer cette conception du travail.
D’un point de vue professionnel, j’étais là pour faire fonctionner le Synclavier, être calme et observer ces gens talentueux au travail. Pour les deux prochaines semaines, j’observais la méthode de Quincy pour la production et la méthode d’enregistrement de Bruce.
L’équipe principale d’enregistrement / production qui travaillait sur l’album presque tous les jours pour les 12 prochains mois était composée de Michael Jackson (Artiste, Producteur), Quincy Jones (Producteur), Bruce Swedien (Ingénieur), Craig Johnson (deuxième ingénieur) et moi-même ( Synclavier). Bien sûr, il y avait beaucoup de musiciens et de techniciens qui ont aussi travaillé. Il y a tellement d’histoires que je pourrais raconter mais il n’y a pas assez de place pour le faire ici, mais en voici quelques-unes.
Je me souviens qu’un jour, au début, Greg Phillinganes, le claviériste de session préféré de Quincy, est venu enregistrer. L’approche de Quincy consistait à ré-enregistrer les pistes du Synclavier avec des musiciens lors de sessions live. Quincy m’a dit de jouer la version Synclavier de la chanson « Smooth Criminal » pour Greg. Je l’ai fait et quand on était près de la fin de la chanson, Greg a demandé si il y avait quelque chose de différent sur le fade out. J’ai répondu : «Non, cela se répète simplement.» Alors il a dit, « Ok, allons-y! ». J’ai appelé le premier son (…). Bruce a commencé à enregistrer et Greg a procédé en jouant chaque partie de la chanson … avec une seule prise sur chacune des pistes! Cela comprenait tous les tambours et les percussions, la basse, les cordes … tout! Parfaitement! Mais ce qui m’a marqué, c’est qu’il avait seulement entendu la chanson une fois! J’étais soufflé ! Pas étonnant qu’il soit le premier choix de Quincy comme claviériste.
Un autre jour, Quincy a fait venir le bassiste Louis Johnson des Brothers Johnson pour jouer sur quelques-unes des pistes enregistrées par Greg.
Mais je me suis vite rendu compte qu’il n’y avait pas d’attention accordée à la synchronisation de ces pistes avec le Synclavier. Il y a beaucoup de raisons pour lesquelles le Synclavier devait être en phase avec ces enregistrements. J’ai estimé qu’un désastre était possible dans un avenir proche si ce point n’était pas été abordé. Je décidais de rompre mon silence habituel et de l’expliquer à Bruce. Il m’a simplement dit qu’ils avaient tout sous contrôle. Donc j’ai dit “Ok”.
Chaque jour, j’arrivais à environ 10h00 et nous pouvions travailler jusqu’à 19h00 ou plus tard. Je me rendais ensuite à la maison de Michael et je travaillais jusqu’aux alentours de 1 à 2 heures du matin. Nous travaillions généralement le samedi à Westlake, mais souvent nous prenions congé le dimanche. Mais le dimanche, je pouvais aller à la maison de Michael et travailler sur des chansons toute la journée et jusque tard dans la nuit. Cela fut mon quotidien horaire pendant 12 mois.
Lors des deux premières semaines de travail, Bruce expliquait chaque jour comment lui et l’autre opérateur Synclavier avec qui il avait travaillé sur la B.O. du film “Running Scared” feraient telle ou telle chose , comment il était cool et à quel point c’était un bon opérateur Synclavier.
Vous parlez d’une pression! Tout ce que je pouvais faire, c’était acquiescer et faire de mon mieux. Puis, un jour, à nouveau sans raison particulière, Bruce se tourna vers moi et dit: «Vous savez, vous êtes beaucoup mieux que [mon opérateur Synclavier]!”
J’étais complètement surpris! Bruce ne l’a jamais redit ensuite ! Wow !
Un matin, John Robinson, le batteur virtuose – un autre des gars au top choisi par Quincy – a amené une boîte à rythmes Oberheim où il avait programmé 6 chansons de Michael.
Les boites à rythmes que je connaissais avaient des sonorités très mécaniques. Ce ne fut pas le cas avec ces pistes. Cela sonnait de manière incroyable.
La sensation était super! John a déclaré (…) qu’il avait terminé juste à temps parce qu’il partait en tournée le lendemain avec le célèbre groupe The Band. Nous avons transféré les pistes des percussions de la boite à rythme vers une bande numérique. Ce jour-là je me suis contenté d’observer. Le lendemain, Michael est venu pour écouter les pistes. Je lui ai dit qu’elles sonnaient vraiment bien. Il a écouté et dansé.
A la fin de l’écoute, Michael était d’accord, elles avaient l’air super, mais … les arrangements étaient complètement faux! Et John était déjà parti en tournée de sorte qu’il ne pouvait pas refaire les pistes!
Bruce était perplexe quant à la solution à apporter. Je lui ai dit, « je peux mettre ces pistes dans le Synclavier puis tout réorganiser correctement ». Alors il a dit « Ok » et je l’ai fait. C’est le moment où Bruce a réalisé l’importance d’être en mesure de synchroniser les enregistrements avec le Synclavier. Nous avons donc refait tout ce que nous avions déjà fait, afin que nous ayons une base solide à partir de laquelle nous puissions tout faire. Nous pourrions rejouer les parties, changer les sons, les arrangements … tout. (…) Nous avons tout ré-enregistré pour recommencer à la case départ.
Aussi, dès le début, lorsque les pistes live étaient enregistrées, Michael les écoutait et disait qu’il préférait les versions Synclavier.
C’était le cas à chaque fois alors Quincy a changé sa façon de travailler et nous avons commencé à utiliser le Synclavier pour tout.
Pendant l’enregistrement de l’album, des gens intéressants sont venus dans le studio. Tous les amis de Michael ou Quincy. Des gens comme Oprah Winfrey, Elizabeth Taylor, George Lucas,…
Après environ six mois d’enregistrement, Quincy a décidé (…) de réunir les meilleurs joueurs de sessions pour enregistrer une ballade. Je crois que c’était la chanson, « I just can’t stop loving you ». Tout le monde a trouvé que c’était une bonne idée. Si je me souviens bien , ce groupe comprenait, entre autres, Greg Phillinganes (Keys Synclavier), Nathan East (Bass), N’dugu Chancler (Drums) et Paulinho da Costa (Percussion). Lorsque ce groupe de musiciens s’est réuni à Westlake, ils ont réalisé que Michael utilisait le Synclavier. Nathan a dit: «Alors, tu es la raison pour laquelle personne n’a été appelé ».Ce qui était intéressant, c’est que ces musiciens (…) étaient au courant que Michael travaillait sur un nouvel album mais ils se demandaient pourquoi personne n’avait été appelé pour enregistrer. Je n’étais pas bien perçu par ces musiciens à l’époque parce qu’ils pensaient que je prenais leur travail.
Quelle belle introduction auprès des meilleurs musiciens studios de Los Angeles! Aïe! En fait, je n’avais pas envisagé que je prenais le travail de quelqu’un. J’utilisais juste le Synclavier comme un outil créatif pour donner vie aux idées musicales de Michael. En fait, Michael aimait la version Synclavier des chansons.
(…)
SynclavierJe me souviens quand Run-DMC est venu à Westlake pour une réunion avec Michael. Quincy pensait que le Rap serait le prochain grand phénomène et il voulait que Michael collabore avec eux. Après la réunion, rien ne s’est produit. Plus tard, j’ai demandé à Michael comment ça s’était passé. Il semble qu’ils étaient très arrogants et exigeants. La mauvaise attitude ! Michael pensait que l’ambiance n’était pas bonne. Quoi qu’il en soit, j’ai demandé à Michael ce qu’il pensait de la musique Rap. Il a dit, qu’il ne l’aimait pas beaucoup. Ce n’était pas assez musical pour lui. Il aimait les mélodies et de véritables parties chantées.
(…)
À un moment donné du projet, Michael s’est inquiété du fait que les chansons ne sonnaient pas de la même manière que celles que nous avions initialement enregistrées dans le Synclavier chez lui. Il en avait discuté avec Bruce mais il ne semblait pas comprendre la préoccupation de Michael.
Michael aimait écouter très fort [la musique] !!! Quand il entrait dans la salle de contrôle à Westlake pour écouter quelque chose tout le monde quittait la salle alors qu’il réglait le système de haut-parleur de 25 000 watts presque à son maximum! Il voulait «sentir» la musique! Quincy a même plaisanté en disant que pendant la réalisation de « Thriller », les haut-parleurs avaient pris feu. C’était pris comme un signe pour un album à succès!
Weslake a eu un haut-parleur grillé alors que nous étions en train de travailler sur la chanson « Bad ».
michael_jackson_frank_dileoQuoi qu’il en soit, Michael était préoccupé qu’en quelque sorte le «punch» de la musique se perde. Il a convoqué une réunion avec moi et son manager Frank DiLeo pour écouter les morceaux originaux des chansons sur le Synclavier au studio de Michael. Frank a convenu qu’il y avait une différence. Michael a particulièrement remarqué cela sur la chanson “Smooth Criminal.”
Cet aspect des enregistrements a alors fait l’objet de plus d’attentions.
Sur la démo originale de « Speed Demon » le synthétiseur avait un son de « balayage » dans la pause avant le solo.
Je ne trouvais cela ni créatif ni intéressant et ça n’avait rien à voir avec le contenu de la chanson.
Mon idée a été de le remplacer par [le son] d’une voiture de course évoluant avec sa boite à vitesse.
J’ai mis les sons dans le Synclavier, fait un patch, qui comprenait le son de changement de vitesse et je jouais de la voiture de course changeant de vitesse dans le bon timing avec le groove. Michael l’a aimé et c’est donc ce que vous entendez dans la version finale de la chanson.
Je ne me souviens pas qui a eu l’idée d’enregistrer le rythme cardiaque de Michael pour “Smooth Criminal.” Le projet était intéressant. Michael a contacté le Dr Eric Chevlen et l’a fait venir à Westlake.
Le Dr Chevlen avait un équipement spécial pour enregistrer le cœur humain. J’ai enregistré le rythme cardiaque de Michael directement dans le Synclavier en stéréo. Je l’ai traité numériquement dans le Synclavier pour lui donner un peu plus de clarté. Je l’ai alors contrôlé numériquement en l’accélarant progressivement. Vous pouvez l’entendre au début de [la chanson] « Smooth Criminal ».
Pendant l’enregistrement de « Smooth Criminal », Michael a commencé à tourner les scènes de danse pour la vidéo. La chanson était loin d’être finalisée. Je me souviens que des messagers venaient au studio toutes les deux heures pour obtenir le mixage le plus récent de ce que je faisais sur le Synclavier afin qu’ils puissent l’utiliser pour la chorégraphie de la danse sur le plateau de tournage.
Sur la chanson “Bad”, Michael entendait un son très spécifique de basse. Il cherchait une sensation particulière. Ce fut un peu un challenge. J’ai essayé beaucoup de sons de basse. Michael les aimait, mais il y avait toujours quelque chose qui manquait. En fin de compte, la solution a été de mélanger tous les sons que Michael aimait pour avoir un seul son de basse.
Cela a nécessité neuf sons de basse différents, qui comprenaient des sons de synthé, de pédalier basse ainsi que de basses électriques. L’assemblage a fonctionné et c’est ce que vous entendez aujourd’hui sur la chanson.
Michael aimait vraiment la démo de la chanson “Bad” alors il a organisé un rendez-vous spécial pour que Quincy puisse l’entendre. Quincy a aimé et pensait que ce single serait le hit de l’album. Il a ensuite joué le morceau pour les dirigeants de CBS. Ils ont également aimé.
Michael a alors pensé que le titre de l’album devrait être “BAD.” Quincy a dit que l’album avait intérêt à être bon sinon les critiques allaient vraiment s’en donner à cœur joie avec ce titre !
MJ-Scorsese-Bad-short-filmQuand Michael a embauché Martin Scorsese pour diriger la vidéo « Bad », tout d’un coup on m’a informé que je devais aller à New York avec le Synclavier au cas où Michael en ait besoin pendant le tournage.
Nous étions en train de travailler sur d’autres chansons à Westlake (ainsi qu’à la maison de Michael) donc il y avait un peu de panique. C’est ainsi que l’expression « Chris a besoin d’être cloné» est devenue populaire! Il était fréquent que je sois demandé à deux ou trois endroits à la fois!
Enfin, le jour avant le départ, il a été décidé que je devais rester travailler à Westlake! On ne s’ennuyait jamais !
Lorsque la vidéo « Bad » a été éditée, on a remarqué qu’il y avait quelques moments où Michael chantait certains effets vocaux mais qu’il n’y avait aucun son qui allait avec eux … comme son populaire « Ooh » aigu! Donc … j’ai dû chercher certains de ces « Ooh » sur d’autres enregistrements et pour les placer au bon endroit dans la chanson « Bad », cela semblait donc correct!
A ce moment, Michael a remarqué que la chanson n’avait pas d’intro sur la vidéo.
On m’a donc confié la tâche de la créer.
Je l’ai fait à mon propre studio sur le Synclavier. Jerry Hey venait de terminer un arrangement de cor terrible sur “Bad”. J’ai donc pensé à sampler certaines parties du cor d’autres moments de la chanson.
e les ai re-pitchées, mixées dans un coup de percussion et un son métallique et cet assemblage a été utilisé comme un son de clavier unique. J’ai alors joué l’intro que vous entendez au début de « Bad ».
Michael aimait l’idée de la chanson “Bad”, il a donc décidé d’appeler sa prochaine tournée le « Bad Tour ».
Michael était mécontent de l’enregistrement de « Smooth Criminal » de sorte que nous l’avons ré-enregistré. Michael aimait davantage mais il n’était toujours pas convaincu.
L’enregistrement avait débuté depuis près d’un an et le label CBS souhaitait avoir l’album terminé. Il y a alors eu soudainement un regain d’activité à Westlake. Deux salles allaient travailler en même temps pour finaliser l’album.
Quand la réalisation de l’album a commencé à se relâcher , beaucoup de gens me demandaient de travailler avec eux, y compris Stevie Wonder, Pink Floyd et d’autres. Comme il y avait des trous dans mon emploi du temps, je pensais que je pourrais trouver un peu de temps pour travailler sur ces autres projets. Quand j’en ai parlé à Michael, il a dit “Non” … il avait besoin de moi pour travailler sur des vidéos, la tournée, ainsi que la fin de l’album. Il n’avait pas mentionné ces choses avant, donc j’ai décliné tous les autres projets.
J’ai demandé Frank DiLeo quand débuterait la tournée de Michael. Il m’a dit qu’il travaillait sur un lancement au Japon dans trois mois. J’ai alors demandé à Michael, car j’avais un peu de temps, si peut-être je devais commencer à préparer la musique pour la tournée. Il a dit non et que l’album devait être terminé et réalisé correctement sinon il n’y aurait pas de tournée.
J’ai pensé Ok … pas de problème. Un autre mois est passé. Les dates mentionnées par DiLeo se rapprochaient. J’ai à nouveau demandé à Michael si je devais travailler sur la préparation de la musique pour la tournée. Il m’a donné la même réponse.
Michael me tenait occupé, mais il y avait un peu de temps pour travailler sur les choses de la tournée et j’ai toujours aimé préparer les choses. Je savais que le groupe sur la tournée «Victory» (1984) avec les frères de Michael avait répété pendant trois mois. Comme il n’y avait pas un mot à propos de la tournée, je pensais qu’il était impossible que, avec seulement huit semaines restantes environ la tournée commence au Japon comme Frank l’avait suggéré.
Le 29 Juin 1987, je me souviens être rentré de la maison de Michael à temps pour écouter les informations de 11h00. Soudain, l’annonce a été faite, « Michael Jackson annonce que sa tournée mondiale débutera le 12 Septembre 1987 au Japon! ». Je travaillais pour Michael depuis un an et demi presque tous les jours et j’étais informé de la tournée par les News de 11h00! Wow!
Essentiellement, nous avions 8 semaines pour préparer peut-être la plus grande tournée jamais réalisée avec le chanteur le plus célèbre de tous les temps! Il n’y avait aucun groupe, aucun musicien … rien!
Le lendemain matin, mon téléphone n’a cessé de sonner, tout le monde était en panique! ».
Dans un autre article, sur le site headphone.guru, Christopher Currell évoquera bientôt son expérience sur le BAD Tour.
Sources : headphone.guru / MJLegend
Christopher Currell est l’un des pionniers de la guitare synthé et il a eu le privilège de travailler avec des légendes comme Quincy Jones, Michael Jackson, Paul Simon, Luther Vandross, Stevie Wonder,…
Currell a récemment publié plusieurs articles sur le site headphone.guru dans lesquels il est revenu sur sa collaboration avec Michael Jackson.
A partir de 1983, après s’être lancé dans l’utilisation du synthétiseur numérique Synclavier II, Currell a commencé à participer à des sessions et à orienter son activité vers la production et la programmation du Synclavier.
Il raconte avoir été contacté par MJ en 1985 : « Durant l’été de 1985, j’ai reçu un appel de Michael Jackson. Il avait entendu parler de moi par la société New England Digital. Michael avait un énorme système Synclavier et il m’a demandé si je voulais lui apprendre à l’utiliser. Apparemment, il avait eu de nombreux programmeurs opérant sur son Synclavier, mais ils n’étaient pas musiciens. Michael ne pouvait pas se référer à eux, il avait donc décidé d’apprendre par lui-même. J’ai mis en place un programme d’apprentissage et un planning pour que Michael apprenne le Synclavier. Nous avons finalement choisi le moment où nous pouvions nous rencontrer et commencer mon enseignement. Je suis allé au studio personnel de son domicile le dimanche matin. Il s’est présenté ; il était très accueillant et poli. Je l’ai tout de suite apprécié. Nous nous sommes assis en face du Synclavier et nous avons commencé sa première leçon.
l m’a dit: «Je ne sais rien au sujet des ordinateurs.» J’ai répondu «pas de problème, tout d’abord, vous insérez cette disquette.» Il s’est exclamé « temps mort » et a dit qu’il ne savait pas ce qu’était une disquette. Je me suis rendu compte que Michael savait à peine faire fonctionner un enregistreur de cassettes ! Son maniement de la technologie était très limité!
J’ai donc fait plus simple et nous avons continué. Après trois heures, j’avais appris à Michael comment mettre en place et démarrer le Synclavier, activer sa bibliothèque sonore et comment sélectionner un son pour qu’il puisse le jouer avec le clavier.
Il a dit «Voilà, c’est tout ce que je peux apprendre pour aujourd’hui, pouvez-vous revenir demain pour une session? ». J’ai répondu « Bien sûr ! »
Je n’imaginais pas que ce serait le début des quatre années les plus intéressantes de ma vie !
Je suis revenu le lendemain et nous avons travaillé sur une des chansons de Michael. Il voulait que je reviennne tous les jours. Il m’a dit: «Je veux que vous fassiez des sons inhabituels». J’ai dit « bien sûr, pas de problème! ». J’aime faire ça tout le temps de toute façon! Ce n’était pas du travail, c’était amusant!
Chris-Currell_MJ_studioJ’ai commençé à penser … si je veux continuer à être ici, je dois élargir mon travail. J’avais réalisé pour avoir eu des programmeurs et musiciens utilisant le Synclavier dans le passé, que sa bibliothèque sonore était dans le chaos. Je pensais que, peu importe si c’est moi ou quelqu’un d’autre qui utilise le Synclavier de Michael , la bibliothèque sonore devait être dans un ordre logique pour qu’elle soit facilement accessible. Il y avait des milliers et des milliers de sons sur disques durs et bandes de stockage informatique partout et rien n’était organisé !
J’ai présenté à Michael le problème en lui disant que je pouvais organiser sa bibliothèque pour lui. Il a dit “Bien sûr!”. Donc, j’ai commencé à travailler de longues heures. J’étais à son studio de 10h00 à environ 01h00 du matin tous les jours. Ce travail m’a occupé pendant six mois à raison de dix-sept heures par jour, sept jours par semaine !
C’était en 1986.
Entre temps, je continuais à créer « des sons inhabituels ». Les bruits inhabituels sont amusants, mais ils n’ont de sens réel que s’ils sont dans une sorte de contexte, et j’ai donc créé des grooves et des instrumentales variées qui démontraient les utilisations possibles pour les sons que j’avais créés.
Une fois terminés, je les enregistrais sur une cassette , que je glissais sous la porte de sa chambre chaque soir avant que je rentre à ma maison. Plusieurs fois, il a appelé chez moi à 02h00 du matin et il était tout excité à propos de certains sons ou grooves. Je pouvais entendre la bande que j’avais faite gronder en fond sonore ! Michael aimait écouter de la musique très fort !
Après quelques semaines à travailler étroitement ensemble, nous avons tous deux réalisé que notre capacité à communiquer entre nous était quelque peu unique. Nous nous comprenions pour les idées musicales et les grooves.
Nous avons remarqué que nous utilisions moins souvent des mots et que nous « savions » juste ce que l’on ressentait ou pensait.
Rapidement, nous sommes arrivés à un point où Michael me disait « créez-moi un son qui me fasse faire cela »… et il faisait un mouvement de danse. Je m’y mettais de suite… et je pouvais réaliser le son qu’il recherchait.
Je n’ai jamais travaillé avec quelqu’un d’autre où nous avons eu ce genre de relation musicale.
Après environ six mois de travail avec Michael tous les jours sur plusieurs chansons, le design sonore et le travail sur la bibliothèque de sons, j’ai eu connaissance que Michael allait bientôt commencer son prochain album avec Quincy Jones. Nous avons eu beaucoup de chansons en démos. Je me demandais si je devais travailler avec Michael et Quincy ou si mon travail amusant était finalement terminé.
Un jour, alors que je travaillais dans le studio de Michael, son secrétaire est venu m’annoncer ainsi qu’à l’ingénieur du son que Michael avait des invités ce soir-là et que nous pourrions tous rentrer à la maison à 17h00. J’ai pensé « Ok, cool ».
Je travaillais encore quelques heures et un peu avant 17h, le secrétaire de Michael est venu pour m’informer que Michael souhaitait que je reste. (…) Tout le monde est parti et j’étais seul à faire de la musique sur le Synclavier. Il faisait nuit dehors quand j’ai entendu des voix de personnes qui entraient dans la pièce voisine du studio.
Soudain, la porte s’est ouverte et Michael marchait avec Diana Ross et un groupe de personnes.
J’étais très surpris! Michael faisait visiter à Diana son studio. Il m’a ensuite présenté à Diana. Il lui a dit ce que je faisais et il lui a montré le Synclavier. (…) Puis il a continué la visite et ils sont sortis.
Ce genre d’expérience allait devenir normal au cours des quatre prochaines années.
Je travaillais un après-midi quand Michael m’a dit qu’il allait très bientôt commencer son nouvel album et que Bruce Swedien, son ingénieur du son de l’album « Thriller », venait pour une visite. [Il] allait être l’ingénieur pour le nouvel album. (…)
Bruce est venu dans le studio et il fut très sympathique. Michael m’a présenté et lui a dit ce que je faisais. Bruce a manifesté sa reconnaissance mais il était très concentré sur ce qu’il voulait transmettre à Michael. Il venait de terminer la B.O. du film « Running Scared » avec Gregory Hines et Billy Crystal. Bruce a dit que c’était la première fois qu’il avait travaillé un projet complètement en numérique et que ça sonnait très bien ! Il livrait tous les détails à Michael. Bruce a ensuite expliqué que c’était aussi la première fois qu’il avait travaillé avec le Synclavier et à quel point c’était incroyable d’être en mesure de créer des sons rapidement, de déplacer des pistes facilement, etc. Il a dit que l’opérateur Synclavier était vraiment bon et qu’ils étaient devenus amis. Je savais qui étaient la plupart des opérateurs Synclavier, mais je ne les connaissais pas tous personnellement. Je ne connaissais que de nom l’opérateur dont Bruce parlait.
J’ai pensé , Wow, Bruce fait la promotion de son gars pour Synclavier. On dirait que mon travail est bientôt terminé. J’était un peu déprimé mais j’avais passé un bon moment lors des six derniers mois et cela avait été une grande expérience. J’étais sûr que je ne travaillerais pas sur le nouvel album.
Dans l’équipe de Michael, tout le monde savait que tout son travail réalisé au studio serait transféré aux Westlake Studios, où le nouvel album allait être enregistré. Personne ne m’a rien dit. Je ne savais pas ce que j’allais devenir. Je continuais à venir travailler comme d’habitude.
Puis la veille que le travail commence à Westlake, le secrétaire de Michael est venu dans le studio et m’a dit que Michael voulait que je travaille sur l’album et déplace le Synclavier à Westlake. Wow! Michael voulait que je travaille sur l’album! J’en faisais partie ! Le moins que je puisse dire, c’est que j’étais ravi !
Le projet d’album de Michael devait être enregistré à Westlake Recording Studios, au Studio D. Westlake est situé sur Santa Monica Blvd. à West Hollywood, en Californie. La veille du début des sessions, j’avais installé le Synclavier de Michael dans le studio. La tour principale a été placée dans une petite salle juste à l’extérieur de la salle de contrôle. Le clavier et le terminal ont été mis en place dans la salle de contrôle. Cette installation n’allait plus bouger pour les 12 prochains mois. Alors que j’installais le Synclavier, Michael est venu et nous avons juste discuté pendant un certain temps. Il était clairement heureux que nous commençions enfin à enregistrer son prochain album. Une des choses qu’il a dite lors de cette conversation est toujours restée gravée en moi. Il m’a dit, « La clé du succès dans ce business, c’est d’être humble ».
Le lendemain, Bruce Swedien et Quincy Jones sont venus au studio. J’avais déjà rencontré Bruce, mais Michael m’a présenté à Quincy. Leur attitude a été très polie et professionnelle. J’étais ravi de travailler avec ces personnes. Ils étaient des professionnels de haut niveau dans l’industrie de la musique et nous ressentions que nous étions là pour faire un album qui devait dépasser « Thriller », l’album le plus vendu de tous les temps! Cela allait être un sacré travail !
Bad_michael_jackson_quincy_jones_bruce_swedien_chris_currell_and_teamLe Synclavier était nouveau pour Quincy. Tout ce qu’il savait, c’était que Michael avait réalisé ses démos de chansons dessus. Bruce avait un peu plus d’expérience [pour le Synclavier] suite à sa musique de film pour “Running Scared”.
Bruce et Quincy avaient travaillé ensemble à plusieurs reprises de sorte qu’ils avaient déjà une façon de travailler ensemble. La fonction de Quincy en tant que producteur était de combiner différents musiciens et de les enregistrer. La tâche de Bruce était d’obtenir une performance enregistrée aussi proche que possible de ce que les musiciens jouaient en direct.
Le Synclavier allait changer cette conception du travail.
D’un point de vue professionnel, j’étais là pour faire fonctionner le Synclavier, être calme et observer ces gens talentueux au travail. Pour les deux prochaines semaines, j’observais la méthode de Quincy pour la production et la méthode d’enregistrement de Bruce.
L’équipe principale d’enregistrement / production qui travaillait sur l’album presque tous les jours pour les 12 prochains mois était composée de Michael Jackson (Artiste, Producteur), Quincy Jones (Producteur), Bruce Swedien (Ingénieur), Craig Johnson (deuxième ingénieur) et moi-même ( Synclavier). Bien sûr, il y avait beaucoup de musiciens et de techniciens qui ont aussi travaillé. Il y a tellement d’histoires que je pourrais raconter mais il n’y a pas assez de place pour le faire ici, mais en voici quelques-unes.
Je me souviens qu’un jour, au début, Greg Phillinganes, le claviériste de session préféré de Quincy, est venu enregistrer. L’approche de Quincy consistait à ré-enregistrer les pistes du Synclavier avec des musiciens lors de sessions live. Quincy m’a dit de jouer la version Synclavier de la chanson « Smooth Criminal » pour Greg. Je l’ai fait et quand on était près de la fin de la chanson, Greg a demandé si il y avait quelque chose de différent sur le fade out. J’ai répondu : «Non, cela se répète simplement.» Alors il a dit, « Ok, allons-y! ». J’ai appelé le premier son (…). Bruce a commencé à enregistrer et Greg a procédé en jouant chaque partie de la chanson … avec une seule prise sur chacune des pistes! Cela comprenait tous les tambours et les percussions, la basse, les cordes … tout! Parfaitement! Mais ce qui m’a marqué, c’est qu’il avait seulement entendu la chanson une fois! J’étais soufflé ! Pas étonnant qu’il soit le premier choix de Quincy comme claviériste.
Un autre jour, Quincy a fait venir le bassiste Louis Johnson des Brothers Johnson pour jouer sur quelques-unes des pistes enregistrées par Greg.
Mais je me suis vite rendu compte qu’il n’y avait pas d’attention accordée à la synchronisation de ces pistes avec le Synclavier. Il y a beaucoup de raisons pour lesquelles le Synclavier devait être en phase avec ces enregistrements. J’ai estimé qu’un désastre était possible dans un avenir proche si ce point n’était pas été abordé. Je décidais de rompre mon silence habituel et de l’expliquer à Bruce. Il m’a simplement dit qu’ils avaient tout sous contrôle. Donc j’ai dit “Ok”.
Chaque jour, j’arrivais à environ 10h00 et nous pouvions travailler jusqu’à 19h00 ou plus tard. Je me rendais ensuite à la maison de Michael et je travaillais jusqu’aux alentours de 1 à 2 heures du matin. Nous travaillions généralement le samedi à Westlake, mais souvent nous prenions congé le dimanche. Mais le dimanche, je pouvais aller à la maison de Michael et travailler sur des chansons toute la journée et jusque tard dans la nuit. Cela fut mon quotidien horaire pendant 12 mois.
Lors des deux premières semaines de travail, Bruce expliquait chaque jour comment lui et l’autre opérateur Synclavier avec qui il avait travaillé sur la B.O. du film “Running Scared” feraient telle ou telle chose , comment il était cool et à quel point c’était un bon opérateur Synclavier.
Vous parlez d’une pression! Tout ce que je pouvais faire, c’était acquiescer et faire de mon mieux. Puis, un jour, à nouveau sans raison particulière, Bruce se tourna vers moi et dit: «Vous savez, vous êtes beaucoup mieux que [mon opérateur Synclavier]!”
J’étais complètement surpris! Bruce ne l’a jamais redit ensuite ! Wow !
Un matin, John Robinson, le batteur virtuose – un autre des gars au top choisi par Quincy – a amené une boîte à rythmes Oberheim où il avait programmé 6 chansons de Michael.
Les boites à rythmes que je connaissais avaient des sonorités très mécaniques. Ce ne fut pas le cas avec ces pistes. Cela sonnait de manière incroyable.
La sensation était super! John a déclaré (…) qu’il avait terminé juste à temps parce qu’il partait en tournée le lendemain avec le célèbre groupe The Band. Nous avons transféré les pistes des percussions de la boite à rythme vers une bande numérique. Ce jour-là je me suis contenté d’observer. Le lendemain, Michael est venu pour écouter les pistes. Je lui ai dit qu’elles sonnaient vraiment bien. Il a écouté et dansé.
A la fin de l’écoute, Michael était d’accord, elles avaient l’air super, mais … les arrangements étaient complètement faux! Et John était déjà parti en tournée de sorte qu’il ne pouvait pas refaire les pistes!
Bruce était perplexe quant à la solution à apporter. Je lui ai dit, « je peux mettre ces pistes dans le Synclavier puis tout réorganiser correctement ». Alors il a dit « Ok » et je l’ai fait. C’est le moment où Bruce a réalisé l’importance d’être en mesure de synchroniser les enregistrements avec le Synclavier. Nous avons donc refait tout ce que nous avions déjà fait, afin que nous ayons une base solide à partir de laquelle nous puissions tout faire. Nous pourrions rejouer les parties, changer les sons, les arrangements … tout. (…) Nous avons tout ré-enregistré pour recommencer à la case départ.
Aussi, dès le début, lorsque les pistes live étaient enregistrées, Michael les écoutait et disait qu’il préférait les versions Synclavier.
C’était le cas à chaque fois alors Quincy a changé sa façon de travailler et nous avons commencé à utiliser le Synclavier pour tout.
Pendant l’enregistrement de l’album, des gens intéressants sont venus dans le studio. Tous les amis de Michael ou Quincy. Des gens comme Oprah Winfrey, Elizabeth Taylor, George Lucas,…
Après environ six mois d’enregistrement, Quincy a décidé (…) de réunir les meilleurs joueurs de sessions pour enregistrer une ballade. Je crois que c’était la chanson, « I just can’t stop loving you ». Tout le monde a trouvé que c’était une bonne idée. Si je me souviens bien , ce groupe comprenait, entre autres, Greg Phillinganes (Keys Synclavier), Nathan East (Bass), N’dugu Chancler (Drums) et Paulinho da Costa (Percussion). Lorsque ce groupe de musiciens s’est réuni à Westlake, ils ont réalisé que Michael utilisait le Synclavier. Nathan a dit: «Alors, tu es la raison pour laquelle personne n’a été appelé ».Ce qui était intéressant, c’est que ces musiciens (…) étaient au courant que Michael travaillait sur un nouvel album mais ils se demandaient pourquoi personne n’avait été appelé pour enregistrer. Je n’étais pas bien perçu par ces musiciens à l’époque parce qu’ils pensaient que je prenais leur travail.
Quelle belle introduction auprès des meilleurs musiciens studios de Los Angeles! Aïe! En fait, je n’avais pas envisagé que je prenais le travail de quelqu’un. J’utilisais juste le Synclavier comme un outil créatif pour donner vie aux idées musicales de Michael. En fait, Michael aimait la version Synclavier des chansons.
(…)
SynclavierJe me souviens quand Run-DMC est venu à Westlake pour une réunion avec Michael. Quincy pensait que le Rap serait le prochain grand phénomène et il voulait que Michael collabore avec eux. Après la réunion, rien ne s’est produit. Plus tard, j’ai demandé à Michael comment ça s’était passé. Il semble qu’ils étaient très arrogants et exigeants. La mauvaise attitude ! Michael pensait que l’ambiance n’était pas bonne. Quoi qu’il en soit, j’ai demandé à Michael ce qu’il pensait de la musique Rap. Il a dit, qu’il ne l’aimait pas beaucoup. Ce n’était pas assez musical pour lui. Il aimait les mélodies et de véritables parties chantées.
(…)
À un moment donné du projet, Michael s’est inquiété du fait que les chansons ne sonnaient pas de la même manière que celles que nous avions initialement enregistrées dans le Synclavier chez lui. Il en avait discuté avec Bruce mais il ne semblait pas comprendre la préoccupation de Michael.
Michael aimait écouter très fort [la musique] !!! Quand il entrait dans la salle de contrôle à Westlake pour écouter quelque chose tout le monde quittait la salle alors qu’il réglait le système de haut-parleur de 25 000 watts presque à son maximum! Il voulait «sentir» la musique! Quincy a même plaisanté en disant que pendant la réalisation de « Thriller », les haut-parleurs avaient pris feu. C’était pris comme un signe pour un album à succès!
Weslake a eu un haut-parleur grillé alors que nous étions en train de travailler sur la chanson « Bad ».
michael_jackson_frank_dileoQuoi qu’il en soit, Michael était préoccupé qu’en quelque sorte le «punch» de la musique se perde. Il a convoqué une réunion avec moi et son manager Frank DiLeo pour écouter les morceaux originaux des chansons sur le Synclavier au studio de Michael. Frank a convenu qu’il y avait une différence. Michael a particulièrement remarqué cela sur la chanson “Smooth Criminal.”
Cet aspect des enregistrements a alors fait l’objet de plus d’attentions.
Sur la démo originale de « Speed Demon » le synthétiseur avait un son de « balayage » dans la pause avant le solo.
Je ne trouvais cela ni créatif ni intéressant et ça n’avait rien à voir avec le contenu de la chanson.
Mon idée a été de le remplacer par [le son] d’une voiture de course évoluant avec sa boite à vitesse.
J’ai mis les sons dans le Synclavier, fait un patch, qui comprenait le son de changement de vitesse et je jouais de la voiture de course changeant de vitesse dans le bon timing avec le groove. Michael l’a aimé et c’est donc ce que vous entendez dans la version finale de la chanson.
Je ne me souviens pas qui a eu l’idée d’enregistrer le rythme cardiaque de Michael pour “Smooth Criminal.” Le projet était intéressant. Michael a contacté le Dr Eric Chevlen et l’a fait venir à Westlake.
Le Dr Chevlen avait un équipement spécial pour enregistrer le cœur humain. J’ai enregistré le rythme cardiaque de Michael directement dans le Synclavier en stéréo. Je l’ai traité numériquement dans le Synclavier pour lui donner un peu plus de clarté. Je l’ai alors contrôlé numériquement en l’accélarant progressivement. Vous pouvez l’entendre au début de [la chanson] « Smooth Criminal ».
Pendant l’enregistrement de « Smooth Criminal », Michael a commencé à tourner les scènes de danse pour la vidéo. La chanson était loin d’être finalisée. Je me souviens que des messagers venaient au studio toutes les deux heures pour obtenir le mixage le plus récent de ce que je faisais sur le Synclavier afin qu’ils puissent l’utiliser pour la chorégraphie de la danse sur le plateau de tournage.
Sur la chanson “Bad”, Michael entendait un son très spécifique de basse. Il cherchait une sensation particulière. Ce fut un peu un challenge. J’ai essayé beaucoup de sons de basse. Michael les aimait, mais il y avait toujours quelque chose qui manquait. En fin de compte, la solution a été de mélanger tous les sons que Michael aimait pour avoir un seul son de basse.
Cela a nécessité neuf sons de basse différents, qui comprenaient des sons de synthé, de pédalier basse ainsi que de basses électriques. L’assemblage a fonctionné et c’est ce que vous entendez aujourd’hui sur la chanson.
Michael aimait vraiment la démo de la chanson “Bad” alors il a organisé un rendez-vous spécial pour que Quincy puisse l’entendre. Quincy a aimé et pensait que ce single serait le hit de l’album. Il a ensuite joué le morceau pour les dirigeants de CBS. Ils ont également aimé.
Michael a alors pensé que le titre de l’album devrait être “BAD.” Quincy a dit que l’album avait intérêt à être bon sinon les critiques allaient vraiment s’en donner à cœur joie avec ce titre !
MJ-Scorsese-Bad-short-filmQuand Michael a embauché Martin Scorsese pour diriger la vidéo « Bad », tout d’un coup on m’a informé que je devais aller à New York avec le Synclavier au cas où Michael en ait besoin pendant le tournage.
Nous étions en train de travailler sur d’autres chansons à Westlake (ainsi qu’à la maison de Michael) donc il y avait un peu de panique. C’est ainsi que l’expression « Chris a besoin d’être cloné» est devenue populaire! Il était fréquent que je sois demandé à deux ou trois endroits à la fois!
Enfin, le jour avant le départ, il a été décidé que je devais rester travailler à Westlake! On ne s’ennuyait jamais !
Lorsque la vidéo « Bad » a été éditée, on a remarqué qu’il y avait quelques moments où Michael chantait certains effets vocaux mais qu’il n’y avait aucun son qui allait avec eux … comme son populaire « Ooh » aigu! Donc … j’ai dû chercher certains de ces « Ooh » sur d’autres enregistrements et pour les placer au bon endroit dans la chanson « Bad », cela semblait donc correct!
A ce moment, Michael a remarqué que la chanson n’avait pas d’intro sur la vidéo.
On m’a donc confié la tâche de la créer.
Je l’ai fait à mon propre studio sur le Synclavier. Jerry Hey venait de terminer un arrangement de cor terrible sur “Bad”. J’ai donc pensé à sampler certaines parties du cor d’autres moments de la chanson.
e les ai re-pitchées, mixées dans un coup de percussion et un son métallique et cet assemblage a été utilisé comme un son de clavier unique. J’ai alors joué l’intro que vous entendez au début de « Bad ».
Michael aimait l’idée de la chanson “Bad”, il a donc décidé d’appeler sa prochaine tournée le « Bad Tour ».
Michael était mécontent de l’enregistrement de « Smooth Criminal » de sorte que nous l’avons ré-enregistré. Michael aimait davantage mais il n’était toujours pas convaincu.
L’enregistrement avait débuté depuis près d’un an et le label CBS souhaitait avoir l’album terminé. Il y a alors eu soudainement un regain d’activité à Westlake. Deux salles allaient travailler en même temps pour finaliser l’album.
Quand la réalisation de l’album a commencé à se relâcher , beaucoup de gens me demandaient de travailler avec eux, y compris Stevie Wonder, Pink Floyd et d’autres. Comme il y avait des trous dans mon emploi du temps, je pensais que je pourrais trouver un peu de temps pour travailler sur ces autres projets. Quand j’en ai parlé à Michael, il a dit “Non” … il avait besoin de moi pour travailler sur des vidéos, la tournée, ainsi que la fin de l’album. Il n’avait pas mentionné ces choses avant, donc j’ai décliné tous les autres projets.
J’ai demandé Frank DiLeo quand débuterait la tournée de Michael. Il m’a dit qu’il travaillait sur un lancement au Japon dans trois mois. J’ai alors demandé à Michael, car j’avais un peu de temps, si peut-être je devais commencer à préparer la musique pour la tournée. Il a dit non et que l’album devait être terminé et réalisé correctement sinon il n’y aurait pas de tournée.
J’ai pensé Ok … pas de problème. Un autre mois est passé. Les dates mentionnées par DiLeo se rapprochaient. J’ai à nouveau demandé à Michael si je devais travailler sur la préparation de la musique pour la tournée. Il m’a donné la même réponse.
Michael me tenait occupé, mais il y avait un peu de temps pour travailler sur les choses de la tournée et j’ai toujours aimé préparer les choses. Je savais que le groupe sur la tournée «Victory» (1984) avec les frères de Michael avait répété pendant trois mois. Comme il n’y avait pas un mot à propos de la tournée, je pensais qu’il était impossible que, avec seulement huit semaines restantes environ la tournée commence au Japon comme Frank l’avait suggéré.
Le 29 Juin 1987, je me souviens être rentré de la maison de Michael à temps pour écouter les informations de 11h00. Soudain, l’annonce a été faite, « Michael Jackson annonce que sa tournée mondiale débutera le 12 Septembre 1987 au Japon! ». Je travaillais pour Michael depuis un an et demi presque tous les jours et j’étais informé de la tournée par les News de 11h00! Wow!
Essentiellement, nous avions 8 semaines pour préparer peut-être la plus grande tournée jamais réalisée avec le chanteur le plus célèbre de tous les temps! Il n’y avait aucun groupe, aucun musicien … rien!
Le lendemain matin, mon téléphone n’a cessé de sonner, tout le monde était en panique! ».
Dans un autre article, sur le site headphone.guru, Christopher Currell évoquera bientôt son expérience sur le BAD Tour.
Sources : headphone.guru / MJLegend
Eddith- Bloody
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En route pour le BAD Tour…
Suite du récit de Christopher Currell concernant sa collaboration avec Michael Jackson.
Dans un article publié il y a quelques jours, le musicien revient sur la tournée du « Bad World Tour » et plus précisément les répétitions. En route pour un tour gratuit et original dans les préparatifs de l’une des plus grandes tournées de concerts de l’histoire de la musique :
« Le téléphone commença à sonner ! Toutes les personnes qui travaillaient pour Michael se demandaient ce qui se passait. Il est vite apparu que Michael et Frank avaient créé une société nommée TTC Touring pour gérer tous les aspects de la tournée. TTC avait commencé à recruter du personnel.
Des discussions passées avec Michael Jackson m’avaient laissé penser que je devrais assumer la transition du studio à la tournée.
Cependant, il semblait que pour certaines personnes travaillant pour TTC, ma participation était discutable. (…)
mj_bad_tour_rehearsal_footageUn après-midi à Westlake (nous étions encore en train d’enregistrer), j’ai directement interrogé Michael au sujet de ma participation. Je lui ai demandé s’il voulait que je joue sur scène. Il a dit oui. Je lui ai demandé ce qu’il voulait me voir jouer. Il a dit de la guitare et du Synclavier. Je lui ai demandé si je serais sur scène. Il a dit oui. Il m’a également questionné sur le Synclavier. Le Synclavier était devenu un instrument tellement important pour l’enregistrement de l’album « BAD» dans le studio qu’il voulait l’utiliser sur scène. Selon l’idée de Michael, le show devait être identique à l’album.
Il a dit que les personnes qui écoutent l’album puis qui vont aux spectacles souhaitent entendre ces chansons comme elles sont sur l’album.
Par conséquent, l’utilisation du Synclavier était importante pour parvenir à l’idée qu’il se faisait des spectacles en live.
Sa question était de savoir si le Synclavier fonctionnerait tout le temps et de manière fiable malgré les rigueurs de la tournée. Je lui ai dit que s’il faisait exactement ce que je lui disais il n’y aurait aucun problème.
Nous avions besoin d’embaucher l’un des meilleurs ingénieur-expert de la société Synclavier pour la maintenance des Synclavier sur la tournée. Nous aurions besoin de systèmes de sauvegarde redondants et d’une salle climatisée et propre hors de la scène pour protéger l’ordinateur central du Synclavier contre les éléments; tels que la saleté, la chaleur et la pluie. Il voulait aussi être en mesure d’utiliser le Synclavier pour composer des chansons pendant la tournée.
Je lui ai donc proposé que nous en amenions un pour le placer dans ma chambre d’hôtel où il pourrait venir l’utiliser et je le ferais fonctionner quand il le voudrait à tout moment.
Il était excité et a dit: «faisons-le! »
J’ai informé le personnel de TTC de la requête de Michael. Ils étaient frustrés parce que amener les Synclavier et voyager avec eux à ce niveau n’avait jamais été fait auparavant et que ça leur faisait beaucoup de travail supplémentaire. Mais, Michael avait parlé, ce serait donc fait ! J’ai également dit aux gens de TTC que la personne pour la maintenance des Synclavier en tournée devrait être Mitch Marcoulier qui travaillait pour la société NEDco [New England Digital Corporation] des Synclavier.
J’ai appelé Mitch pour lui décrire la situation et lui demander s’il serait intéressé. Il a dit oui. Je lui ai dit qu’il devait appeler TTC et leur dire qu’il voulait faire le job. Sur le plan éthique, TTC ne pouvait pas demander officiellement à Mitch en raison de conflits d’intérêts. Mitch a informé NED qu’il devait aller sur la tournée pour s’assurer que les Synclaviers fonctionneraient correctement dans une telle situation. Ce serait également bon pour NED et bon pour Michael Jackson. Tout le monde était heureux que Mitch embarque comme membre de l’équipe technique pour la tournée.
L’étape suivante consistait à savoir exactement de quels systèmes Synclavier nous aurions besoin. En fonction de la musique et de la manière dont je les utiliserais dans la prestation scénique, j’ai décidé que j’aurais besoin de deux Synclavier complètement équipés sur scène et d’un système d’enregistrement Synclavier « Direct-to-Disk ».
Nous avions également besoin d’un Synclavier entier dans les pièces de rechange ainsi que des disques durs redondants au cas où il y aurait un problème.
L’ajout de ce système se chiffrait à environ 1 400 000 $. Seul Michael Jackson pouvait se permettre un tel système pour une tournée mondiale.
De plus, nous avons ajouté un autre Synclavier pour ma chambre d’hôtel avec des équipements supplémentaires d’enregistrement, haut-parleurs, et mélangeur pour ma guitare électrique.
badaxeMa plus grande inquiétude était de savoir comment jouer du Synclavier en live. Je ne suis pas un joueur de clavier. Je suis un joueur de guitare. Je devais chercher la dernière technologie qui permettrait à un joueur de guitare de jouer d’un instrument avec la guitare comme technique, mais je voulais en sortie une information numérique fiable vers un ordinateur pour déclencher le Synclavier. J’ai tout essayé! En fin de compte, mon choix s’est porté sur un instrument appelé « The SynthAxe ».
Après un essai de 5 minutes, j’ai su que cet instrument pouvait faire le job.
Son prix était de 12 000$. J’en ai acheté un pour moi et j’ai informé TTC qu’ils devaient en acheter deux pour la tournée.
Pendant ce temps, les auditions pour les musiciens du groupe ont commencé et un espace a été mis en place aux Leeds Rehearsal Studios à North Hollywood ( Californie) . Cet espace comprenait toutes sortes d’équipements pour claviers ainsi que quelques amplis de guitare pour ceux qui en auraient besoin lors des auditions.
Rory Kaplin était en charge des auditions et devait aider les musiciens avec le matériel si nécessaire. Rory est également devenu l’un des joueurs de clavier du groupe. Auparavant, Rory avait joué avec les Jacksons sur le Victory Tour (1984).
Michael Jackson n’assistait pas aux auditions. Une caméra avait été installée pour filmer les prestations des musiciens et les montrer plus tard en soirée à Michael à son domicile.
Il n’y avait pas beaucoup de temps pour constituer la tournée alors la liste des musiciens confirmés qui seraient admissibles a été réduite très rapidement à des références professionnelles dans l’industrie.
Par rapport à l’image du groupe qu’il avait en tête, Michael voulait une femme guitariste blonde. Le Guitar Institute of Technology (GIT) a été notifié et ils ont répondu qu’ils allaient envoyer 5 de leurs meilleures élèves femmes guitaristes. En raison de contraintes de temps, TTC a demandé à GIT de n’envoyer que la meilleure des cinq.
e me trouvais [aux studios] Leeds le jour où Jennifer Batten est venue passer l’audition. (…) Elle était professeur de guitare au GIT. Elle avait sa guitare et son ampli.
Je marchais dans Leeds au même moment alors elle a demandé où elle devait se placer.
Elle ne ressemblait pas à une rock star … elle ressemblait plus à une bibliothécaire introvertie. Je lui ai montré la scène. Si je me souviens, Rory était là aussi. Jennifer a demandé ce qu’elle devait jouer. Nous lui avons répondu ce qu’elle avait envie. Donc, elle a joué le solo d’Eddie Van Halen sur « Beat It » parfaitement sans aucune musique de fond! Nous avons été soufflés ! Plus tard dans la soirée, à la maison de Michael, nous avons regardé les vidéos. J’ai dit à Michael que Jennifer était vraiment excellente et qu’il devrait vraiment la voir ! Il l’a regardée, il est devenu très enthousiaste et il a dit … « Wow! Elle est vraiment bonne, mais il faut faire quelque chose pour son look! » Nous avons tous ri ! Elle a immédiatement intégré le groupe !
Puis ce fut le tour d’un bassiste ! Don Boyette! Il avait joué avec beaucoup de gens, y compris les Pointer Sisters et venait de terminer un an de tournée avec Lionel Richie. Grand joueur et un super look, il en fut tout de suite !
Beaucoup de joueurs de claviers ont auditionné mais Michael voulait Greg Phillinganes. Il avait joué sur quelques-unes des chansons en studio et il travaillait avec Michael depuis de nombreuses années. Je ne sais pas pourquoi nous avons aussi organisé des auditions pour les claviers. Il a été le dernier musicien à rejoindre le groupe.
mj_bad_tour_3Il semblait que le projet était d’avoir Jonathan Moffett à la batterie et David Williams à la guitare comme ils avaient tous les deux participé au Victory Tour des Jacksons.
Le problème, c’est qu’ils étaient en tournée avec Madonna. Sa tournée allait bientôt se terminer, ce qui nous laisserait quelques semaines pour faire la transition vers le groupe. Pour les répétitions, nous avions besoin de remplaçants pour la batterie et la guitare. La batterie a été confiée à Ricky Lawson. Il avait également fait partie de la tournée de Lionel Richie avec Don Boyette et ils étaient déjà prêts pour jouer ensemble.
Ricky voulait couper quelques temps avec les tournées ainsi il a accepté de remplacer temporairement et pour les répétitions Jonathan Moffett.
Il se trouve que Ricky et Greg étaient tous les deux de Detroit et avaient déjà beaucoup joué ensemble. Je trouvais cela intéressant parce que je suis également du Michigan et j’avais aussi vécu à Detroit.
Le guitariste de session de Los Angeles Paul Jackson Jr a été invité à participer aux répétitions mais il a décliné la proposition. Il a donné le nom du guitariste Jon Clark. Si je me souviens bien, le jour Jon avait un emploi de messager dans une maison de disques. Quand il a reçu l’appel, Jon a accepté de suite malgré le fait que ce soit un job temporaire.
Si je devais jouer aussi de la guitare, j’avais besoin d’un système pour guitare, donc j’ait dit à TTC d’acheter deux amplis et enceintes Mesa Boogie. Mais rapidement, je me suis rendu compte que mon boulot allait être très exigeant avec la SynthAxe et le Synclavier. Nous avions très peu de temps pour assembler, programmer et apprendre la musique. J’ai décidé qu’il n’était pas vraiment nécessaire que je joue de la guitare puisque nous avions déjà deux bons guitaristes. Donc, j’abandonnais l’idée de jouer de la guitare pour me concentrer uniquement sur la SynthAxe et le Synclavier.
A ce moment, le groupe de musiciens était composé de Greg Phillinganes, Rory Kaplan, Ricky Lawson, Jennifer Batten, Don Boyette, Jon Clark . Nous étions enfin prêts pour commencer les répétitions.
Chaque jour, le son obtenu était de mieux en mieux. Nous avons été impressionnés par notre manière de jouer ensemble et à quel point le son était bon !
mj_bad_tour_4Pendant ce temps, Madonna avait prolongé sa tournée. Il apparaissait qu’elle ne serait pas terminée avant le milieu de la tournée au Japon! C’était clairement un problème.
Avec l’utilisation de la technologie et les performances, ce ne serait pas facile pour Jonathan Moffet ou David Williams de s’intégrer avec peu ou pas de répétitions. En outre, le groupe sonnait très bien comme il était! Même Ricky avait changé d’avis et voulait faire la tournée ! Le groupe a eu une réunion et nous avons tous convenu que ce serait LE groupe! Nous avons décidé que nous avions besoin de faire connaître à Michael et Frank le fruit de notre réflexion. Alors Greg, Rory et moi-même avons eu une réunion avec Michael et Frank pour discuter de la situation.
Nous avons expliqué que ce ne serait pas facile d’intégrer rapidement d’autres musiciens. Tellement de technologies étaient utilisées.
De plus, changer un batteur et un guitariste allait modifier le feeling de base du groupe et le son était déjà exceptionnel. Nous avons expliqué à Michael que nous pensions que les membres actuellement choisis devraient être ceux du groupe final. Michael était d’accord. Il pensait que le groupe sonnait très bien comme ça! Frank n’avait aucun problème avec les membres choisis parce qu’il était alors frustré par les négociations concernant les exigences salariales élevées de Jonathan et David. La décision était donc prise! Les membres actuels formeraient le groupe officiel. Nous avons fait part de la bonne nouvelle aux autres membres du groupe. Ricky était très excité! Jon Clark était en larmes! Il n’imaginait pas devenir effectivement un membre du groupe final ! Il était ravi!
Prochaine étape … les répétitions pour la production!
Les répétitions pour la production devaient avoir lieu à la plus grande scène de l’Universal Studio à Los Angeles. Lors de ces répétitions nous devions tout peaufiner … les arrangements musicaux, les voix, les sons, la chorégraphie, les changements de costumes et la pyrotechnie!
Le premier jour des répétitions, j’avais accroché sur moi la SynthAxe. Michael marchait quand il l’a vu pour la première fois. J’ai eu l’impression que ses yeux allaient sortir de sa tête! Il a dit: «Wow! Où avez-vous eu ça ?! ». Je lui ai répondu avec un sourire « J’ai mon réseau ». Tout de suite, il a voulu que des guitares futuristes soient recherchées dans le matériel de la tournée du Victory Tour des Jacksons.
Par diplomatie, Jennifer et Jon les ont essayées mais ils ont refusé car elles étaient trop difficiles à jouer.
Tous les jours il y avait de nouveaux arrivants. Pour la première fois, les choristes sont venus … Kevin Dorsey, Dorian Holley, Darryl Phinnessee et Sheryl Crow.
A ce moment des répétitions, notre travail nécessitait de longues heures.
Fondamentalement, nous avons réalisé les plus de deux heures du show trois fois par jour. Puis le soir, nous allions travailler sur la programmation du matos pour refléter les ajouts ou des modifications à des chansons que Michael avait demandé. Si je me souviens bien, nous arrivions vers 10h00 et travaillions jusqu’à environ 01h00 tous les jours.
Michael allait répéter avec les danseurs à un autre endroit quand nous avions fini de jouer le spectacle pour la journée.
L’équipe s’est étoffée. Les techniciens lumière sont arrivés. Enfin, Nocturne Productions , une société de gestion de production pour la tournée a été engagée avec Benny Collins comme directeur de production. Ils sont venus et ont commencé à organiser les choses de manière militaire et ils n’étaient pas très amusants.
Clair Bros., la compagnie pour le son est arrivée avec un système de son énorme, qui semblait continuer à grandir à mesure que les répétitions progressaient.
Parce que Michael avait décidé d’attendre la sortie de l’album « BAD » pour intégrer beaucoup de ces chansons sur la tournée, à la place, nous faisions avec des titres plus anciens et plus tard nous ajouterions les nouvelles chansons.
Il décida de faire « I Just Can’t Stop Loving You » et « Bad » puisque ces deux titres seraient les premiers extraits à sortir en single. Il choisit également d’interpréter « Thriller » pour la première fois en live.
Pour « Thriller », j’ai du revenir aux anciennes bandes multi-pistes pour obtenir les sons et enregistrer les performances de chaque instrument (…)
Je devais aussi obtenir la classique intro de Vincent Price. Tout ceci a été mis dans le Synclavier.
Anecdote intéressante concernant le fait d’interpréter « Thriller ». Michael m’a dit qu’il avait eu beaucoup de réactions négatives venant de son église [les Témoins de Jéhovah, ndlr] pour la version originale de « Thriller ». Ils pensaient que la chanson était l’œuvre du Diable et que, en aucun cas Michael ne devrait la jouer en live. Michael m’a dit qu’il ne comprenait pas leur réaction. Son intention n’avait rien à voir avec le Mal ou le Diable. Il a dit que c’était juste des trucs d’enfants… comme Halloween et que ce n’était pas à prendre au sérieux. Mais la pression de son église fut forte , il a donc cédé et accepté de ne pas l’exécuter.
Allant de l’avant avec le temps … pendant que nous enregistrions « BAD », Michael a pris la décision de quitter son église. Il croyait toujours dans ce qui faisait la base de l’enseignement de l’église, comme être bon et aider les autres, mais il a dit qu’il se sentait créativement étouffé. Il a donc décidé de les quitter officiellement. Je suis sûr que ce ne fut pas une décision facile pour Michael. Mais maintenant, pour la première fois, Michael allait effectuer « Thriller » en live avec la chorégraphie, les costumes et même sa transformation en loup-garou!
Notre liste de titres fut finalisée et comprenait les chansons suivantes :
- Wanna Be Startin’ Somethin’
- Things I Do For You
- Off The Wall
- Human Nature
- Heartbreak Hotel
- She’s Out Of My Life
- Jackson 5 Medley [I Want You Back, The Love You Save, I’ll Be There] Rock With You
- You Are My Lovely One
- Working Day And Night
- Beat It
- Billie Jean
- Shake Your Body [Down To The Ground] - Thriller
- I Just Can’t Stop Loving You
- Bad
Au cours de la réalisation des spectacles, nous avons été équipés pour les costumes de scène. Ce fut ma première rencontre avec le principal créateur de costumes de Michael, Michael Bush. La coiffure et le maquillage étaient confiés à Karen Faye.
A mesure que l’on se rapprochait de notre départ pour la première étape de la tournée au Japon, de plus en plus de choses devaient être traitées.
L’un des points importants était celui des visas de travail et de passeports pour le groupe. Si je me souviens bien, il nous restait une semaine ou deux avant le départ pour le Japon. Je me demandais comment nous allions obtenir des visas et des passeports rapidement. C’est à ce moment que j’ai réalisé l’influence qu’avait Michael.
Les membres du groupe ont été informés de venir ensemble au bureau de l’immigration à Los Angeles. Nous avons été pris en photo. On nous a dit d’attendre à l’arrière de la salle. Nos noms seraient appelés et nous avions juste à marcher rapidement dans la pièce sans regarder personne. Après environ 15 minutes, mon nom a été appelé. Je venais d’entrer dans la salle en suivant les instructions. Une fois dans la salle, l’agent d’immigration a vérifié mon identité et m’a tendu mon passeport avec le visa déjà validé à l’intérieur. Wow!
e me souviens quand nous avons été informés que notre indemnité journalière … l’argent de poche que nous recevions pour notre nourriture, la lessive ou d’autres choses dont nous pourrions avoir besoin lors de notre voyage au Japon … serait de 45$ par jour! Les voyageurs les plus expérimentés du groupe ont dit que cela ne suffisait pas pour le Japon car tout était très cher là-bas. Habituellement, pour un groupe, c’était autour de 70$ par jour! Nous avons demandé plus. Je ne me rappelle pas vraiment si TTC l’a augmentée ou pas! Peut-être que nous devions être extrêmement économes !!
Karen Faye décida que je devais avoir le look de KISS. Mon visage serait peint en argent avec un éclair sur mon front. Aussi, elle a teint mes cheveux en noir. Tous les membres avaient des cheveux noirs, sauf Jennifer Batten et Sheryl Crow. Leurs cheveux devaient être longs et blonds. Karen m’a aussi ajouté des extensions de cheveux, ce qui rendait ma chevelure beaucoup plus longue! Wow !
En raison des contraintes de temps, nous n’avons jamais eu le temps de faire une répétition du show complet avec la musique, les changements de costumes, la chorégraphie entière et l’éclairage. Nous avons fait diverses combinaisons, mais pas tout à la fois! Toutes les personnes impliquées étaient de véritables professionnels donc d’une certaine manière nous espérions tous, que sur scène au Japon le spectacle se déroulerait comme prévu! »
Le mois prochain , pour la dernière partie de son récit, Christopher Currell reviendra sur ses souvenirs lors de la tournée du Bad Tour.
Sources : headphone.guru / MJLegend
Eddith- Bloody
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Sur un malentendu…
Sur son compte Instagram, le réalisateur américain John Singleton a livré aujourd’hui une anecdote originale sur la manière dont il a été amené à collaborer avec Michael Jackson :
” A l’automne 1991, j’ai reçu un appel téléphonique de MJ et nous avons parlé pour tout une minute … Il m’a demandé si je voulais tourner une de ses vidéos …
Puis j’ai appelé mon agent et dit que Michael Jackson voulait que je réalise un clip (…) L’agent a appelé le manager de MJ pour organiser une rencontre …
Je me suis rendu dans cette maison à Beverly Hills où j’ai rencontré MJ pour la première fois…Ironiquement je n’étais pas nerveux…
J’ai toujours su que je rencontrerais MJ, après tout je l’écoutais depuis que j’étais enfant avec les Jackson Five
…
Quoi qu’il en soit j’avais une conversation avec le plus célèbre artiste dans le monde et je lui ai demandé pourquoi il m’avait appelé .. Il a dit qu’il ne m’avait pas appelé…
Et il a dit qu’il n’avait pas non plus vu “Boyz n the Hood” … il n’aimait pas les films violents …
Je l’ai laissé et j’ai donc dit à tous mes amis que j’avais rencontré Michael Jackson et un de mes copains Lloyd Avery 2… connu pour avoir joué le rôle de celui qui descend Ricky dans Boyz [n the Hood]… me dit je t’ai joué un tour en prenant une voix haut perchée comme MJ…
Donc en réalité j’ai fini par faire “Remember The Time” à partir d’un canular téléphonique.”
J. Singleton encourage les internautes à aimer cette anecdote sur son compte Instagram et il pourrait bien en raconter d’autres sur ce fameux clip de l’époque “Dangerous”…
https://instagram.com/p/3hjSgKLIQQ/
Sources : instagram.com – John Singleton / MJLegend
Eddith- Bloody
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Interview de Tina Landon
Me and Janet really are two different people“. Au delà du trait d’humour de Michael lors de la cérémonie des Grammy Awards en 1993, cette phrase trouve aussi un certain sens lorsque l’on écoute l’interview de la chorégraphe Tina Landon diffusée fin mai 2015 par The Kelly Alexander Show au sujet de la réalisation du vidéoclip “Scream”.
20 ans après, il apparaît que la mise en place de la partie danse du clip ne fut pas sans poser de difficultés. A la grande surprise des chorégraphes de Janet, quand le réalisateur Mark Romanek leur a expliqué le concept, ce dernier ne prévoyait pas de véritable séquence de danse dans la vidéo. Romanek voulait “saupoudrer” la danse tout au long du clip.
Pour T. Landon, un clip avec Michael et Janet mais sans séquence de danse ne fonctionnerait pas.
Landon a également confié que cette chorégraphie fut l’une des dernières choses enregistrées et qu’elle a failli ne pas l’être car Michael Jackson avait d’autres obligations et devait quitter le plateau.
Elle garde de ce tournage qui a duré 11 jours le sentiment d’une situation gênante car cela ne ressemblait pas à une collaboration entre les chorégraphes de Michael et de Janet.
janet-s-choregrapherIl y avait au total 4 chorégraphes pour un clip, ce que Tina Landon n’avait jamais vu et au final deux équipes distinctes pour chaque star : elle même et Sean Cheeseman pour Janet , et Lavelle Smith et Travis Payne pour Michael.
T. Landon raconte déjà avoir été avertie assez tardivement de ce travail, pas plus d’un mois avant sa réalisation et pour compliquer le tout, au moment du travail sur le clip, Janet était en pleine tournée de concerts.
Lors d’un jour de détente à la maison de Janet à Malibu, la chanteuse avait bien parlé d’un projet de vidéo mais sans lui dire qu’elle aurait besoin de ses services. Landon n’était donc pas au courant de ce qui se passait.
Puis une autre fois, Janet lui a dit que Michael la laissait libre de faire ce qu’elle voulait alors elle a embauché Tina qui a elle-même embauché Sean Cheeseman pour l’aider.
Ensuite, ils se sont rendus au ranch de Neverland pour montrer à Michael des éléments de chorégraphie assez différents de ce qu’il avait fait auparavant. Janet et Michael se sont réunis et les ont laissé attendre assis pendant une heure dans le grand théâtre.
Sur le chemin du retour, Janet ne leur disait pas ce que pensait Michael. Finalement lorsque Landon et Cheeseman ont demandé, Janet leur a répondu qu’il fallait qu’ils continuent à y travailler.
Continuer à travailler sans savoir quelle direction prendre, la mission ne s’annonçait pas simple !
De retour en studio à Los Angeles, Tina a décidé de demander à “Tish” [Oliver ? , ndlr] de danser car elle avait un don pour donner vie à des rythmes et ainsi voir si elle pouvait donner des idées. C’est elle qui est à l’origine du pas où Janet tourne sur elle-même puis enchaîne quelques mouvements.
tina-landon-screamFinalement la seule consigne que Michael leur aurait donné sur le tournage avant de s’éclipser c’était que la choréraphie devait être “magique”, un mot qui pouvait avoir un million d’interprétations et n’aidait pas plus que ça Landon et Cheeseman. De plus, il n’y avait pas d’espace proprement dédié aux répétitions et le plateau était en chantier jusqu’à la dernière minute.
Dans son interview, Landon décrit 2 manières assez différentes de fonctionner entre Michael et Janet ainsi que des conditions qui n’étaient pas optimales. Mais après tout rares sont les projets où tout se passe pour le mieux et encore plus lorsqu’il s’agit d’un projet aussi énorme que “Scream” tourné sur quelques jours seulement…
A l’écoute de l’interview de T. Landon, on note qu’elle regrette le manque d’interactions avec MJ alors qu’elle n’était pas habituée à cela quand elle travaillait avec Janet.
Néanmoins, Tina Landon s’est dite fière et émue d’avoir travaillé sur l’hommage à MJ de Janet lors des MTV Video Music Awards de 2009 car le Roi de la Pop avait inspiré tous les grands chorégraphes qui y participaient.
Sources : kellyalexandershow.podbean.com / MJLegend
Eddith- Bloody
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Rencontre avec le photographe de MJ John Isaac............
John Isaac, le photographe de Michael Jackson durant la période HIStory, était de passage à Paris, entre le 4 et le 6 juin 2015 à l’occasion de sa première exposition en France organisée par la galerie By Chatel, située rue de Tournelles, dans le troisième arrondissement de la capitale.
Dans le milieu des années 1990, Michael Jackson demande à rencontrer John Isaac qui deviendra son photographe lors de la tournée HIStory. "Sois mes yeux et montre moi ce que je ne peux pas voir" : tel sera l’objectif de John durant ces moments passés avec Michael.
Lire l'article sur ce lien: http://www.paperblog.fr/7662560/rencontre-avec-john-isaac-le-photographe-personnel-de-michael-jackson-pendant-le-history-tour/
Eddith- Bloody
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Continuando…
Le producteur et réalisateur Kenny Ortega fait partie des personnages controversés parmi les collaborateurs de Michael Jackson. Si son travail sur le “Dangerous Tour” puis le “History Tour” n’appelle pas vraiment à la polémique, son engagement dans le projet “This Is It” (de la création des concerts à la réalisation puis la promotion du film posthume) a fait l’objet de vives discussions.
Le procès AEG et la révélation de documents en 2012-2013 ont néanmoins montré qu’Ortega avait également essayé d’informer AEG sur l’état alarmant de M. Jackson en 2009.
Il avait lancé un avertissement au président d’AEG, Randy Phillips, au sujet de la santé de Jackson après que ce dernier se soit présenté grelottant à une répétition un peu plus d’une semaine avant sa mort.
Ortega demandait à ce que Jackson fasse l’objet d’une prise en charge par un professionnel capable de les éclairer.
Phillips lui avait alors répondu en vantant les qualités du Dr Murray : “Ce médecin a un très grand succès (nous vérifions tout le monde) et n’a pas besoin de ce concert donc il est tout à fait impartial et éthique.”
Nous connaissons malheureusement la suite l’histoire…
Quoi qu’il en soit, Kenny Ortega a briévemment évoqué sa collaboration avec MJ auprès du site mexicain notimex.com.mx et il a tout d’abord confié “je raconte toujours cette histoire car elle est vraie : chaque fois que Michael m’a appelé et m’a demandé de travailler avec lui , “Kenny ?” [dit le producteur en imitant une voix douce à la MJ], j’ai toujours dit oui et réfléchi à la manière de me rendre disponible pour lui.
Travailler avec Michael c’était faire un voyage dans un endroit inimaginable; il était talentueux, courageux et inspirant “, a-t-il dit à Notimex.
Le regard d’Ortega s’est illuminé et son visage a exprimé une certaine tendresse quand celui-ci s’est remémoré sa collaboration avec Michael Jackson dont les créations étaient toujours motivées par “une bonne cause” : “Michael avait toujours une raison. Peu importe si c’était pour nous rappeler d’être des bonnes personnes, de prendre soin des autres, de la planète, des enfants ou préserver la planète, pensant toujours à donner de la joie. Il était un génie.”
L’héritage artistique laissé par Michael Jackson est encore bien vivant comme le note Kenny Ortega en évoquant l’exemple du jeune homme dansant sur sa musique dans les rues de la ville de Baltimore pour protester lors des violentes émeutes qui ont eu lieu en avril dernier.
Sur un plan plus personnel, Ortega confie : “la manière dont nous avons travaillé ensemble et les priorités sont encore présentes en moi et se voient dans ma manière de travailler. Je pense à lui comme beaucoup de gens le font. Parfois je me demande, “Que voudrait Michael?, Que penserait-il? Que ferions-nous? Nous étions passionnés par notre travail.”
Au sujet de la dernière expérience qu’il a eue avec Michael Jackson, à savoir le travail sur les concerts “This is It”, brutalement interrompue par la disparition de MJ le 25 juin 2009, Ortega la qualifie de “déchirante” et “dévastatrice” car elle était l’occasion “d’atteindre [leur] rêve”.
Kenny Ortega partage néanmoins le même sentiment que de nombreux fans : “Je l’aime et je sens qu’il est toujours avec moi, ici.”
Un esprit de Michael Jackson encore présent dans nos vies quotidiennes mais aussi dans les projets de certains de ses anciens collaborateurs.
Sources : notimex.com.mx / MJLegend
Eddith- Bloody
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STEVIE WONDER a rendu de nombreux hommages en paroles et en musique à son ami virtuose MICHAEL JACKSON.
Tout comme Paul Mc Cartney, Stevie Wonder est un géant de la musique qui a partagé l'univers de Michael Jackson. Une profonde amitié de longue date liait les deux hommes. Cependant, elle s'est manifestée et traduite d'une manière différente de celle qui liait Michael à Paul Mc Cartney.
Stevie et Michael ont eu un parcours qui les a rapprochés très tôt.
Stevie, disposant dès son plus jeune âge d'une voix hors du commun et d'une passion pour les instruments de musique (notamment le piano qu'il maîtrisait très jeune), a enregistré son premier album chez Motown à l'âge de 11 ans, en 1962. Enfant-star, le « Little Stevie Wonder » a vécu une ascension fulgurante tandis que les Jackson Five entraient dans la sphère Motown quelques années plus tard, en 1968.
En 1974, Stevie Wonder invite les Jackson Five à prêter leurs voix sur les chœurs de la fin de la chanson You haven't done nothing. Enfin, on pourrait plutôt dire que Berry Gordy avait de bonnes idées pour lancer ses hits...
Mais dans quelles circonstances l'amitié Michael-Stevie a-t-elle commencée? A quelle période ?
La seule réponse que je puisse donner est un extrait de l'autobiographie (publiée en 2007) de David Gest, qui fut l'un des amis les plus proches de Michael, et qui avait relaté à nouveau cette anecdote dans une chronique médiatique :
« Un soir de notre adolescence, nous sommes allés au Roxy, sur Sunset Strip, pour voir les Four Tops. Nous sommes allés dans les coulisses avec Stevie Wonder et Michael a dit au chanteur principal des Four Tops, Levi Stubbs Jr : "Levi, j'ai tout appris de toi. Tout". Stevie a soulevé Michael, l'a plaqué contre le mur et lui a fait : "Tu as appris tout de qui ? Qui est le meilleur ?" Et Michael a répondu : "Toi, Stevie ! Arrête ! Toi !"
Pourtant nous connaissons plus volontiers leur collaboration artistique que leur amitié.
On peut citer aujourd'hui quatre grandes collaborations Wonder-Jackson :
- All I do, composée en 1966 par Stevie, Clarence Paul and Morris Broadnax, et enregistrée sur l'album Hotter than July en 1980.
Cette chanson est un hommage à Bob Marley, sur laquelle Michael Jackson participe aux chœurs. La participation reste légère, dans la mesure où il n'est pas le seul à assurer les chœurs, mais le titre en tout cas en vaut la peine.
- We are the World, en 1985... Stevie participe avec joie au projet.
- Get It, composée par Stevie et enregistrée sur son album Characters, sorti en 1987. Il s'agit d'un duo magistral. Ce duo est complété par une version instrumentale où les deux artistes s'éclatent littéralement.
- Just Good Friends, composée par Terry Britten et Graham Lyle, le célèbre duo de 1987 figurant sur l'album Bad...sur lequel Stevie Wonder assure également la ligne synthé.
Ce titre sera joué en live une seule fois, à l'occasion du Bad Tour, lors de l'apparition surprise de Stevie Wonder au concert de Michael à Sydney.
En 1984, à l'occasion d'une interview, Michael dira : « C'est difficile d'expliquer comment il est. Il crée des mélodies sans effort. Il entend votre voix et même si vous essayer de la déguiser, il vous reconnait. Je rentre dans la pièce et il commence à chanter mon nom et crée une chanson à l'instant même. C'est incroyable !»
Enfin, Stevie Wonder partageait avec Michael cette volonté de changer le monde et de donner ce qu'il pouvait donner. Il s'est engagé toute sa carrière à lutter contre la famine en Afrique et l'apartheid en Afrique du Sud. Parmi les nombreux prix honorifiques qu il a reçus à cet égard, on peut souligner le magnifique Prix de Messager de la Paix des Nations Unies qui lui a été remis à la fin de l'année 2009 par le Secrétaire Général des NU , Ban Ki-Moon.
Le décès de Michael a beaucoup affecté Stevie, qui a tenu à lui rendre hommage au Staples Center le 7 juillet 2009.
A 20h09 : Le grand Stevie Wonder est au piano : L'un des jours les plus tragiques, fut lorsque nous avons perdu une des plus grandes stars du monde entier, Michael Jackson.
Je n'écoute pas vraiment ce que l'on dit mais j'ai regardé CNN et j'ai entendu ce que les gens disaient et toutes ces conneries et je voudrais vous dire, à vous tous, ne croyez pas à toutes ces bêtises. Je ne suis pas d'accord avec un spectacle "de cirque" pour célébrer toutes les choses extraordinaires que cet homme a fait pour le monde et pour la musique. Et j'ai été tellement déçu par certaines personnes qui ont parlé, qui sont supposées savoir communiquer, et qui ont prétendu : "je ne peux pas dire mieux" ou "si je dis cela, ça sera censuré". Ce sont des conneries ! Vous savez, tout cela me brise le coeur. Je voudrais que les gens sachent que où que nous soyons, je parle de nous tous présents ici, nous nous concentrons sur ce qui nous a donné du bonheur et du plaisir.... je suis très triste qu'il n'ait pas pu vieillir et trouver la femme de sa vie, mais je sais sans aucun doute, et cela m'apaise de savoir qu'un homme avec l'esprit de Michael Jackson repose en paix maintenant dans les bras de son dieu. Toutes les choses négatives que les gens disent, tout l'argent que les gens veulent gagner en parlant d'un homme dont ils ne connaissaient rien, tout cela fait partie d'une négativité dont nous devons nous éloigner si nous voulons vraiment être des personnes unies vivant aux Etats-Unis d'Amérique.
Son interprétation de "Never Dreamed You'd Leave in Summer" est parfaite. "Je t'aime Michael" dit-il sur les dernières notes. La salle est debout.
""C'est un jour que je n'aurais jamais voulu vivre" " Pourquoi n’es-tu pas resté ? ", demande-t-il derrière son piano et ses lunettes noires."
« Le plus important est l’héritage musical qu’il nous a laissé. Nous devons le célébrer et pas le pleurer. Il ne faut pas tomber dans la négativité ».
Stevie Wonder.
source: http://www.motspourtous.com/
Eddith- Bloody
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Boby Taylor et Michael
Rares sont les personnes qui peuvent prétendre avoir eu le privilège d’être comme un 2ème père pour Michael Jackson sur le plan artistique. Légende de la Motown, le chanteur et compositeur Bobby Taylor (81 ans) vient de participer au Kota Kinabalu Jazz Festival (Malaisie).
A cette occasion, l’article d’un quotidien local (“The Daily Express“) est brièvement revenu sur sa relation avec les Jackson 5.
Taylor a confié à propos de Michael : “Nous avons été ensemble à partir de ses 8 ans et jusqu’à ses 15 ans. “Thriller” est mon album favori.”
Bobby Taylor a joué un rôle essentiel en découvrant les Jackson 5 alors qu’ils se produisaient sur scène au Regal Theatre de Chicago et en œuvrant pour leur signature chez Motown.
Il a notamment aussi travaillé sur le premier album du groupe sorti en 1968 :
“Nous avons fait “I Want You Back”, “ABC”, “I’ll Be There”, “Maybe Tomorrow”, “Ben” et entre lui et moi, cela a très vite accroché.
En fait, le plus beau souvenir que j’ai avec lui, c’est quand il s’est endormi sur mes genoux quand nous avons travaillé au Regal Theatre.
Il est resté avec moi tout le temps et ne voulait pas me quitter, et nous étions au Theatre de 9h du matin à minuit pendant dix jours consécutifs. C’est l’un des souvenirs que je chéris le plus.”
Par la suite Bobby Taylor n’a jamais cessé de soutenir Michael Jackson comme par exemple en décembre 2003 lors d’une soirée de soutien organisée à Neverland [cf. News du 21/12/2003].
Plus récemment, en 2009, l’album “I want you back ! Unreleased Masters” proposait de découvrir parmi 4 chansons inédites, “Listen I’ll Tell You How” , un titre produit et co-écrit par Bobby Taylor, et enregistré à Détroit pour le 1er album des Jackson 5.
Sources : dailyexpress.com.my / vallieegirl67.com / MJLegend
Eddith- Bloody
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A propos de MJ ..........
Le milliardaire américain Donald Trump a évoqué Michael Jackson lors d’une interview accordée à Dana Bash sur CNN.
Personnage parfois controversé, Trump a fait la comparaison entre lui et la superstar estimant que beaucoup de personnes parlaient de lui sans le connaître :
“Vous savez, quand Michael Jackson est mort, je le connaissais très bien, tout le monde parlait de Michael Jackson, mais ils ne le connaissaient pas.”
Le parallèle entre ces deux personnalités peut surprendre mais il est vrai que Donald Trump a plusieurs fois côtoyé MJ dès les années 80.
Donald Trump a souvent accueilli le Roi de la Pop dans certaines de ses résidences et immeubles : par exemple à Palm Beach au début de la relation entre Lisa-Marie Presley et MJ et à New York à la Trump Tower lorsque les deux jeunes tourtereaux ont fait la séance-photo avec Dick Zimmerman mais aussi au moment où Michael résidait dans la ville pour des sessions d’enregistrement en studio.
MJ était également présent lors de l’inauguration du casino Taj Mahal de son ami à Atlantic City en 1990.
En juillet 2009, chez Larry King, le milliardaire confiait que malgré les importantes dettes laissées à sa mort et ,alors que le thème n’était pas vraiment abordé par les médias à l’époque, que Michael Jackson avait eu de son vivant de réelles qualités d’homme d’affaires : “Il était en fait un homme d’affaires très, très intelligent. Il venait dans mes appartements et nous parlions beaucoup de business.”
Au sujet de la vente d’une partie du catalogue musical des Beatles en 1985, Trump s’était souvenu de la rencontre où P. McCartney avait dit à M. Jackson qu’il allait essayer de l’acheter.
Finalement, c’est Michael qui en a acquis les droits en réalisant la très bonne affaire que tout le monde connaît aujourd’hui.
Le magnat de l’immobilier avait également confié : “Michael était une personne très différente dans les sept ou huit dernières années, peut-être dix années. Je considère toujours qu’il y a eu deux Michael Jackson. Vous aviez Michael jusqu’à l’âge d’environ 35 ans qui a été le plus grand artiste que j’ai jamais vu, et puis vous avez eu la dernière époque de Michael où il était beaucoup plus réticent. Il était beaucoup plus timide. Il était un gars formidable, il était un gars merveilleux, mais il a perdu un certain degré de confiance dans les 10 dernières années. Il est passé par beaucoup de choses, y compris certains très, très mauvais médecins “.
Alors qu’il résidait à la Trump Tower de New York, Michael avait rendu visite aux enfants de D. Trump. Ce dernier n’a jamais cru aux différentes accusations d’attentat à la pudeur contre Jackson car il a vu par lui-même comment il échangeait avec ses enfants : “Michael passait beaucoup de temps avec mes enfants. Michael venait, jouait avec [eux]. Il adorait les enfants. Il n’était pas un pédophile et je suis certain de cela. ”
Trump a toujours eu beaucoup de respect et d’admiration pour la pop star, le comparant à Elvis et les Beatles. «Plus ou moins tous les artistes ont travaillé pour moi. J’ai connu Pavarotti, je connaissais tous les grands artistes. Je pense que le plus grand artiste que j’ai jamais vu était Michael Jackson. Il n’y a jamais eu quelqu’un comme lui “.
Sources : CNN / MJLegend
Eddith- Bloody
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Be not always
Le 25 juin dernier, en mémoire de Michael Jackson, la musicienne Robin Ross est revenue dans un article sur le travail en 1981 et 1984 pour la chanson “Be Not Always” qui figure sur l’album “Victory” (1984) des Jacksons : “Avoir le plaisir et l’expérience de travailler avec Michael Jackson a été un moment fort de ma carrière.
Tout a commencé avec un appel téléphonique de Ben Wright, (lui-même une icône pour ses étonnants arrangements funk symphonique pour cordes) un matin au printemps 1981. Interrogée pour savoir si j’étais disponible pour une session plus tard ce jour-là, j’ai accepté.
Je ne savais pas pour qui était-ce jusqu’à ce que je sois appelée à 16 heures et que je sache que c’était pour Michael Jackson chez lui à Encino, et pour être là-bas à 18 heures.
Une fois arrivée et tout juste entrée dans l’ascenseur des installations de sa résidence et prête à appuyer sur le bouton pour aller à l’étage suivant, Michael a dit avec sa voix très reconnaissable: “Êtes-vous Robin?” (sur le moment j’ai fondu …. mais je me devais de rester professionnelle). Michael m’a accompagné jusqu’à la maison.
Nous avons dû attendre un autre musicien, le guitariste Greg Poree (un musicien studio de premier ordre extraordinaire pour la guitare), il était en retard.
Donc, Janet Jackson était là (…) et m’a offert du thé, tandis que Michael m’a posé des questions au sujet de quand, où et comment j’ai commencé à jouer de l’alto. Il voulait savoir des choses sur le fait d’aller à l’école publique et d’y apporter mon instrument (…). J’ai pensé qu’il voulait en savoir plus sur une enfance «normale».
Enfin Greg est arrivé et nous nous sommes mis au travail. Michael a donné des instructions à chacun de nous sur ce qu’il voulait musicalement: la mélodie, les accords pour Greg et quoi et quand il voulait une contre-mélodie de ma part. Il exprimait le fait qu’il voulait cette combinaison pour cette chanson (voix, guitare et alto). Nous avons enregistré cette chanson dans son salon à partir d’un Ghetto-Blaster (un grand radiocassette caractéristique des années 80, ndlr).
Un peu moins de deux ans plus tard, Greg et moi avons été appelés pour enregistrer cette chanson dans un studio de Hollywood. C’était une chanson superbe et sensible intitulée “Be Not Always” et qui devait figurer sur l’album “Victory” des [Jacksons], commercialisé à l’été 198[4].
Alors, la volonté de Michael était de n’avoir sur cette chanson que la voix, la guitare et l’alto, et quand je l’ai entendue à la radio pour la première fois, ils avaient ajouté des cordes.
Espérons que vous avez écouté cette belle mélodie ……….” cliquez sur ce lien : https://www.youtube.com/watch?v=wJ04ijsGBdM
Robin Ross termine son message en remerciant Michael Jackson pour avoir eu la chance de vivre cette expérience.
Sources : facebook.com/robin.ross / MJJ Top News / MJLegend
Eddith- Bloody
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L’artiste-peintre Nate Giorgio ......................;
L’artiste-peintre Nate Giorgio, bien connu des fans de MJ pour plusieurs illustrations (cf. à l’intérieur du livret HIStory ou encore le livre Michael Jackson OPUS [cf. News du 23/11/2009 et News du 03/02/2011]), publie régulièrement sur son site des travaux en rapport avec le Roi la Pop.
Le 13 août, une photo mise en ligne montrait des notes manuscrites que MJ lui avait envoyées et qui nourrissaient le processus créatif.
L’artiste explique : “Habituellement, le travail commençait avec une petit note écrite à la main, une idée, ou un croquis qu’il m’envoyait … certains remontent à 1985.”
Sources : nategiorgio.com / MJJ Top News / MJLegend
Eddith- Bloody
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Pharrell Williams: souvenirs de Michael Jackson
Pharrell Williams a rencontré le légendaire Michael Jackson deux fois avant qu'il ne décède en 2009, à l’âge de 50 ans.
A en croire l’interprète de Happy, le roi de la pop était aussi doué en musique que quand il s’agissait de surprendre les gens...
«En parlant de contrôle de l'esprit, c’était un génie!
Nous allions dans la remorque, c’était une remorque à deux étages, la remorque avait des escaliers!, raconte-il dans un aperçu de OTHERtone avec Scott Vener, qui sera diffusé dimanche aux États-Unis.
Il arrive, il est grand, debout, et je suis là, "Wow! Il est le roi quand il s’agit de vous prendre au dépourvu."»
Pharrell Williams avait offert à Michael Jackson un certain nombre de chansons et lors de leur première réunion, il venait discuter avec lui pour comprendre pourquoi certaines avaient été refusées.
La deuxième fois que le chanteur de 42 ans a été en contact avec le roi de la pop, c’était lorsqu’il était en studio d'enregistrement avec Justin Timberlake. «Je ne pense pas qu'il a réalisé que j’allais donner ces chansons à Justin.
Donc, je suis en studio avec Justin, et ils disent, "Vous avez un appel pour vous sur la ligne 1, c’est Michael Jackson", se souvient Pharrell.
Donc, je me dis, c’est un de mes amis qui me fait une blague.
Et j’entends quelqu'un manger du popcorn dans le combiné, c’est comme ça que je sais que c’est lui. C’est le roi du contrôle, je pense qu'il l'a inventé !»
Pas d’inquiétude, Michael Jackson appelait simplement pour souhaiter bonne chance à Pharrell Williams et Justin Timberlake avec leurs chansons. «Il est là, "Hey, ok, tu travailles avec Justin?
Ah oui c’est vraiment bien, bien , faites une super session , dis à Justin que je lui dis bonjour".
Et Justin était là, "Qui était-ce? Michael? Ouais, il fait ce genre de truc"», ajoute Pharrell Williams.
Source (Le Matin)
Eddith- Bloody
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Re: Témoignages de gens qui ont côtoyé ou rencontré Michael. Artistes, des gens qui ont travaillé avec lui, ou pour lui, des amis, de gens de sa famille etc...
Il aurait gagné du temps à se taire celui-là ! C'est ce qui s'appelle "parler pour ne rien dire"...
napo- Book II
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